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05/02/2010

2012

Non, je ne vais pas vous parler du célèbre film. Je l'ai vu et il ne m'a pas trop impressionnée. Enfin, beaucoup moins que d'autres comme "La Guerre des Mondes" ou "Cloverfield" .

2012 c'est le nombre des commentaires reçus sur ce blog depuis que j'ai pointé mon nez sur H&F. Comme vous le constatez, la terre ne s'est pas éventrée, les océans ne se sont pas démontés, les ciels n'ont pas tremblé dans leur indifférence.

Même le blog va continuer son voyage, à mon rythme, tantôt assidû, tantôt tellement lent, selon mes humeurs, mes ressentis, mes égarements et la géographie de ma vie.

Trois ans depuis son ouverture par mimétisme, par caprice, par envie.

Parmi les premiers commentateurs, Elisabeth qui est toujours là et que je remercie from the bottom of my heart.

Il y a trois ans, elle m'écrivait " Tu commences bien ton blog. Avec des amoureux enlacés."

La célèbre salière poivrière qu'on m'avait offerte et qui a donné le nom du blog.

Elle est toujours là. Comme ceux qui sont apparus peu de temps après. Il y en a aussi qui sont partis, que je n'ai pas su retenir, que j'ai deçus peut-être, qui n'ont plus trouvé d'intérêt à mes notes ou qui, tout simplement, ont déserté le monde des octets. Même celui qui m'a aidée à le créer m'en a remise au vent. C'est pas grave. D'autres regards, d'autres mains délicates m'ont semée, m'ont cueillie.

D'autres viendront,  d'autres s'en iront.

C'est un voyage, je vous l'ai dit.

Comme l'amour, comme la vie.

Chacun s'achemine à son rythme.

Je pensais à un cadeau pour JanSheng, celuiquimesouhaitebonnenuit. C'est lui qui a posté ce 2012ème commentaire.

Un dîner avec moi, comme les stars ? On est si loin, hélas. 

Une note sur mon blog ? Pourquoi pas ?

Mais je vais faire ma rebelle et te demander : JanSheng, que veux-tu en cadeau ?

Pour tous, en attendant, ce morceau de l'album "AMBIENTAL" du groupe roumain "Directia 5" :

Un alt fel de a spune : TE IUBESC !

Un alt fel de a spune :

MULȚUMESC !

Laissez-vous envahir par la musique tout en lisant ces mots sur l'amour et l'amitié que Léna m'a fait découvrir et qui m'ont noué les tripes ( vous me connaissez déjà : une fleur bleue, un coeur à vif qu'un rien chamboule : ))

Lettre ouverte de Julos Beaucarne :

 "Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent. Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les coeurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles... En attendant, à vous autres mes amis d'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers. Julos Nuit du 2 au 3 février"

Faire du rêve avec du vent... quel magnifique exploit !

Je vous embrasse fort...

 

 

 

envoyée par Danette222

03/02/2010

winter lady

C'est décidé : je ressemble beaucoup à mon pays ! Une femme des paradoxes dans le pays des paradoxes.

La preuve : j'ai peur de rouler en ville, et me voilà en pleine montagne, sans chaînes, bien évidemment, dans la neige et le brouillard, suite à un de mes choix coup de tête :

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je crois que même lui se demandait qui est cette inconsciente :
(vous devez déjà être habitués à mes photos renversées )
 
 
 
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 Je n'ai quand même pas pu m'empêcher de tester un peu l'épaisseur de la couche de neige et de dessiner les angelots classiques :
 
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En chemin de retour, la raison a quand même pris le dessus et j'ai emprunté la route européenne qui longe le défilé du Danube :
 
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Et me voilà saine et sauve chez moi, en train de vous raconter ce grand n'importe quoi et de m'octroyer pour encore quelques jours le grand luxe des vacances : vivre au ralenti et profiter à ma guise du temps qui passe. Avec mon travail je vais commencer à exceller dans l'art de lézarder !
P.S.- Un clin d'oeil de la part de ma mère pour les gourmand(e)s égaré(e)s par ici (  c'est encore de la saison, isn't it ? ) . Comme disait un personnage dans le film "Jusqu'en enfer" ,  "les bonnes choses abondent quand la bouche est ronde" !
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envoyée par Hereinmyhead 102

30/01/2010

ce n'est pas que pour les zenfants !

