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13/03/2011

quoi encore ?

 

„Je voudrais tout d’abord vous féliciter pour votre blog et vous dire que celui-ci m’a beaucoup plu. C'est parfois futile, parfois touchant, toujours très bien écrit et bien illustré.”

Voilà ce qui m’écrit une certaine Juliette qui voudrait que je mette un lien vers je sais pas quoi... je le ferai pas d’ailleurs. Je n'aime pas les blogs à l'ouverture desquels s'affichent plein de pages de pub. A moins que ce ne soit pour la bonne cause.

Mais je le lui accorde, ce dernier temps je bascule dans le n’importe quoi, j’ai pris le party du futile avec toutes ces fêtes et le retour du printemps qui me chavirent le coeur en douce.

Alors, Juliette, désolée, ma biquette, je te mets encore une chanson anti „coup de pompe”. Exit la morosité, l’esprit négatif grâce à cette voix séduisante, intense, aux vertus euphorisantes comme le meilleur cacao.

Ca va dans tous les sens...et ça m’a fait du bien de me laisser aller à  la rêverie et à cette  promesse „I’ll be there anytime”.

C'est ainsi l'amour. On est libre à chaque moment de partir. Mais on reste.

Pour toi...

Sinon, je porte un nouveau parfum et j'ai attrapé un nouveau virus vestimentaire. Je vous raconterai !

"God knows how I adore life
When the wind turns on the shores lies another day
I cannot ask for more
When the time bell blows my heart
And I have scored a better day
Well nobody made this war of mine
And the moments that I enjoy
A place of love and mystery
I'll be there anytime
Oh mysteries of love
Where war is no more
I'll be there anytime
When the time bell blows my heart
And I have scored a better day
Well nobody made this war of mine
And the moments that I enjoy
A place of love and mystery
I'll be there anytime
Mysteries of love
Where war is no more
I'll be there anytime"
 

08/03/2011

senza la donna ?

  

Lei parla l'italiano ? Allora, ripeta per favore:

"Che cosa sarebbe l'umanità, signore, senza la donna? Sarebbe scarsa, signore, terribilmente scarsa." (Mark Twain)

P.S.- Aujourd'hui, au bahut, un collègue était mécontent : "C'est la journée de la femme et la plupart ont mis un pantalon. "

Tu parles ! Par - 3 degrés !

 

06/03/2011

andi-amo !

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Encore un mot italien que je vais religieusement ranger dans ma collection, à côté de l'"attraversiamo" offert par Elizabeth Guilbert et que Javier Bardèm et Julia Roberts se disent confiants à la fin du film "Eat, pray, love". L'histoire ne nous dit pas ce qui va arriver aux héros, ou alors dans le deuxième roman que je n'ai pas encore lu. J'espère, pour eux, qu'ils n'auront pas le sort  de Zerlina et du triste Don Giovanni qui a beau l'exhorter "Andiamo, andiamo, mio bene/ A ristora le pene/ D'un innocente amor. "

C'est ce mot qui, dans un moment de sublime révélation, pareil à celui où l'on trouve le nom de notre enfant, s'est imposé comme titre du bouquin au lancement duquel j'ai été invitée ce week-end.

Double bonheur : voir en "vrai" ma journaliste préférée et écouter, en deuxième partie, un groupe folk, musique de mon adolescence rebelle, sauvage où je prenais le train sur un coup de tête pour assister à ces concerts, une sorte de Woodstock des Carpates. On y chantait la liberté sous l'oeil vigilant de la Securitate, les espoirs, les saisons et l'amour.

" Andiamo" est issu d'un grand amour. Des deux écrivaines pour les voyages et pour les hommes qui ont laissé sur elles des empreintes indélébiles. Des événements de la signification desquels on ne se rend, souvent, pas compte qu'après coup. Un concert de Peter Gabriel, l'achat d'une paire de jeans Armani, un sms reçu depuis un Blackberry ou bien la première leçon de conduite...Une route qu'on n'a pas prise , une ombre que l'on fuit ou un fantôme qui nous hante... Tout y est et pour tous. Comme la Joconde sourit à tous ceux qui la regardent et qui la regarderont, ces deux femmes ont pris leur meilleure plume pour nous offrir des bribes d'âme et de pensées jamais éparpillées, jamais gaspillées.

