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06/09/2010

rencontres, y a d'la joie !

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On s'est donné rendez-vous sur le quai de cette ville jolie, coquette et tranquille, surtout en cette période de l'année.

Les jumeaux sont arrivés ensemble.  J'ai pris Louis par les mains ... et j'ai serré très fort Jeanne qui m'a murmuré "bonjour, ma Dana" avec une chaleur à embuer la rétine.

On s'est amusés de constater qu'on avait tous des mirettes bleues, ensuite j'ai pris le temps de regarder ces êtres que j'avais commencé à affectionner à travers leurs notes sur les blogs. Une complicité enchanteresse, prolongée par les mails et des lettres fignolées avec les doigts d'argent de Jeanne.

Plus tard, on a découvert la maison de Jeanne, on a fait la connaissance de son mari ( adorable ! ) et de leurs enfants auxquels j'ai dû aussi dispenser des mots qui, à mon insu, m'ont valu le titre de "reine des compliments"...

Je ne me souviens plus ce que j'ai raconté... ou alors j'ai du mal à exprimer toute cette émotion qui m'accablait...

Jeanne nous a fait goûter à tout ce qui m'avait mis l'eau à la bouche à la lecture de ses notes : verrines, fruits de mers, un plat à base de viande, délicieux et parfumé...

On était les hôtes choyés d'une famille d'une gaieté ivre et qui éveille la tendresse.

A mesure que, à la faveur d'un verre de punch, ma langue se liait, j'ai pris le plaisir de les écouter.

Louis, à l'élocution facile et dont l'intelligence n'a d'égal que sa gentillesse sans bornes. Un coeur enfantin, tendre et altruiste,  malgré cette fichue maladie qui le rattrape de temps en temps...

Jeanne aux doigts lestes, qui, presque chaque jour, nous livre des histoires qui font rire, jubiler, réfléchir, et qui, l'air de rien, bricole plein de petits miracles au quotidien.

Avec son goût pour le truculent, son don de faire surgir des images, sa façon d'envisager les choses de la vie, son incroyable empathie,  elle est, résolument, une femme du soleil. On le devine même à travers la  jovialité de sa tunique multicolore et de ses boucles d'oreilles assorties hand made.

 Tard, dans la nuit, dans le lit de la chambre d'amis, je pensais au sens du mot paradis : "jardin clotûré" ... Comme celui de cette maison, entourée par une grosse muraille qui les protège du bruit et des regards indiscrets. Une maison solide comme l'amour qui les relie et les fortifie...  

Le lendemain, après une balade en ville,  une autre surprise m'attendait. Dans le jardin public de la ville du bord de l'eau, devant le "lac aux tortues" , Virginie, la blonde cendrée à la voix suave, nous guettait , l'APN prêt à immortaliser l'arrivée des "starlettes". 

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Deux heures entre filles pour papoter à n'en plus finir et rire à gorge déployée. Le temps a filé trop vite et on a dû se séparer, avec des espoirs et des promesses de retrouvailles. J'ai senti, oui, sans exagérer, comme un lien sororal et on a, évidemment, évoqué, une autre soeur d'âme, lointaine mais si proche, notre Chriss...

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Le coeur remis d'aplomb, nous sommes partis, en fin d'après-midi,  à la rencontre d'une autre tisseuse d'histoires...

Pour entendre l'autre son de la cloche, c'est par ici... : )

 http://anecdotesdhieretdaujourdhui.hautetfort.com/archive...

http://www.lesrevesdusimorgh.net/wordpress/?p=4780

19/06/2010

post-it

Mes chers amis,

comme vous l'aurez déjà deviné, je suis partie en vadrouille. Je suis loin de chez moi, le nez au vent, la tête en friche.

J'ai donc délaissé les escarpins rouges, affûté mes ailes et mis des chaussures lestes de marche pour gambader à bride abattue vers les vacances, la chaleur, avide de renifler l'odeur tantôt âpre, tantôt doucereuse de la vie et d'en recenser des myriades de pensées et d'émotions.

Comme dirait ma marraine de blog, Sylvie Germain :

" du bon bonheur du terroir à consommer sur place".

Et sans radinerie surtout : )

Je ne manquerai néanmoins de vous envoyer de temps en temps des cartes postales. Surtout que je nourris l'espoir de croiser certains d'entre vous "en vrai" cet été, au gré de mes errances. Je vous ferai signe le moment venu...

