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18/04/2009

Encore un... ?!

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Rassurez-vous, il ne s'agit ni d'une nouvelle montre ni d'un nouveau collier cette fois-ci. Mais d'un autre cher visiteur venu d'ailleurs qui a bravé les préjugés et les craintes par rapport à la Roumanie et auquel j'ai ouvert ma porte et mes bras.  Pour lui, j'ai dépoussiéré mon vieux cahier de recettes et j'ai craquelé le vernis de mes ongles. Je me suis octroyé des pauses pour lui dévoiler des coins et des recoins de mon environnement. Il a longuement humé le printemps roumain et savouré le bouquet des vins de la région  et le piquant de mes "pickles".

Il n'a peut-être pas tout aimé. La Roumanie reste, quoi qu'il en soit, un pays des paradoxes. Mais le brillant de ses yeux, avant de partir, en disait long sur cette rencontre avec l'âme roumaine.

C'est qui le suivant ?

 

«  Le regret, c’est le manque de ce qui n’a pas eu lieu. La nostalgie, c’est le manque de ce qui a eu lieu. Et la gratitude, c’est la joie de ce qui a eu lieu, c’est le souvenir de ce qu’on a vécu. » André Comte-Sponville, 2005

 

 

 

 

 

 

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11/04/2009

sign me out

" Ils ont dit : " Tu es devenu fou à cause de celle que tu aimes. "

 J'ai dit: "La saveur de la vie n'est que pour les fous. "

Je sais. Je radote avec cette idée de folie, mais cette capacité à l'émerveillement et mon coeur qui fait autant de boucan, m'empêchent d'être sage. Je préfère le désorde à la routine, les accents aigus aux accents circonflexes qui ne me font aucun effet.  En Nouvelle Zélande, je me retrouvais  plutôt sur les rochers recevant les écumes furieuses de la mer tasmanienne, que sur une plage de l'Océan Pacifique. J'aurais regardé pendant des heures les "garnets", ces oiseaux étranges qui vivent "in the edge of the wind". Le vent, mon bel amant, j'avais tellement envie parfois qu'il m'emporte loin de cette île!

Je divague...

Je vais vous laisser vous reposer de moi un certain temps. Mon corps bouillone et je suis affammée.

D'amour et de vacances.

De printemps et de sens.

A bientôt. Et je vous souhaite de belles fêtes enveloppées de lumière.

 

 

05/04/2009

J'y crois. Encore et Toujours

Je suis superstitieuse. Pas au point de faire demi-tour lorsque je croise un chat noir, mais je lui envoie pourtant une pensée négative. J'évite de partir en voyage le mardi, bien que j'aie pris l'avion un mardi 13. Pour conjurer le sort peut-être, pour me prouver que c'est juste des croyances d'un passé révolu. Chez nous, à la campagne surtout, on ne lave pas le linge le samedi, on enduit les portes d'ail la nuit de la Saint-Andreï pour que les vampires ne puissent pas entrer, on ne travaille pas le dimanche en disant que "même l'herbe ne pousse pas. "

Mais d'ici jusqu'à nous envisager comme des gens du Moyen Age vivant dans l'ignorance c'est une grave erreur et un manque de respect affligeant. De quel droit nous appelle-t-on des "pigs-croyants", "des grenouilles de bénitier faisant des génuflexions devant les autels"? C'est de l'humour? Désolée, plutôt du sarcasme. Il y a une limite à tout. Et cette limite est imposée par l'humanité qu'on devrait porter en soi et par le respect pour autrui.

Je prends la liberté de me taire lorsqu'on m'accuse moi, injustement. Surtout si l'adversaire ne mérite pas que je sorte l'épée. Mais cela me hérisse qu'on se moque de mon peuple tellement éprouvé dans son histoire et, plus récemment, par la peste rouge. Où étaient-ils, tous ces donneurs de leçons lorsque, pendant le communisme on nous interdisait le sapin de Noël et les oeufs de Pâques, on démolissait nos églises, on emprisonnait les intellectuels de marque de mon pays pour la faute d'avoir lu Cioran et pour le crime de croire en Dieu? Ah bon, il n'y avait pas Internet à l'époque! C'est tellement facile de se rebeller confortablement assis dans son fauteuil.

Comment peut-on prôner la tolérance et prendre en dérision les gens pour leur foi? Je ne me permettrais jamais de le faire. Lorsque j'habitais en Nouvelle Zélande, je cotôyais des gens de toutes les religions. Ils respectaient mon jeûne, je respectais leur ramadan ou leurs "fasting days". Ils préparaient même des plats pour moi pendant le Carême. J'ai rarement reçu autant d'humanité que parmi ces gens exilés dans un pays pas trop accueillant, malgré les sourires affichés à chaque pas.