Française dans l'âme comme je me plais parfois à m'appeler, je suis, ce soir-là, retombée en amour de l'italien et de ma langue aussi. Car la sève de leurs mots, et des chansons qui ont suivi, jamais elle ne me nourrirait mieux qu'en roumain. Intraduisibles les sonorités, la nostalgie, l'attente, les illusions chantées par les deux interprètes aux temps argentées, mais aux voix tout aussi envoûtantes qu'il y a vingt-cinq ans...

Attraversi-amo.

Andi-amo.

Amo, amas, amare.

Il neigeait sur ma ville lorsque j'ai quitté la somptueuse salle de l'hôtel et on s'avançait, l'âme en apesanteur, en chantant avec ma copine " În fiecare an aștept să ningă să te pot vedea/ Dacă privești, dacă asculți, dacă mai înțelegi ceva..." Avec, au bout des doigts, un désir irrépressible de dépoussiérer ma vieille guitare et de partager ces moments bercée par la tendresse et la lueur d'un amour accompli.

 

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20/02/2011

hey, oh !

Dès le matin, comme la ville est encore endormie et que la colline baigne dans les premiers rayons de soleil, ouvrir larges les fenêtres et siroter ma première tasse de thé dans mon lit, en regardant un film sous la couette ou en bouquinant... voilà un des petits plaisirs minuscules dominicaux à noter dans mon calepin...

Seulement voilà. Ce matin, à la place de ce tableau normal pour un fin de février, j'ai eu droit à ça :

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J'ai, évidemment, pensé que je pouvais plus sortir ma bagnole, qu'on allait encore patauger et que les bottes prendraient de l'eau, que mes cheveux allaient friser alors que je passe une demi-heure à les lisser, que...enfin, ça bouillonait, ça turbinait...jusqu'à ce que je me reprenne "calme-toi, Dana, calme-toi" (merci E.E.Schmitt ! ) et que je me mette à regretter le bonheur sans limites que j'éprouvais, enfant, et même plus tard, lorsque les premiers flocons se mettaient à tomber. Le monde était transfiguré et j'affectionais particulièrement le moment éphémère de l'absolu virginité de la couche de neige, avant qu'aucun passant ne s'y aventure, avant qu'aucune bagnole ne laisse traîner derrière elle deux lignes parallèles...

Ainsi, le charme était rompu, la vie recommençait, l'horloge se remettait en marche, mais ces courts instants entrouvaient les portes de l'éternité et j'en étais réconfortée.

En voilà un autre plaisir si ce n'est un regret à inscrire dans le calepin : le regard que je portais, enfant, sur le monde qui m'entourait. Tout était possible, toutes les espérances permises.

Et puis, pourquoi ne plus laisser mon esprit s'enflammer ? Pourquoi ne pas lui octroyer le droit de rêver ? En fin de compte, ce monde est  vivant, véritable, pas un décor de Truman Show, la neige, même froide, n'est que passagère et les crocus et les jacinthes  braveront bientôt l'hiver et  prendront leurs dispositions pour une floraison prochaine.

Bon, je vais sortir ma luge, mes décorations de Noël et mettre une musique requinquante, histoire de m'entraîner pour la séance de zumba de demain et de ne plus entendre le connard qui a choisi l'heure de la sieste pour jouer de la clarinette :

" Hé oh, écoutez ce que je dis
J'ai votre ...
Hé oh, écoutez ce que je dis

Plus je vois, moins je sais
Plus j'ai envie de le laisser aller hey oh

Profondément sous la couche d'un autre merveille parfaite
Là où c'est si blanche comme neige
Divisé intérieurement par un monde laissé en suspens
Et il y a nulle part où aller
Entre la couverture d'une autre merveille parfaite
Et elle est si blanche comme neige  "

Seize the day !

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14/02/2011

te iub...

