27/01/2013
communiste dans l'âme ? non, merci !
Il a neigé. Ben oui, c'est encore l'hiver, et c'est de saison !
Des photos de paysages enneigés ont jailli de partout, accompagnées de vers, de chansons, pour faire bô. Souvent je m'amuse lorsque les gens s'affollent pour une couche fine de neige qui, d'ailleurs, fond avec les premiers rayons de soleil ; tout se bloque, commerces, avions, trains, bus scolaires.
Sur le mur virtuel d'une copine ces nouvelles chutes de neige nous ont ramenées une fois de plus vers les années estudiantines sous le communisme, des années de joies, de complicités, mais aussi de privations de toutes sortes et de gelées terribles.
Les souvenirs ont jailli de partout, de nos mémoires perverses qui, la plupart du temps ne retiennent que le bon, mais il faut peut-être retenir aussi le mal, surtout pour ne plus le répéter...
" -Les filles, vous savez combien de fois j'ai voyagé sur les marches, et une main miséricordieuse me tenait par l'épaule ou par le col ! Les gens s'entassaient près de la porte, et au milieu c'était désert, car tous avaient peur de ne plus pouvoir descendre, les chauffeurs ne voulaient pas attendre. Alors ceux qui avaient un pied dedans, n'osaient plus y mettre le deuxième. Vous vous souvenez l'eau congelée dans les bouteilles le matin et la directrice du foyer qui passait les matins vérifier si on n'avait pas utilisé quelque appareil pour se réchauffer - comment on l'aurait pu vu que les prises étaient scotchées ?
-Moi, je me souviens le manteau de soldat qu'on devait enfiler chaque jeudi, et Dani qui criait : "ça me pique !", à chaque fois que j'essayais de l'affubler de cet hideux vêtement. quelle boue en été, dans laquelle on nous faisait patauger lors des instructions ! Et N. qui a dit "merci" au commandant lors de son avancement !
- Mais elle devait dire quoi ?
- Je sers ma patrie !
- Et à la cantine, le poisson océanique avec la tête et la queue, déguelasse, accompagné de patates "nature' ( à moitié pelées, à moitié cuites)
-Le chef , ma foi, avec son gros bide et qui servait les étudiants comme on devait servir les condamnés. Parfois des cendres de son éternelle cigarette tombaient dans les marmites. Beurk !
-Bon, les filles, pour nous rattraper, je vous invite chez moi. J'ai des fruits de mer, des médaillons de saumon et un vin capiteux qui nous fera oublier toutes ces horreurs du communisme , c'te peste ! "
Alors, communiste dans l'âme ? Même pas en rêve.
Seulement voilà. "Ils" ont travaillé efficacement et à long terme et l'abêtissement a eu lieu en masse. (G.Liiceanu). Et, peu à peu, après s'être fait "tout petits", ils ont ressorti leurs têtes du sable, ont ouvert des banques, ont brigué des chaînes de télévision, ont fondé des partis, sont entrés au Parlement, sont devenus ministres et ont de nouveau fait entendre leur sale gueule. Parce que le peuple roumain, longtemps éduqué dans l'esprit du kitsch nationaliste est désormais insensible à l'immoralité, hélas.
"Il lui importe peu que bon nombre de ceux qui se pavanent maintenant sur scène ne sont rien d'autre que les éructations et vomissements d'une période révolue. " (G.Liiceanu)
13:16 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : communisme, hiver, liiceanu, orwell, la ferme des animaux
03/02/2010
winter lady
C'est décidé : je ressemble beaucoup à mon pays ! Une femme des paradoxes dans le pays des paradoxes.
La preuve : j'ai peur de rouler en ville, et me voilà en pleine montagne, sans chaînes, bien évidemment, dans la neige et le brouillard, suite à un de mes choix coup de tête :
envoyée par Hereinmyhead 102
19:55 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : vacances, hiver, gourmandise, vidéo
11/01/2010
c'est de saison...dixit Jeanne
Je sais...en ce moment vous devez être nombreux à détester le blanc ( avions ratés, routes impratiquables, rendez-vous annulés, connexions perdues etc. et dans le désordre).
Mais Jeanne nous a invités à sortir nos APN pour quelques clichés blancs et j'en profite pour faire d'une pierre deux coups, voire trois : lui faire plaisir, vous embarquer à retardement dans mon périple toulou-zen et vous inciter, peut-être, à savourer l'hiver.
A Toulouse, à part festoyer et associer plaisir des yeux et de la table, j'ai fait du lèche-vitrine:
ou bien je me suis laissé envelopper dans la pluie des lumières :
13:03 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : voyages, hiver, blanc, fêtes, vidéo
11/12/2007
Lille
Je viens d'apprendre qu'à Lille, quand arrive l'hiver, l'air sent les marrons à 2 euros le cornet et la guimave fondue.
Et dès que l'on installe le marché de Noël et que l'on entend des noëls ( en anglais ! ), les gens s'accrochent, font des pirouettes, bougent dans un rythme hallucinant.
Alors toi, si tu veux être de " quelque part " , tu dois arrêter de te soucier de tes bottines en cuir et de tes diodes .
Il pleut, il gronde ? On s' en fout.
Ferme ton parapluie pour une fois !
Histoire d'opposer au mauvais temps ton sourire craquant !
: )
Moby- It's raining again
21:05 Publié dans Rencontres | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Lille, hiver, fêtes, vidéo
27/03/2007
Saisons et légendes
07:11 Publié dans légendes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : légendes, Roumanie, printemps, hiver, saisons
16/03/2007
Femme... perce-neige
Chaque printemps je te regarde sous une lumière nouvelle : la lumière d'une année qui s'est écoulée.
Car pour moi, l'année commence avec toi. Et la fascination que j'éprouve en te regardant s'affranchit des limites des sentiments humains.
De toutes les "fleurs", tu es la seule qui fait frémir mon âme ! Toi, plus fraîche, plus rayonnante d'un printemps à l'autre, symbole permanent de ce lent retour à la vie de toute la nature.
Comme il fut long cet hiver ! Et l'attente... plus longue encore ! Tu m'as manquée, je t'ai cherchée dans chaque trace de mes pas , j'ai arpenté la terre pour te retrouver et toi, tu es apparue quand je ne t'attendais plus. J'ai laissé la fenêtre ouverte pour toi et les vitres commençaient à givrer de tant d'hivers d'attentes.
Et tu t'es montrée enfin, plus vivante, plus belle que jamais, symphonie de non-dits, mélodie des ailes et sourire.
Ne brise pas la douceur qui m'enveloppe en te regardant, laisse-moi te chérir, t'admirer, te respirer , laisse-moi lire chacun de tes pétales qui s'ouvre à peine, ne me dis pas que tu veux me laisser seul jusqu'au prochain printemps !
Je suis si bien avec toi ! Même si j'ai parfois du mal à t'appréhender, c'est une douce souffrance et je revis de t'avoir retrouvée. Je ne m'appartiens plus, je suis immatériel et je t'offre mon âme.
Un pétale... deux pétales... Me voilà fleur à tes côtés.
Qui remercier pour ce miracle ? Le soleil ? Le vent ? Le printemps ? Le perce-neige ?
18:32 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amour, printemps, saisons, fleurs, hiver