Hier pendant que je galérais pour enseigner les mois de l'année en musique, à un moment donné, tout est parti en vrille !

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( vous remarquerez que ce n'est que la seule fille qui garde son sérieux, comme pour appuyer le célèbre cliché qui veut que les garçons mettent plus de temps à mûrir )
Emportés par la musique et par l'avant-goût des vacances, les potaches m'ont littéralement oubliée et, comme des show-men en herbe, se sont mis à avaler la joie de vivre dégagée par la chanson, pour ressortir un monde plus drôle, innocent et attendrissant destiné à faire tournoyer aussi le mien  et m' y entraînant irrésistiblement.
J'ai eu du mal à continuer de faire la prof sérieuse dans le brouhaha qui m'entourait et me faisait une trève enjouée des réformes et des lois politiques qui pleuvent sur nos têtes et amenuisent nos budgets.
Pour préserver la grâce, on est allées, des collègues et moi, dans le "restaurant de Fiso", histoire de nous régaler avec les célèbres "papanași":
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 ( je sais, c'est du hard, et encore vous ne sentez pas les volutes miellées, vanillées, chaleureuses qui s'en élevaient, demain, j'arrête, je vais vous raconter  ma forme et  mon intellect . Même si je me demande quel intérêt peuvent procurer les tribulations d'une quadra occupée par le renforcement musculaire, les coups de poings dans l'air , le shake du bassin et les mouvements de mérengué ).
Par contre, sauriez-vous me donner une réponse à cette question existentielle (vu que la fin des soldes approche) :
j'achète les boots ultragold qui se marient avec ma nouvelle doudoune ou les bottines grenat qui iront avec mes nouveaux gants ?
Dans l'espoir d'une réponse qui devine mes pensées secrètes, je vous embrasse fort et vous dis à bientôt, car j'envisage de passer quelques petits jours loin de l'écran.
Bisous  : )
P.S. - Je vous laisse découvrir Barbara Beghin que moi-même j'ai écoutée sur le blog de JanSheng,
celui qui offre chaque jour des musiques, de l'humour, de l'imaginaire. Merci...

28/01/2010

Entrez dans ma vie...

Il y a, en ce moment ,quelques sujets qui me donnent envie de râler un peu, au risque de briser l'image de douceur ; ) En attendant, je vous fais lire ces mots  que je dédie à une très chère amie. Y trouvera-t-elle quelques réponses à des questions qui la taraudent ?

Si vous avez appris à tirer à l'arc pas pour lacérer mon âme mais pour chasser les nuages noirs

La solitude, les silences pesants , les vides envahissants

Si vous avez la patience de m'apprendre à attraper la lumière entre mes doigts

Et à renaître pour me réjouir de tout cela

Si vous aimez l'odeur de ma peau, le goût de mes lèvres, le son de ma voix

Et surtout si vous vous aimez vous à travers moi

Si vous savez me faire pousser des ailes si j'ai envie de voler

Si vous êtes mon miroir fidèle dans lequel je n'aurai plus jamais peur de me réfléter