Oui, je sais, je sais, les mots sont galvaudés, l’amour c’est tous les jours, ce n’est même pas une tradition roumaine, mais, franchement, ça vous dérange qu’on vous le dise et redise, allez, ça suffit de jouer les rabats-joie , toute occasion est bonne pour se rappeler que c’est lui l’énergie qui coule de l’un à l’autre, en nous reliant par un cordon ombilical invisible, c’est lui qui «  meut le ciel et les autres étoiles » , laissez-vous à sa puissance conquérante, à ses ébats brûlants, à son lot de miracles, à son alchimie foudroyante.

 

Alors, les gars, c’est vraiment si dur que ça de prononcer ces deux mots ?

A en croire les mecs qui ont réalisé le clip, «  Cele două cuvinte » ( « Les deux mots ») les hommes ne seraient pas « génétiquement structurés » pour les prononcer ! En outre, ils auraient eu, dans l’histoire, des préoccupations sérieuses : chasser, luter, inventer la roue, l’ampoule, la télé, la veste en cuir...  Mais moi je sais qu’ils peuvent surgir n’importe où, quand on s’y attend le moins, au détour d’un sentier côtier ou dans l’alcôve de la nuit.

 Quoi qu’il en soit, dès qu’on les entend, ça nous érafle le coeur et l’éveille de sa torpeur. Ils se lovent au creux du ventre et nous font vivre de plain-pied avec le merveilleux.

Ne nous laissez pas languir comme une Ophélie errante, les cheveux en bataille, chantant, jamais aussi lucide que dans sa folie : "Demain, c’est la Saint-Valentin/Debout dès les premières heures du matin./Et me voici vierge à ta fenêtre,/Pour être ta Valentine."

 

Allez ! Tous ensemble ! Te iu-besc ! 

 

13:35 Publié dans n'importe quoi | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : taxi

11/02/2011

pour Elisabeth

comme promis, je publie une des poésies de ton volume "Les mots après les autres" paru chez TheBookEdition.

C'est ma première vidéo où j'ai réuni texte, images et son, histoire de mettre à profit un stage récent, alors tu seras indulgente : )

Merci encore pour ton cadeau, il scelle ces quatre ans d'amitié virtuelle, tout en marquant  la quatrième anniversaire de ce blog dont tu as été la première commentatrice.

Les photos sont de moi et de Phileas , souvenir de nos virées en Bretagne...

03/02/2011

backstage

Avant la fin de chaque semestre, on donne l'occasion aux élèves qui n'ont pas la moyenne de passer des interros supplémentaires pour essayer d'y "remédier". Ils sont pas obligés, c'est chacun selon ses envies. Enfin bref, une élève me prie de l'examiner, elle passe au tableau, je lui donne à traduire une phrase des plus simples, genre "les roses de mon jardin sont superbes", je ne me fais aucun souci, c'est tellement simple que ça devient ridicule. Je la laisse réfléchir, une minute, deux, rien...pas un mot. Je bondis, je me lève un peu agacée  et je lui prends le marqueur des mains. A ce moment-là, je sens sa main droite trembler fort...Sans mot dire, j'écris la phrase et je l'invite à regagner sa place, alors que des ressentis et des mots se bousculent dans ma tête "connasse, tu fous la trouille aux élèves maintenant ! ". Je me souviens mes profs de roumain, d'histoire dont on apprehendait l'arrivée, des profs imbus d'eux-mêmes et qui dispensaient leurs cours interminables en dictant d'une voix monotone et sans le moindre souci pour nous, les potaches. Le pire était que l'on devait tout apprendre par coeur et réciter comme des litanies. Des profs isolés, seuls dans leur classe, avec des élèves bien sûr, mais seuls capitaines de la barque, seuls maîtres à bord après Dieu. Ils devaient penser que la classe était le lieu privé où la transmission du savoir relevait d'une sorte de messe pour laquelle un seul officiant suffisait.

Aucun échange, aucune "interactivité" (le mot n'était même pas inventé, je crois...)

Et moi donc ? J'enseigne inlassablement. Je répète à longueur d'année, depuis maintenant plus d'un quart de siècle, presque les mêmes choses. Avec le temps, avec les temps, la passion risque de s'émousser et les réformes successives tendent à niveler par le bas.