Mon blog sera donc mis en légère hibernation pour quelques semaines, mais la porte sera toujours ouverte et vous pourrez entrer sans frapper...

Je vous remercie d'avoir été si présents et vous offre encore quelques mots de cette chère écrivaine :

" La gratitude, comme l'amitié, c'est avant tout une affaire d'amour, d'amour vêtu de modestie, de pudeur, de patience".

Je vous serre fort, à bientôt...

 

 

 

 

16/04/2010

Thelma, Louise, Dana

Vous connaissez déjà un peu mon penchant vers une approche un peu décalée de l'enseignement des langues. Hier, par exemple, je me suis servie de la chanson du groupe Indochine, "J'ai demandé à la lune", je vous l'accorde, il n'a rien de transcendant, mais on a passé un bon moment et l'accord du participe n'a plus été ressenti comme une corvée. De plus, on en a profité pour faire un peu de conversation sur l'incontournable thème de l'amour.

Conclusion : les filles ne demandent pas la lune. Les garçons ne la regardent pas, ils ont d'autres chats à fouetter.

La semaine qui touche à sa fin fut aussi riche en surprises et en cadeaux.

Un arrivé directement de Jérusalem :

 

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Un autre fignolé par les doigts d'argent de ma Jeanne (vous remarquerez, à côté de la breloque avec mon nom, comme elle connaît bien ma passion pour les petites cloches et mon addiction aux chaussures ) :

 

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Une sorte de parchemin, offert par deux anciennes élèves qui ont absolument  tenu à me revoir :
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Sur le parchemin, un de ces textes assez cliché et passe-partout, mais qui ont, quand même, le temps d'un instant, la vertu de nous rappeler pourquoi on continue sur ce chemin alors que tout semble s'effondrer autour :
"Le professeur moue l'apprentissage en aventure, la difficulté en défi et se réjouit de chaque question. "
Je me suis souvenue le livre de G.Steiner, l'un des peu d'écrivains qui possèdent trois langues maternelles et de son livre autobiographique "Errata". J'ai retenu pour vous deux de ses aphorismes. Le premier sur la relation avec les professeurs qu'il compare avec
" la représentation scénique de l'amour désintéressé"
et un deuxième sur l'essence de la vie :
" Je suis incapable de renoncer à la croyance selon laquelle les deux miracles qui motivent l'existence des mortels sont l'amour et le temps verbal futur ".
Je formule pour vous le voeu que tous les deux vous soient doux...
Tout cela pour vous dire que je vais encore déserter le blog pour quelques jours.
Au moment où je rédige cette note, Fiso et Bougrenette se dirigent vers moi. Elles doivent arriver d'un moment à l'autre.
Je leur consacrerai donc tout mon temps libre.
Vous voyez, un autre cadeau, vivant, cette fois que j'ai hâte de serrer dans mes bras...
Je vous embrasse et je vous laisse écouter cette version inouïe et rigolotte d'une chanson que beaucoup d'ados roumains et du monde entier ont apprise à l'époque : "Dragostea din tei" (L'amour des tilleuls ) . Ce n'est pas encore de saison, mais cela ne va pas tarder.
A bientôt, stay tuned  !

 

 

05/02/2010

2012

Non, je ne vais pas vous parler du célèbre film. Je l'ai vu et il ne m'a pas trop impressionnée. Enfin, beaucoup moins que d'autres comme "La Guerre des Mondes" ou "Cloverfield" .

2012 c'est le nombre des commentaires reçus sur ce blog depuis que j'ai pointé mon nez sur H&F. Comme vous le constatez, la terre ne s'est pas éventrée, les océans ne se sont pas démontés, les ciels n'ont pas tremblé dans leur indifférence.

Même le blog va continuer son voyage, à mon rythme, tantôt assidû, tantôt tellement lent, selon mes humeurs, mes ressentis, mes égarements et la géographie de ma vie.

Trois ans depuis son ouverture par mimétisme, par caprice, par envie.

Parmi les premiers commentateurs, Elisabeth qui est toujours là et que je remercie from the bottom of my heart.

Il y a trois ans, elle m'écrivait " Tu commences bien ton blog. Avec des amoureux enlacés."

La célèbre salière poivrière qu'on m'avait offerte et qui a donné le nom du blog.