Si vous êtes prêt à vivre avec moi sur une île lointaine ou dans les terres

Les plus arrides qu'on rendrait fertiles avec notre présence

Car nos caresses et nos pensées ardentes seront le moteur de notre existence

Si pour vous aucun obstacle n'est trop grand

Et que vous osiez nager , si c'est le cas, comme les saumons à contre courant

Si, quoi que je dise, quoi que je fasse, sans fléchir, avec un sourire

Vous me tendez la main et guidez mes pas

Si vous êtes assez fort pour soulever tout ce qui me semble lourd, même les mots

Si vous ne vous lassez jamais de me combler d'affection

D'usiner les plus rares métaux de votre coeur pour en faire

L'alliance unique de notre union

Ne dites rien... Mais tissez au jour le jour

Un collier de calme et de paix autour de mon cou

Entrez... si vous avez envie de vivre une histoire forte, vivifiante

Sans fatique qui relèguerait la tendresse à plus tard

Sans échappatoires. Un amour à plein temps

Avec suffisamment de réserves pour nous et pour notre destin

Si vous savez être à la fois mon ami, mon aimant, mon confident

Et m'emmener au royaume de la félicité et de la liberté

Au-delà des rives de la passion , des limites de l'entendement

Entrez... mais je vous préviens

Je ne vous permettrai pas de me manipuler, d'essayer de me changer

Je ne vous promets rien

Surtout pas d'être un ange, une fée, une perle rare, un diamant

Je serai moi-même. Et je vous aimerai. Tout simplement

Entrez Dans Ma Vie... mais sur le pas de la porte arrêtez-vous un instant

Enlevez vos bottes, faites une prière et marchez doucement...



Si vous trouvez que mon amour est trop exigeant

Je vous prierais poliment de rebrousser chemin



Et n'oubliez pas de refermer la porte derrière vous en sortant !


" Nous reconnaissons une passion à sa façon de consentir au rien si elle n'obtient pas le tout. " (J. Starobinski)


Merci...

envoyée par MUSE

25/01/2010

46

S'il est vrai que le troisième lundi du mois de janvier est le plus dépressif, alors je vous assure que le quatrième sera le plus jouissif, le plus enjoué. Car c'est le mien !

Et qu'il arrive après un dimanche où, en compagnie de mes amis chéris et , avec ,en pensée, les êtres chers lointains, la vie s'est encore mise à scintiller comme un trésor, parsemée de rires, de sourires, de larmes émues, de silences parlantes, de mots remuants sans dorure sans fioritures,  de voeux, d'élans d'amitié et d'amours, autant de pépites de l'existence et l'âme qui se plie à l'évidence :

La vie peut être tellement riche et belle !

Ainsi, pétrie de rêves et de désirs  je vais la croquer à pleines dents avec toutes ses chances et ses promesses.

 P.S.- Il y eut aussi des plats mitonnés en grande partie par ma mère et qui se dégustèrent à la mode roumaine : dans le désordre, en vrac, à l'envers (surtout que chez moi c'est comme chez le Petit Prince " tout petit " ) :

 

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des desserts :
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                                          le champagne ramené par Fiso : (désolée, je ne parviens pas à redresser la photo )

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                                   une déclaration collective d'amour de la part de mes copines : "On t'aime toutes" ( je vous l'avais dit ! )

                                                                        

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bien évidemment, mon parfum préféré :
 
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et moi !
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envoyée par TheSingingNomad

21/01/2010

à vot'coeur, Mesdames

Oui, j'aime les hommes. D'amour et d'amitié. Mais j'aime, ô combien, les femmes. Et elles aussi m'aiment. Même si je suis tellement decevante parfois, surtout lorsque je m'enferme, égoïstement, dans une passion qui prend de plus en plus de place. Mais si, parfois, j'en suis ressortie lancinante, étiolée, désemparée  pour crier au désespoir c'est vers les femmes, mes amies, mes soeurs que je me suis tournée. Elles ont épaulé mon coeur et tenu ma main. Elles ont attendu, patientes, tout en veillant à ce que je ne vende pas mon âme pour un "je t'aime", elles ne m'ont jamais adorée la nuit pour me quitter au petit matin. Elles ne m'ont pas caressée au sens du poil, ni toisée d'un regard accusateur. Compagnes de rêves, compagnes de folies et de rigolades, elles m'apaisent et me boostent.

Je l'ai encore senti ailleurs, ici... la semaine passée lorsque, en ouvrant ma boîte postale, j'ai découvert une enveloppe ficellée avec amour, pour moi, rien que pour moi, les timbres, le papier, les mots, tout était choisi avec délicatesse et j'étais ravie, heureuse d'être ainsi emportée dans les traces immuables d'un sentiment purificateur, évident et solide.