Avant, j'enseignais la littérature française. Et même si mes élèves étaient parfois à cent lieus des poèmes dont on devait repérer les synecdoques et les métonymies, même si relever différentes tonalités d'un texte les mettaient sûrement au supplice et qu'ils n'y voyaient aucun intérêt, même pas ludique, je suis persuadée que j'avais, que j'ai eu plus de chances de faire passer aussi quelques préceptes utiles, quelques vérités indispensables (de grands mots, je sais...) et que mon discours frappait leur esprit. Ce qui me paraît de plus en plus improbable à présent, avec des textes sur le chômage, sur les "modèles de base de la société française", sur l'intégration...Ils ne s'en sentent pas concernés et cela les éloigne de moi.

Je les aime pourtant. Je les aimerai. Si longtemps que je partagerai avec eux un peu de cette sensibilité adolescente. Avant que je ne bascule définitivement dans le camp des vieux cons. Car je vieillis, oui, et ils ont toujours le même âge. Leurs mots ne sont plus les miens, leur musique, leurs références culturelles, leur univers donc me semble étrange et étranger.

 En outre, l'anglais s'est imposé et le français décline. Aurai-je de nouveau, un jour, un élève qui gagne le Trophée de la Francophonie avec un essai sur les histoires des...pierres ? Quelle qualité de texte, quelle sensibilité, quelle beauté !

Au vu des regards éteints  de certains de mes élèves, des regards perdus dans le néant de leur ennui, leur aversion de l'effort, leur difficulté à se concentrer, j'ai de forts doutes.

A quoi bon apprendre, me demanderez-vous ? Pour affronter un monde hostile, violent, qui ne les motive pas, qui ne leur donnera pas à manger...Je pense aussi à tout cela. Mais (une idée qui ne peut sortir que de la tête d'un prof ? ) je ne voudrais pas pour autant qu'ils se privent de certaines chances et qu'ils ratent certaines opportunités qui, peut-être, ne se représenteront plus. J'ai aussi tendance à considérer les études comme une possible voie de salut. C'est peut-être faux, mais il me semble préférable de partir à la conquête de ce monde avec un savoir, même avec quelques diplômes en poche plutôt que les mains vides.

Et ces propos d'Iris Murdoch me réconfortent dans ma conviction :

 

" Education doesn't make you happy and nor does freedom. We don't become happy just because we are free, if we are, or because we've been educated, if we have, but because education may be the means by which we realise we are happy. It opens our eyes, our ears, tells as where delights are lurking...convinces us that there is only one freedom of any importance whatsoever : that of the mind, and gives us the assurance, the confidence, to walk the path  of our mind...our educated mind...offers."

Alors, ils m'arrive de pester, de tempêter pour qu'ils fassent plus d'efforts. Je forme pour eux et avec eux des projets qui, le plus souvent, n'ont d'autre vocation que de maintenir mes neurons à flot...

Je doute donner un jour- même si ça doit être tellement jouissif, valorisant - autant de mon temps, autant d'énergie comme la prof de "Freedom Writers"... mais j'aimerais tant libérer aussi en mes élèves des forces, des talents insoupçonnés et, par mes propos, vibrer de temps en temps à l'unisson avec eux...

En relisant cette note, je me rends compte que je m'étais laissé aller à des mots empreints plutôt de découragement. Mais ce n'était qu'un moment de cafard, de spleen vite oublié. Je sais que je continuerai de faire de mon mieux, en tout cas, et si l'on devait décerner une palme de l'assiduité, je pense que je la mériterais ! Vous remarquerez que mon entêtement n'a d'égal que mon ambition (mon orgueil ? )...Quoi qu'il en soit. Sinon, il vaudrait mieux que je m'en aille planter des choux...

25/01/2011

et hop, une cerise sur le cadeau !

Cette année pas de montre, juste un collier et un petit feu d'artifices !

Allez, soyez indulgents, je sais que la carte de France est un peu déformée là, mais on le pardonnera aux potaches pour une fois !

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22:05 Publié dans au bahut | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : u2

24/01/2011

les petits hérissons

" A la fin de la soirée, ils rentrent tous les deux en voiture, silencieux et emmurés de mépris. Puis la femme reste fermée à double clé pendant des jours. Les hommes pensent qu'elles font la gueule. Ils se trompent, elles ne font pas la gueule, elles cicatrisent de l'âme. " (Guy Carlier)

C'est ce que j'ai fait pendant tout ce temps où les mots ne sortaient plus. J'ai essayé au moins.

