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06/04/2010

géographiquement vôtre

J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur d'avoir paraphrasé le titre de la fameuse chanson de Léo pour mes élucubrations, mais je n'ai pas trouvé mieux en ce jour de vacances après deux jours fériés ; )

 

J'en profite, comme d'habitude, pour lire et tenir la promesse que je me suis faite : au moins un film par jour, j'ai un grand retard à rattraper (vingt ans presque ! ).

L'autre jour, je sors un titre au hasard, "The Brothers Bloom" ( "Une arnaque presque parfaite" ) :

"Deux frères sont spécialisés dans les arnaques de haut vol. Rien n’est impossible pour eux et les mises en scènes sont toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Lorsqu’ils s’attaquent à une riche héritière excentrique, ils ne se doutent pas qu’ils vont avoir à faire à une charmante manipulatrice qui cache bien son jeu. "

Mark Ruffalo et surtout le cher Adrien Brody, ça doit le faire. Je les suis dans leurs chausses-trappes et fausses pistes aux quatre coins du monde... A un moment donné ils s'envolent pour New Jersey . Je regarde, j'en reviens pas. Arrêt sur l'image. Retour. Play. Non, je rêve pas. Le fameux château de Peleș s'est déplacé en Amérique. Ou alors c'est l'Amérique qui est passée chez nous. Mon grand-père me racontait qu'après la deuxième guerre mondiale, beaucoup de vieux attendaient les Américains pour les délivrer de la peste rouge. Et voilà qu'elle arrive enfin. Avec ses missiles, avec son junk-food et  avec ses acteurs et réalisateurs.

 

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 Le château, situé près de Sinaïa, fut la résidence secondaire de l'ancienne famille royale, le roi Carol Ier et son épouse Elisabeth. A présent ils est revenu à son successeur, le roi Mihaï de Roumanie et la reine Anna. Roi sans pays et sans couronne, évidemment. Comme moi.

Je continue le visionnement, l'action se déplace en Russie. Seulement voilà, je reconnais le Casino du bord de la mer Noire, à Constanța. Et puis on s'étonne lorsqu'en entendant un Roumain parler français on s'exclame : "Oh, le joli accent slave ! "

 

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Je me souviens avoir déjà râlé lorsque l'on avait réalisé "Dracula" en ...Transylvanie, un pays qui n'avait rien à voir avec la Roumanie (alors que c'est une contrée de mon pays), et dont les habitants portaient des vetêments ringards comme les gitans et chantaient des musiques hongroises. Ou alors un autre navet , "La femme de l'ambassadeur" ou un truc pareil, qui présentait des femmes roumaines recouvertes de "batiks" que même ma grand-mère n'aurait jamais mis et enveloppées  dans des pardessus noir et gris et qui s'avançaient d'une manière titubante et peureuse.
Je demanderais juste à ces réalisateurs un peu plus de savoir, un peu plus de souci de documentation et de rigueur, un peu plus d'honnêteté intellectuelle. Car, de nos jours,  les Roumains possèdent presque tous une télé, une lecteur DVD et le sens critique qui, apparemment, leur fait défaut.
Bon, assez râlé, je fais juste une petite exception pour "Cold Mountain" filmé, lui-aussi, dans nos parages.
Parce que... Jude Law...
Et parce que... une histoire d'amour à tout épreuve...
Et parce que... le directeur de la photographie ne s'est servi que des sources naturelles de lumière (soleil, lune, bougies, feu et lampes à huile) ce qui m'a bien captivée à l'époque.

 

Je vous embrasse depuis mon Amérique des Carpates. Mais ne vous attendez pas à ce que je vous offre des hamburgers et du Coca-Cola si vous passez  ! Chez nous, on ne rigole pas à table, la preuve, ce petit repas offert hier par une de mes copines.

Bon appétit !

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18/02/2010

du sel...sans poivre :)

J'ai profité des derniers jours de vacances pour soigner un peu "ma" rhinite. C'est une sacrée maladie, "on en meurt pas, mais on meurt avec", comme disait Cioran.