Oui, j'aime les femmes, comme le clamait  l'écrivain roumain Mircea Cărtărescu, mais pour d'autres raisons ou, peut-être les mêmes parfois...et, en essayant de le paraphraser, je dirais, tout simplement, je les aime parce que

 

elles assortissent leurs collants et leurs boucles d'oreille à leur blouse rose ou orange ou lilas
elles portent des dessus minuscules, élégants et changent chaque jour de chaussures et de vêtements
elles traînent de petits sacs à mains où l'on trouve pêle-mêle des bouts de papier , des stylos-bille,

des rouges à lèvres et leur portable délicat comme leurs doigts fins
elles peignent sur leurs ongles des fleurs ou des étoiles argentées ou dorées

elles se torturent dans les salles de fitness et les salons de beauté
elles sentent le jasmin,la vanille, le chèvrefeuille, la mer

elles sortent avec les amies en ville juste pour manger une glace pas pour parler affaires
elles écoutent de la musique ,les yeux clos,la tête ailleurs, en sourdine,
 et elles pleurent souvent durant les films
elles cuisinent pour de bon et avec passion pour les êtres chers

elles font briller les assiettes et leur foyer
elles peinent en automne pour remplir les réserves de conserves

elles souhaitent faire l'amour et non pas des acrobaties sexuelles
elles se font toutes douceur dans les bras de l'homme aimé
elles portent le doux fardeau de la graine ensemencée
elles respectent les personnes âgées

et s'arrêtent une seconde pour caresser la tête d'un bébé
elles s'achètent des fleurs et dispensent des fleurs et des sourires

elles débordent de vraie vie,

elles sont si fortes et tellement fragiles...

 

P.S.- Note 200 de ce blog, dédicacée à la féminité, n'en déplaise à mes chers visiteurs : )

envoyée par SandraMeirelles

" You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)"

17/01/2010

Envie de romance ? C'est par là...

 

envoyée par hollywoodreams

 

 

envoyée par ImNotThere 100

Si vous avez le coeur à soupirer par ces temps neigeux, offrez-vous "Bright Star", le nouveau film de Jane Campion, histoire inspirée par la vie du poète John Keats et sa relation étrange et chaste avec sa voisine Fanny Brawne.

"He was a dreamer. She was a realist. But every word he wrote inspired the rapture of first love. "

Une rencontre d'âmes ardentes. Des accords tacites et silencieux.

Des conversations parfois surprenantes nimbées de lyrisme et d'humour.

Une complicité atteinte de l'aile de l'éternité.

Vertige de la passion exigeante d'absolu.

Dur combat entre les principes, la tête et les tripes.

http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/keats.html

15/01/2010

je ne saurais être qu'un(e) ami(e)

si longtemps que...

je te perçois à côté de moi comme si la distance était relative ainsi que le temps
tu es une personne présente et lointaine à la fois

je sens mon être intérieur vibrer et se réchauffer de ta pensée
nos âmes se sont reconnues et réjouies de se retrouver

tu me fortifies et réveilles mes énergies paralysées
avec ton sourire radieux, tes mots tendres tu amadoues mon coeur glacé

j'ai une envie folle de me purifier de mon passé dans tes bras
je brûle de te caresser et te sentir palpiter en moi

je rêve de nos corps tordus, contractés, gémissants
enlacés à leur passion envoûtante

et même si l'on reste si seuls, chacun de son côté,
j'ai l'avenir gravé dans les lignes de tes mains

non, je ne saurais être qu'un(e) ami(e)
si longtemps que tu es l'étoile qui brille dans mon ciel gris

si longtemps que toi et moi c'est pas une histoire qui prend fin au matin
si longtemps que je sens...que je n'ai jamais aimé autant

 

Pourquoi j'ai eu envie de sortir de derrière les fagots ce texte écrit à quatre mains, il y a longtemps ? La réponse est plus que prévisible. Ma vie radote. J'ai perdu un ami. Et ce n'est pas à prendre avec la légèreté du fameux cliché : "un de perdu... " Non, un ami perdu est une grande tristesse. Un pas, encore un, vers la mort dans l'âme. Je savais que j'étais maudite, mais pas à ce point. Au point de ne pouvoir garder qu'une poignée d'amis, même pas, hommes-amis je veux dire.

