14/02/2011
te iub...
Oui, je sais, je sais, les mots sont galvaudés, l’amour c’est tous les jours, ce n’est même pas une tradition roumaine, mais, franchement, ça vous dérange qu’on vous le dise et redise, allez, ça suffit de jouer les rabats-joie , toute occasion est bonne pour se rappeler que c’est lui l’énergie qui coule de l’un à l’autre, en nous reliant par un cordon ombilical invisible, c’est lui qui « meut le ciel et les autres étoiles » , laissez-vous à sa puissance conquérante, à ses ébats brûlants, à son lot de miracles, à son alchimie foudroyante.
Alors, les gars, c’est vraiment si dur que ça de prononcer ces deux mots ?
A en croire les mecs qui ont réalisé le clip, « Cele două cuvinte » ( « Les deux mots ») les hommes ne seraient pas « génétiquement structurés » pour les prononcer ! En outre, ils auraient eu, dans l’histoire, des préoccupations sérieuses : chasser, luter, inventer la roue, l’ampoule, la télé, la veste en cuir... Mais moi je sais qu’ils peuvent surgir n’importe où, quand on s’y attend le moins, au détour d’un sentier côtier ou dans l’alcôve de la nuit.
Quoi qu’il en soit, dès qu’on les entend, ça nous érafle le coeur et l’éveille de sa torpeur. Ils se lovent au creux du ventre et nous font vivre de plain-pied avec le merveilleux.
Ne nous laissez pas languir comme une Ophélie errante, les cheveux en bataille, chantant, jamais aussi lucide que dans sa folie : "Demain, c’est la Saint-Valentin/Debout dès les premières heures du matin./Et me voici vierge à ta fenêtre,/Pour être ta Valentine."
Allez ! Tous ensemble ! Te iu-besc !
13:35 Publié dans n'importe quoi | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : taxi
01/07/2007
Tu ne peux pas
Tu ne peux pas me construire un coin de paradis
Et le déserter comme un cambrioleur,sans prévenir,
Tu ne peux pas ignorer ma présence
dire de venir et ne jamais le faire
oublier mon anniversaire et me laisser seule a Noël.
"Quelqu'un , avant toi, était expert en ces trucs-là" .
Tu ne peux pas neiger dans mes
cheveux l'hiver d'une âme glacée.
Ou détourner ton regard en me voyant passer.
"Quelqu'un a déjà fait tout ça, bien longtemps avant toi".
Tu pourrais, par contre, m'embrasser
et frissonner comme un peuplier dénudé.
M'abriter au coeur de ton aiselle
et rendre heureux mes seins
creuser dans mon corps des sentiers de désir
qui se répondent et s'attisent
entendre le cri de mon émoi, de mon plaisir
et m'abreuver de tes baisers comme d'un précieux elixire.
Tu pourrais être mon echappée vers l'infini
et me compter les étoiles quand j'ai du mal à m'endormir.
Tu pourrais colorer mes rêves éveillés
Tu pourrais, tout simplement, m'aimer
T'asseoir à côté de moi
Et rester. Comme il se doit.
Taxi- Cineva înaintea ta
11:00 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blog, écriture, amour, désamour, vidéo, Taxi