De plus, c'est dérangeant pour les autres. On est tranquille, et soudainement on se met à renifler, car les narines se bouchent et on ne peut plus respirer. Parfois, les gens se retournent dans la rue pour voir si je pleure ou juste pour me toiser d'un regard désapprobateur. Je n'en ai rencontré que très peu qui soient indulgents avec moi : )

Enfin, bref, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis entrée au ventre de la terre, dans une ancienne mine désaffectée et transformée en saline aux vertus thérapeutiques. Elle se trouve à 10 km. de ma ville, au pied d'une belle colline.

Le sel de la saline Ocnele Mari était naguère transporté pour les turcs jusqu'au Danube, avec des canots appellés "nevretzi" sur la rivière de l'Olt. Plus tard, la saline valaque aurait été englobée, avec deux-trois autres, dans les enclaves magyares sur le territoire roumain.

Je m'égare...tout à fait mon genre.

Le coeur un peu serré et les narines frissonantes, je découvris  donc avec étonnement cet univers étrange où l'on peut se balader à son aise, car la saline s'étend sur plusieurs km.

On peut s'y attabler pour manger et zoner sur le net :

 

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il y a des coins scintillants de partout pour les zamoureux :
 
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des terrains de foot :
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une petite église :
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une salle de projection :

 

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J'y ai même déniché mon costume pour le prochain carnaval :
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 Le silence n'est troublé, les jours ouvrables, que par une musique en sourdine et le murmure de telle ou telle source jonchée de nénuphares. En regardant les cristaux de sel, je me suis rappelée, le coeur apaisé (et la rhinite aussi ), quelques mots de Brâncuşi (encore lui ): 

"C’est la joie qui m’a toujours soutenu. Je n’ai jamais été un révolté. Je trouvais normal tout ce qui m’arrivait, tout était comme il sied. Même la souffrance je la trouve inévitable, nécessaire. Ce sont les souffrances qui m’ont modelé. Les gens sont pareils aux diamants des mines. Pour se mettre en valeur, ils doivent se frotter contre la vie tout comme à la suite du frottement on obtient l’éclat des diamants exquis."

 

  

07/09/2009

Roumanie: Terre de Contrastes

Destination méconnue, la Roumanie est encore peu prisée par la grande majorité des touristes européens.
Pourtant, j'imagine que ceux qui ont le cœur de s'y aventurer découvrent
,
tout comme moi, un pays accueillant dont la beauté reste souvent insoupçonnée.

Et pour l'apprécier pleinement, la meilleure des choses à faire à votre arrivée est d'oublier les clich
é
s et idées reçues véhiculés par les médias occidentaux. Il ne vous reste plus maintenant qu'à vous laisser adopter par cette terre de contrastes alliant tradition et modernité.

Premier aperçu et destination incontournable du pays : Bucarest.
Cette ville se révèle être incroyablement différente d'une rue à l'autre. D'un côté la vue de "l'architecture communiste" aux immeubles décrépis datant de l'ère Ceausescu, imposante, triste et dégradée.
De l'autre, la présence d'un patrimoine culturel éclectique et impressionnant avec ses magnifiques églises, ses musées, ses places chargées d’histoire et bien entendu le centre historique de la capitale (qui bénéficie actuellement d'une importante restauration) et ses vieux quartiers pittoresques à ne surtout pas manquer. Une véritable mosaïque culturelle qui contribue à la richesse de la ville.

 

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Sur les routes roumaines, il n’est pas exeptionnel de croiser des charrettes tirées par des chevaux, celles-ci côtoyant les Dacia, les gros 4x4 et autres berlines de marque allemande omniprésentes qui caractérisent la présence des „nouveaux riches”. En Roumanie, la classe moyenne est manquante mais l'économie du pays connaît une croissance des plus élevées et la vue des nombreux chantiers disséminés sur la totalité de notre parcours soulignent le dynamisme bouillonnant que connaît le pays.

Nous voici arrivés à Rîmnicu Vîlcea, ville pleine de couleurs (comme souvent en Roumanie).

 

 

La commune est entourée de collines où il fait bon s’y promener au crépuscule avec comme unique source de lumière la lueur d’une pleine lune éclatante. 

 

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Impossible pour un habitant de cette ville de se balader, de flâner gentiment sans s'arrêter à chaque coin de rue pour échanger quelques mots et sourires... Surtout quand il enseigne dans l'un des plus prestigieux lycée de la ville.