On peut, bien sûr, avoir son opinion et l'exprimer d'une manière décente. Sans arrogance et sans mépris. Mais qu'on se mette systématiquement à se moquer, c'est decevant. Cela me rappelle les fidèles au parti communiste qui obligeaient les profs à donner des cours "d'éducation athéiste".

Dans son "Journal du bonheur", Nicolae Steinhardt identifie trois solutions pour  s'évader d'un univers concentrionnaire: celle de Soljenitine (la mort consentie, assumée, anticipée, provoquée), celle de Zinoviev (le buffon du roi Lear, le loup de la Fontaine, l'enfant candide du conte d'Andersen), et enfin, celle de Churchill ( le courage doublé d'une euphorie sans limites ). Le secret de ceux qui n'acceptent pas le vide totalitaire c'est qu'ils aiment la vie au détriment de la mort. Et la mort ce n'est que Lui qui l'a vaincue. Voilà donc, une quatrième solution, mystique, celle de la foi.

 Je ne vous parlerai pas de ma foi. C'est trop intime. Je vous dirai seulement que je suis foncièrement et discrètement croyante. De même que mes collègues, un florilège de femmes superbes, intelligentes et émancipées. Et si jamais vous me rendez visite, je vous emmènerai voir des monastères parsemés autour de ma petite ville. Les Roumains, placés au carrefour des chemins de la géographie et de l'histoire, n'ont pas eu la vocation des cathédrales. C'est l'une des raisons, je crois, pour laquelle on n'est pas pris de vertige devant leurs murailles comme devant les tours gothiques. A défaut d'ériger des colosses qui caressent les nues, ils s'en sont remis aux sommets des montagnes.

C'est dans cette foi et dans cet environnement béni que je puise mon équilibre, ma douceur et mon harmonie.

Je me suis interrogé à plusieurs reprises sur l'utilité de ce blog apparu par caprice, par mimétisme.  Je ne suis pas Française, je n'ai pas le don de l'écriture, on m'a même reproché de n'avoir aucun sens de l'humour. J'ai aujourd'hui trouvé la réponse.

J'écris parce que vous avez besoin de moi. Je suis votre différence.

 

 

03/04/2009

recherche

Quelqu'un est tombé sur mon blog en tapant :"tu dors sur la lune". Cela m'a fait sourire, d'autant plus qu'en l'attente des nouveaux meubles, je dors sur un matelas posé à même le plancher. La chambre est presque vide pour l'instant. Mais je te sens venir. Le fil qui nous relie s'est mis à vibrer...Comme j'ai hâte de me glisser sous ta peau, de nager dans ton sang, de te caresser avec la volupté d'un aveugle. On s'embrassera, comme tu me l'as promis, au huitième jour, " le jour où tout sera calme et serein comme mon sourire, comme la pause de Dieu à la pré-éternité enceinte du Big-Bang".

 

29/03/2009

coq ou chouette ?

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C'est avec ces mots qu'il y a quatre ans, par une nuit de printemps, celui qui allait devenir "monhommelointain" est entré dans ma vie. Comme dirait Kundera, cette nuit-là, les hasards se sont rejoints "comme les oiseaux sur les épaules de Saint François d'Assise."

 Par un hasard? Non, par un bonheur. Depuis cette rencontre virtuelle, cet amour plus fort que la réalité, cette amitié précieuse ne cessent de me tirer vers le haut. Je l'aime pour son dévouement, pour sa foi infinie et inconditionnelle. Un homme-lumière. Il est mon chevalier protecteur qui fait pousser des rêves au bout de mes ailes. Bien qu'il ait fui le pays à cause de moi, bien que j'aie refusé de le joindre cet été par fidélité à une histoire déchiquetée, il est toujours là, comme il avait promis.

La nuit, je pense à lui qui regarde un autre ciel piqué d'autres étoiles et à ses mains de soie qui prodiguent plutôt des soins que des caresses. C'est sa volonté. Et personne n'a le droit d'éteindre le feu en lui. Ni les cyniques, ni les envieux, ni même une femme aux prunelles pétillantes.

Un être humain, certes, mais dont la vie se joue à l'échelle grandiose du risque et du courage.

Si on me demandait ce que Dieu à créé pour moi le huitième jour je lui répondrais sans hésiter:

"Mon amour supraterrestre. Mon K. Monhommelointain."