J'avais déjà perdu l'homme avec  qui j'écrivais ces lignes. Celui que j'avais accompagné sur le chemin d'une guérison et qui m'accompagna sur le chemin d'une cicatrisation. De là, jaillit une perle de passion, parsemée d'écueils, d'embûches, mais aussi d'une tendresse qui s'affranchit de l'espace-temps pour nous relier quelque part dans l'univers, d'un bout à l'autre de la terre. On a eu beau décider de n'être "que" amis, malgré tout bouclier, toute sagesse, ce fut un amour qui s'empara de nous. Un amour vaincu par l'éloignement, la technologie, le temps et le désenchantement.

Désormais, à défaut de pouvoir offrir un amour passion, je ne peux offrir que mon amitié. Car mon con de coeur est resté enchaîné d'une manière insensée à cet amour supraterreste qui vient et revient dans ma vie pour m'amadouer et mieux me blesser. Il n'y a rien de noble dans la détresse et je lui préfère de loin la joie, évidemment.

La joie et l'harmonie  que seule l'amitié peut procurer à ceux dont le coeur s'est refermé sur un amour en partance.

Mais les hommes n'en veulent pas, de mon amitié. Avec une seule exception (merci l'AMI ! ). 

" je te demande pardon, mais je suis tombé amoureux " m'a dit un jour monhommelointain

"  je ne saurais être qu'un ami " m'a écrit plus tard L. " je m'en veux d'essayer de t'oublier, mais je suis un très mauvais ami, il faut arrêter c'est tout. Je suis trop faible pour persévérer... "

 " il y a plus que d'amitié entre nous, laisse-toi emporter avec moi " ce furent les mots de mon latin lover

  " tu es trop jolie pour être une amie " m'a écrit récemment S.

...

J'ai imploré L. de rester dans ma vie. Mais il était usé  de porter tout seul le poids de l'amour qui l'accablait. (Pourtant c'est mon amitié qui est plus précieuse que mon amour qui, lui, me rend irrationnelle, possessive, invivable.)

 Et tous les autres d'ailleurs. J'aurais tellement aimé qu'ils y restent. Ils me grandissaient, ils remplissaient mon coeur d'émois, ils me faisaient rire, ils m'ouvraient les yeux, ils me faisaient découvrir des merveilles, des mots, des films, des musiques, me rendaient forte et fière de moi. Mon corps ne frissonnait pas de leurs caresses, mais mon esprit comblé chavirait.

 " tu es trop jolie pour être une amie "

Tu parles ! Même pas vrai. " The beauty is in the eye of the beholder".

Je n'ai jamais mendié l'amour. Mais je vous prie, mes chers amis, le peu qui me restent, de ne plus me déserter.

Je vous promets de bien m'en tenir.

Je ne ferai pas les yeux en coulisses et je n'aguiserai pas mon regard.

Je ravalerai mes rires et mes remarques coquines.

Je ne mettrai pas de lingerie ou de fringues ostentatoires.

Je maîtriserai ma déraison. J'essaierai au moins...

Je la jouerai "low profile" si c'est le cas.

Je serai consensuelle et ne ferai aucune attaque surnoise à vos sentiments.

Accordez-moi donc la présomption d'innocence et ne larguez plus les amarres !


14/01/2010

épices recherchées

Je vous le promets : seletpoivre ne vas pas virer en blog cuisine. Mais la visite récente du "Poivre de Kampot" égaré mystérieusement par ici, alors qu'il tourne la roue au Cambodge, m'a fait sourire et rappelé les recherches récentes de ceux qui atterrissent ici :

vidéo film sel et poivre

problèmes de sel

signification de je te poivre et je te sel

filles poivre et sel nues

sel poivre chouette

salière poivrière hugs

comment sortir du poivre dans une soupe

 

Peut-être aurez-vous des solutions , des réponses pour les chers visiteurs !