 

L’Olténie posséde quelques petits trésors, notamment une multitude de monastères perchés en haut des montagnes. Quelques heures de marche à travers la forêt vous permettront d’atteindre le monastère de Stănișoara (où les prêtres jadis taillaient leurs cellules dans la paroi rocheuse), véritable havre de paix, repos et tranquilité.

 

 

 

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Călimănești et ses eaux thermales aux vertus thérapeutiques valent également le détour. Napoleon III les appréciait et faisait venir de l’eau de cette station jusqu’à Paris !

A une centaine de kilomètres de là vous ne pourrez qu’apprécier la ville de Sibiu, cité médievale au charme inouï (capitale européenne de la culture 2007) si toutefois un déluge tombé du ciel ne viendra pas écourter votre visite.

 

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Vous l’aurez compris, si vous voulez être dépaysés et plonger dans une culture riche, n'hésitez pas, allez en Roumanie. Vous ne serez pas déçus.

Elle regorge de trésors et autres paysages magnifiques dont j'aurai, je l’espère, le privilège d’en découvrir d’autres facettes lors d’un prochain voyage...

 

 

 

J'ai laissé parler lhommequiapportelesommeil, cela nous changera de mon eau de rose habituel  le temps que je ravale mes larmes. Au risque de decevoir certains de mes fidèles lecteurs, il n'est pas mon amant, mais un très très cher ami. Cela ne m'empêche de détester ces départs, ces séparations qui, depuis toute jeune, ont marqué mes débuts de septembre, en m'éloignant de ceux que j'aime à 50 km. à l'heure...

 

 

09/06/2009

rire (3)

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Je vous avais déjà dit que la Roumanie est le pays des paradoxes.  Elle a donné Dan Puric, Emil Cioran, Eugène Ionesco, Constantin Brâncusi, pour ne citer que ceux que vous connaissez, mais aussi ces spécialistes de pacotille. Ce n'est pas étonnant alors pourquoi on n'a que 400 km. d'autoroute, dont les 5 derniers ont été construits en 4 ans!
Pour continuer dans le rire jaune, un passage du livre que je m'efforce de finir pour avoir des sujets communs de discussion avec mes élèves:
" Selon la légende, un missionaire chrétien, Le Père Marcus, aurait chassé tous les vampires de Volterra il y a mille cinq cent ans. L'histoire nous dit qu'il a été martyrisé en Roumanie d'où il avait aussi essayé de les chasser. Ce sont, sûrement des conneries- en réalité il n'a jamais quitté la ville. Mais c'est de là que proviennent certaines supersitions- la croix et l'ail. Le Père Marcus les a utilisés avec succès. "
Cette Stéphanie Mayer, mériterait bien qu'on l'enferme ici et qu'on l'oblige à acheter tous ces trucs kitsch qui nourrirraient peut-être son imagination:
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Baudelaire, je crois, disait que "Dieu préserve ceux qu'il aime des lectures inutiles". Ca m'apprendra à délaisser les livres qui s'empilent sur mon bureau au profit de best-sellers pour young people.
Je n'ai qu'une excuse, voire deux, la canicule qui engloue un peu mon cerveau et l'avant-goût des vacances, temps de la décompression et de la flemmardise.
Mais, je vous rassure, mes élèves déconnectent eux-aussi. Difficile de capter, rien que trente minutes, leur attention. Et de me rendre compte à quel point mes questions doivent parfois leur sembler étranges Quel sentiment Julien peut-il ressentir à ce moment-là pour Madame de Rênal ? Peut-être me prennent-ils pour une attardée?
 Voilà ce que j'ai confisqué aujourd'hui pendant le cours :
  
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et ça aussi:
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Vivement vendredi que l'on emprunte, chacun de son côté, les chemins et les sentiers du temps retrouvé de la liberté, vécu au ralenti.

02/05/2009

Merci l'Allemagne, merci la France !

Hier soir, lors d'un débat télévisé, on a demandé à un piètre respectable homme politique s'il y avait au moins un secteur en Roumanie qui résistait à la crise.

-Oui, la Logan !

Et cela, grâce aux Allemands et aux Français qui, par certains programmes, sont encouragés à acheter notre voiture nationale, l'ancienne Dacia relookée.