P.S.- I Love You

  

 

 

28/03/2009

true colour

Dans un salon d'hôpital, une femme soigne son mari malade avec un dévouement infini, elle a mis sa vie entre parenthèses pour lui re-apprendre à manger, à parler, à marcher. Chaque mot- une victoire qu'elle annonce fière à ses enfants qui, eux, n'ont que les larmes pour l'aider. Un pas, encore un. Il y a des pas qui sont plus lourds que les autres.

Dans un autre pays, dans une salle d'opération, un grand soliste rock roumain et sa femme qui lui a fait don d' un morceau de son foie. Avant l'intervention, elle aurait murmuré aux docteurs :"Dites à mon mari que je l'aime." Même pas besoin de le dire au fait, son acte est plus parlant que tous les mots inconsistents, éthérés.

Au boulot, une collègue raconte qu'elle vit grâce à son mari qui lui a fait offert un de ses reins.

Elle lui a donné trois enfants.

Il purifie son sang.

Voilà la couleur de l'amour.

P.S.- I Love You

Dire Straits- Romeo and Juliet

11:38 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : amour, vidéo, dire straits

28/01/2009

Cap ou pas cap ?

" Etait-il capable de quelque folie? Par amour, par passion?

" Je ne suis pas fou, moi", disait-il.

   Elle lui répondait: "C'est dommage. "

The Magic Numbers- Undecided

 

 

26/01/2009

Encore un collier ?!

Photo024.jpgNon. Plusieurs cette fois :) A croire qu'une étrange complicité s'était  créée entre mes amis et la chère Jeanne.

Mais il y a eu aussi mon parfum préféré, enfin, l'un d'entre eux, des produits de beauté qui m'ont doucement ramenée vers mon âge-"anti-gravity eye lift cream" : ( -, des fringues et le superbe bouquet de roses offert par mes élèves.

Donc samedi je me suis mise au fourneau. Avec une joie de vivre que j'avais cru perdue au plus profond de moi, j'ai redécouvert cette "arte d'arrangiarsi " dont parlent les Italiens, et qui consiste dans l'art de transformer quelques ingrédients simples en festin et une poignée d'amis en festival.

Enfin, pas si simples que ça les ingrédients! Française dans l'âme , Roumaine de souche, j'ai mélangé des arômes et des saveurs, des épices et des couleurs. Du pâté délicat avec une bonne roulade de porc campagnarde (oui, dans mon enfance j'arpentais nu-pieds les collines chez mes grands-parents et je buvais l'eau au creux de la main!) , des salades bigarrées, du Tiramisu et du gâteau au caramel (là, j'ai triché un peu ).

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J'ai souri lorsqu'une collègue m'a demandé les yeux écarquillés " C'est toi qui as tout préparé ? Tu cuisines, Dana ?" "Oui, ça m'arrive : ) " Même avec ces petits doigts presque  toujours vernis de rouge.

Je vous assure que plusieurs fois dans la soirée j'avais les yeux embués de larmes heureuses! Je ne trouve pas d'autres mots pour le dire que cette expression tellement française :" aimer bien". Ni beaucoup, ni à la folie, juste comme il faut.

J'oubliais...à partir d'hier je ne suis plus une femme de vent et de sable. J'ai enfin trouvé ma place! Quelque part, assez loin mais pas trop quand même, il y a une superbe paire de...pantoufles de diva en noubouk et cuir qui attendent leur maîtresse.

Mais comme je suis plutôt une femme d'extérieur, je vais m'offrir les bottes grises dont je rêve depuis long time ago. Car qui peut m'aimer le mieux si ce n'est moi ?

                                                                          

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10/01/2009

Just like movies

Don Corleone n'est pas mort!

Aujourd'hui, en regardant les infos, j'ai entendu Poutine prononcer l'une des plus célèbres répliques de l'histoire du cinéma:

"I'm going to make him an offer he can't refuse."

Cette fois-ci "him" c'était la Roumanie à laquelle il proposait de vendre tout le gaz dont l'Ukraine a besoin pour une année entière. Il nous autorise même de le revendre à...l'Ukraine.

Je ne sais pas si on peut lui faire confiance, 50 ans de domination nous ont appris à avoir des réserves.

J'ai fui son sourire complice et son regard lourd-de-signification et je suis tombée sur un film de 2007, envers lequel les critiques n'ont guère été indulgents, mais, par le froid qu'il fait,  je le préfère  aux salades des politiciens. C'est bon de faire couler un peu de passion dans ses veines, même par procuration.