En attendant, n'oubliez pas de booster la vie,

de lui donner du panache et du piquant

avec une pincée de sel,

et un soupçon de poivre fût-il de Kampot !

 

Introduction au Poivre de Kampot

Au Sud du Cambodge dans la région de Kampot, des petits fermiers cultivent un poivre considéré comme l'un des meilleurs du monde. Certains fermiers cultivent le poivre de Kampot de façon biologique c'est à dire sans pesticides ni engrais chimiques. L'engrais naturel utilisé est à base de végétaux et de déchets de crabes. Le poivre de Kampot, plante grimpante, est cultivé sur des tuteurs en bois mort. De plus, afin de faciliter l'écoulement des eaux, les champs sont légèrement surélevés sur un terre-plein.

 

Historique du Poivre de Kampot

Au Cambodge, la culture du poivre est attestée depuis le XIIIème siècle. Mais c'est à partir de la fin du XIXème siècle que les poivrières connurent leur apogée. Pendant la période coloniale, le poivre d'Indochine était devenu une denrée d'importation de premier ordre. La saveur du poivre de Kampot lui a rapidement conféré le statut d'un des meilleurs poivres au monde. Les grands chefs de cuisine français l'ont adopté pour son arôme et ses saveurs uniques.

 

Toutefois, les évènements douloureux des années 70 au Cambodge ont stoppé la production de poivre de Kampot. La renaissance de la culture du poivre dans la région est récente et nous fait redécouvrir cette épice tant appréciée des grands chefs cuisiniers.

 

Les 3 poivres de Kampot (Noir, Rouge, Blanc)

Les poivres de Kampot quel que soit leur couleur rouge, blanc ou noir sont un seul et même fruit issu d'une liane: le poivrier "Piper Nigrum". La couleur du poivre évolue suivant la maturité des grains.

La baie de poivredirectement cueillie sur la liane (poivre vert) est le fruit non encore arrivé à maturité. Il est généralement servi frais ou conservé dans de la saumure.

POIVRE DE KAMPOT NOIR - baies parvenues presque à maturité, puis séchées au soleil.

POIVRE DE KAMPOT ROUGE - fruit arrivé à pleine maturité dont l'écorce devient rouge.

POIVRE DE KAMPOT BLANC - baies à pleine maturité débarrassées de leur péricarpe rouge dans l'eau, puis séchées au soleil.

                                                  http://www.kambody.com/poivredekampot.htm

 

 

 

 

Bjorn Berge - coup du coeur d'aujourd'hui.

C'est long, mais j'adore. Merci Simon !!!

12/01/2010

brèves de trottoir

1. - Voilà. Ca fait 2 euros. Parce que c'est vous.

    - Merci, Monsieur.

   - Je vous en prie. Dites-donc, elle est très jolie, la demoiselle. Comme Madame quand elle était jeune.

 

2. - Monsieur, pourriez-vous nous dire ce qui se passe ? -

   - Rien de grave. En raison d'un problème technique, le train est parti sans nous.

 

3. - Madame, voulez-vous que je vous montre les vertus de ce produit détachant ?

   - Un peu plus tard, là je suis pressée.

  - Mais je m'ennnnuiiie, moi !

 

4.  - Vous avez de beaux yeux, Madame. Voulez-vous m'épouser ?

 

5. -  Une bouteille d'Armagnac, s'il vous plaît.

   - C'est pour offrir ?

    - Non, je me régale tout seul.

 

6.  - Regarde ces jolies chaussures, j'ai trop envie de les acheter.

    - T'as acheté aussi un deuxième placard ???

 

7.  - Mais c'est incroyable, ils nous laissent attendre sans rien expliquer. J'ai des impératifs, moi !

    - Moi aussi. Je dois être au boulot demain.

    - Si c'est pour le boulot, Madame, ne vous en faites pas !