La tristesse ne me rend pas loquace et je ne peux pas, comme certains, passer de la case "Caïn et Abel" à la case "Rox et Roucky".

Non, ce n'est pas une argumentation sablonneuse battant fort de l'aile qui m'a cassée. Devant un tel discours ampoulé qui, à force, se meut en ronron pour finir en menaces j'ai plutôt pouffé. Il faut être totalement envoûté pour ne pas se rendre compte du ridicule de telles lamentations qui prennent comme point d'appui le titre d'une note dont le but n'était que de faire découvrir un texte riche de vérité et de bon sens. Mais bon, n'est pas Frédéric Dard qui veut !

Dans la vie tout doit être simple; les êtres sont simples, les circonstances devraient l'être aussi...alors, ces vanités me font plutôt rigoler et , selon mes humeurs, je les dénonce ou pas, car, à vrai dire, peu me chaut. On ne provoque pas si on est incapable d'encaisser ! Si, après avoir été semeuse de tempête, on endosse le rôle de l'outragé innocent !

Ce qui m'a fissurée c'est d'avoir vu un tel exercice dérisoire cautionné par des commentaires des gens qui n'ont jamais lu un mot écrit par moi, qui ne me connaissent guère et qui n'ont même pas eu , comme il se doit, la curiosité d'entendre l'autre son de la cloche.

Et puis, les autres, ceux qui m'ont souvent embrassée ici pour me débiner ailleurs. Les plus décevants.

Leurs coups sont passés entre la chair et l'os. Tant mieux ! Cela prouve que je ne suis pas une huître vide.

 Des commentaires comme des coups de poignards qui m'ont lacérée.

Stupéfaction, déception, tristesse, un cocktail amer que j'ai dû avaler.

Je ne suis pas un ange. J'ai, à mon tour, et je l'ai déjà avoué ici, déçu, chuté, merdé.

Mais pas à ce point. Jamais à ce point. Ici, j'avais baissé la garde, en espérant le terrain balisé des mauvaises réceptions et la confiance établie.

Alors, je me suis tue. J'ai besoin d'êtres qui me reposent d'exister. J'ai attendu que le bourdonnement s'éloigne et que les autres se lassent de tourner leur roue par ici. Où, de toute façon, ils ne sont plus les bienvenus.

L'autre jour, Luc Ferry racontait l'histoire des petits hérissons.

" Les humains sont comme de petits hérissons, ils ont froid et ils se rapprochent et, du coup,  dès qu'ils se rapprochent ils se piquent. "

La solution ? Entre se piquer et avoir froid ? La bonne distance. Un bâton de longueur !

Un mur d'octets contre l'incompréhension, l'hypocrisie et la mauvaise foi.

 

 

J'ai fermé les commentaires sur cette note dont le but n'était pas de faire l'âne pour avoir le son. Et puis, c'est bien prouvé, l'amitié rend lâche et mauvais critique...

J'aurais pu, oui, me taire pour de bon, mais je suis plutôt le genre à donner de la voix, quitte à déplaire ou à bousculer un monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19:06 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coups de gueule

25/11/2010

NON !

Ce matin, sur le blog d'hélène, j'apprends que c'est " la journée de la femme battue".

http://unbrindevent.vefblog.net/

Par coïncidence, j'ai écouté il y a quelques jours la chanson de Pierre Perret "Les femmes battues" , un des titres de son dernier album "La femme grillagée".

Je ne le connaissais pas. J'ai lu certaines critiques, comme d'habitude, décrié par certains, salué par d'autres.

Je salue aussi son intérêt à fustiger les  " gros bras et petites cervelles, sans omettre la responsabilité de la société (nous, hein) face à ces drames du quotidien " .

Sa révolte contre les "durs" qui mènent leur femme à coups de bâtons.

"tabassée à mort par amour..."

Il n'y a pas encore une vidéo de la chanson, mais je mets une autre, de la diva du rock, qui fut, elle aussi, pendant de longues années, victime de violences conjugales.