En plus, il convient à merveille à mon état d'amoureuse transie : )

" After 53 years, 7 months and 11 days and nights, my heart was at last fullfilled.

And I've discovered ,to my joy, that it is Love not dead that it has no limits. "

 

 

 

00:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poutine, marquez, vidéo, amour, blog

08/01/2009

Douce et tendre...

 

"Je vous présente, pour ceux qui ne la connaissent pas, la douce et tendre Dana. Roumaine au français impeccable, chaque mot qu'elle adresse est une caresse, un baiser. Ses interventions ne sont que générosité et gentillesse et, comme moi, elle offre de la musique. Sa sensibilité à fleur de peau m'émeut chaque jour davantage, elle a la grâce des belles âmes, à faire rougir de jalousie les prétendus poètes lorsqu'elle attache ses ailes et cultive un jardin d'oubli. Certaines nuits, les rayons de lune viennent frapper aux carreaux de ses fenêtres pour bercer sa solitude d'une blanche lumière.
Toujours, quand je la lis, j'ai envie de la serrer fort dans mes bras.
Souvent, quand je la lis, je souris, même sous la pluie.
Et aujourd'hui, quand je l'ai lue, j'ai eu envie d'emprunter ses mots qui disent si bien mes pensées.
 
Elle a les yeux grands ouverts, Dana, et si elle sourit à la neige elle n'oublie pas pour autant le sang qui couvre d'autres terres. Elle espère toujours, Dana. Croit en l'amour, la beauté, toutes ces choses démodées et pourtant nécessaires au combat quotidien, quel qu'il soit. Son coeur qui parfois pleure ne l'empêche jamais d'entendre les rires et les cris qui résonnent ailleurs. Elle se cache parfois, par sagesse, avec noblesse, elle accorde pudeur à ses souffrances. Elle vient toujours les bras ouverts et le sourire aux lèvres. Ne prend jamais sans donner auparavant. Une reine, oui.
 
J'aime l'idée qu'elle existe.
Elle, et d'autres bien sûr. Ces Hommes que j'aime et qui cultivent mon jardin d'espoir : ce qui fait parfois la beauté de ce monde."
 

Difficile de te répondre, ma belle M.,  sans frôler le pathétique et l'eau de rose. Les lieux communs, les clichés.

Un tel cadeau effraie un peu, car on a peur de ne pas en être à la hauteur.

Douce et tendre, tu dis. Mais si égoïste, si irrationnelle et orgueilleuse, tellement decevante parfois.

Dans le "réel", de même que dans cet espace virtuel, j'ai déserté au moins deux êtres exceptionnels, deux femmes qui m'ont offert de leur temps, de leur affection et qui ont rendu un long exile plus supportable.

J'ai beau inventer de fausses excuses pour me justifier. Une nuit d'insomnie, par quelques clicks, j'ai coupé les ponts avec tout ce qui rendait trop présent un passé trop pesant.

 Les remords ne serviraient à rien. "What is done is done et cannot be undone." disait le lion Aslan. Je caresse seulement l'espoir de ne plus blesser, de ne plus répéter la même erreur.

Je n'ai pas réussi mes amours. Pas encore. Comme je vous ai prévenus, 2009 sera l'année du Bachert !

Mais je vais m'appliquer à parfaire cette amitié dont on me comble ici. Je compte sur vous pour la mériter.

Moquez-vous si mon discours s'avère cabotin!

Décelez le mensonge et flairez  la trahison avant même que je ne la commette!

Ne me permettez pas de vendre mon âme pour un "je t'aime"!

Ne me laissez pas couler dans l'ennui et m'aigrir comme un vin de mauvais cru!

Je l'ai déjà dit, je le répète encore: je n'ai pas le don de l'écriture. Sans vos mots, sans les livres, les films, les musiques et la vie autour de moi rien ne sortirait de mon imagination. Je prends et je mélange tout dans le creuset de mon coeur. J'oublie même parfois les guillemets, au risque d'être accusée de "pomper".

Comment te remercier ma belle M., ma "codega"  pour le parfum de ton existence et pour cet état de grâce que tu fais circuler de toi à moi?

Quoi t'offrir en retour ?

Une tasse de thé à la canelle peut-être, accompagnée de petits gâteaux que je pétrirai de mes mains. Je crois que tu y sentiras tout ce que les mots sont incapables de raconter.

Je t'embrasse, M. , " you are so beautiful, so fucking beautiful" (pour me rattraper un peu de cette sacrée douceur! )