Elle est toujours là. Comme ceux qui sont apparus peu de temps après. Il y en a aussi qui sont partis, que je n'ai pas su retenir, que j'ai deçus peut-être, qui n'ont plus trouvé d'intérêt à mes notes ou qui, tout simplement, ont déserté le monde des octets. Même celui qui m'a aidée à le créer m'en a remise au vent. C'est pas grave. D'autres regards, d'autres mains délicates m'ont semée, m'ont cueillie.

D'autres viendront,  d'autres s'en iront.

C'est un voyage, je vous l'ai dit.

Comme l'amour, comme la vie.

Chacun s'achemine à son rythme.

Je pensais à un cadeau pour JanSheng, celuiquimesouhaitebonnenuit. C'est lui qui a posté ce 2012ème commentaire.

Un dîner avec moi, comme les stars ? On est si loin, hélas. 

Une note sur mon blog ? Pourquoi pas ?

Mais je vais faire ma rebelle et te demander : JanSheng, que veux-tu en cadeau ?

Pour tous, en attendant, ce morceau de l'album "AMBIENTAL" du groupe roumain "Directia 5" :

Un alt fel de a spune : TE IUBESC !

Un alt fel de a spune :

MULȚUMESC !

Laissez-vous envahir par la musique tout en lisant ces mots sur l'amour et l'amitié que Léna m'a fait découvrir et qui m'ont noué les tripes ( vous me connaissez déjà : une fleur bleue, un coeur à vif qu'un rien chamboule : ))

Lettre ouverte de Julos Beaucarne :

 "Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent. Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les coeurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles... En attendant, à vous autres mes amis d'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers. Julos Nuit du 2 au 3 février"

Faire du rêve avec du vent... quel magnifique exploit !

Je vous embrasse fort...

 

 

 

envoyée par Danette222

03/10/2009

Jeanne chez moi

La semaine passée, ma boîte aux "trésors" envoyée par Jeanne m'est parvenue. Même pas la patience d'arriver jusqu'à chez moi. Assise à la terrasse d'un café, je les ai pesés, reniflés, caressés, en essayant d'en faire le lien avec tel ou tel de ses billets.

De retour chez moi, le coeur sautillant, vif, comme une giboulée de grêle,  j'ai essayé de leur trouver une place, histoire de pouvoir m'en réjouir encore et encore et de ne pas oublier que, quoi qu'il arrive, H&F m'aura permis de rencontrer des gens dont l'amitié gracieuse, invisible est prodigue en saveurs, en "vertus purificatrices".

Je t'embrasse fort, ma Jeanne , et je t'offre ces photos prises avec mon vieux  portable car j'oublie toujours d'acheter des piles : (

le grigri que va trimbaler l'un de mes sacs :

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 les chocolats dont mes amis vont se régaler aujourd'hui même :

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 une petite touche de bleu qui se marie à merveille avec le canapé et les fauteuils :

 

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 la fameuse coloquinte dotée d'esprit de contradiction !

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et, en bonus, quelques-unes  de mes cloches : )

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J'oubliais, j'en profite pour rassurer Charles, je ne suis pas unijambiste ! (je sais, y a toujours trop de câbles qui traînent chez moi )

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 P.S.- Toujours pour toi, ma Jeanne, un fragment de "notre" livre (chuuut!) :

 

" Elle aimait tellement être contre lui. Elle aurait voulu que ce moment ne s'arrête jamais. Ecouter des vieilles chansons, danser, sentir son corps contre le sien, encore et toujours. Elle était redevenue une femme. Il y avait un espace où danser à nouveau. Lentement, inexorablement, elle rentrait chez elle, dans un endroit où elle n'était jamais allée.

Il faisait chaud. L'humidité montait et on entendait des bruits de tonnerre au loin vers le sud-ouest. Les phalènes se pressaient contre le grillage, fascinés par les bougies, attirés par le feu.

Il ne faisait plus qu'un avec elle maintenant. Et elle avec lui. Elle écarta sa joue de la sienne, et le regarda de ses yeux noirs, il l'embrassa et elle lui rendit son baiser, un long baiser tendre, une longue rivière. "

 

Et Elle :

 

envoyée par kaarekjohnsen

Ajout de dernière minute, à la demande de Charles auquel je ne peux rien refuser, la chaussete orpheline qui coiffe à présent mon doudou :

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