Vous me connaissez déjà, un rien me suffit pour me plonger des années en arrière. Ces années de disette où, avec S., écolos à notre insu, on vendait les pots et les bouteilles en verre vides pour nous acheter des livres. Où, faute de télé, on passait le temps avec les amis ou  dans le balcon à regarder les "fenêtres de Dieu" (j'aime cette expression de Kundera pour désigner le ciel ). Où, les soirs d'hiver, comme il y avait très peu de chauffage et que l'on coupait aussi l'électricité on était obligés de se blottir l'un contre l'autre, de s'égarer l'un dans l'autre. Que d'enfants ont été conçus par ces temps de crise, par ces temps d'amour! On avait droit à une seule voiture par famille, pire, à un seul permis de conduire par famille. Et quand bien même on possédait une voiture, l'essence manquait.

Lorsque je conduisais une vieille voiture automatique sur des routes presque désertes à Auckland, je me laissais en proie au tourbillon des pensées, au souvenir des compromissions et aux ambitions vaniteuses. Et puis, du parking au boulot, mes pas paresseux longeant les rues m'inscrivaient dans ma routine quotidienne. Quelle ville sorcière que celle de A. ! Elle me donnait toujours l'illusion de l'ubiquité, surtout cette rue piétonne, ma préférée, parsemée de petits cafés et de crêperies dont les noms m'attiraient comme un aimant. "Café Bonjour", " Le Petit Bouchon"... j'avais envie de me déchausser et de piétiner ces pierres, ces distances qui me séparaient de l'homme que j'aimais. Parfois, dans un embouteillage, je faisais même mon petit cinéma: la femme rompue qui écoute de la musique planante, la tête appuyée contre le volant.

Aujourd'hui, je regarde par la fenêtre cette  belle Mégane récupérée chez mon père et que j'ose pas conduire. J'ai perdu mes réflexes. Le lévier de vitesse m'effraie, le frein n'en fait qu'à sa tête, l'embrayage est mon pire ennemi. Impossible de rouler la main posée sur le genou de l'autre, impossible de lui caresser la nuque pendant ! Seul avantage: l'esprit qui n'a plus le temps de vagabonder, piégé comme il est par le traffic.

Vivement que je me trouve un moniteur doué et , surtout, très patient. Sinon, par la crise qui coure, il ne me reste que l'amour.

Bob Sinclair- Love Generation

 

18/04/2009

Encore un... ?!

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Rassurez-vous, il ne s'agit ni d'une nouvelle montre ni d'un nouveau collier cette fois-ci. Mais d'un autre cher visiteur venu d'ailleurs qui a bravé les préjugés et les craintes par rapport à la Roumanie et auquel j'ai ouvert ma porte et mes bras.  Pour lui, j'ai dépoussiéré mon vieux cahier de recettes et j'ai craquelé le vernis de mes ongles. Je me suis octroyé des pauses pour lui dévoiler des coins et des recoins de mon environnement. Il a longuement humé le printemps roumain et savouré le bouquet des vins de la région  et le piquant de mes "pickles".

Il n'a peut-être pas tout aimé. La Roumanie reste, quoi qu'il en soit, un pays des paradoxes. Mais le brillant de ses yeux, avant de partir, en disait long sur cette rencontre avec l'âme roumaine.

C'est qui le suivant ?

 

«  Le regret, c’est le manque de ce qui n’a pas eu lieu. La nostalgie, c’est le manque de ce qui a eu lieu. Et la gratitude, c’est la joie de ce qui a eu lieu, c’est le souvenir de ce qu’on a vécu. » André Comte-Sponville, 2005

 

 

 

 

 

 

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04/02/2008

Buna ziua

Pas mal la prononciation du Président Sarkozy lorsqu'il a salué la garde d'honneur.

Il nous a rendu visite aujourd'hui pour un contrat de partenariat.

Un passage éclair, une complicité parfaite et pas du tout étonnante entre lui et le nôtre.

La même énergie débordante, la même attitude détendue,

le même silence lorsqu'on leur pose des questions incommodes.

Seule différence : M. Sarkozy a demandé un PIEDESTAL pour s'adresser aux parlementaires.

Malgré les talons, il ne se sentait pas à la hauteur ?

Un discours rassurant, car il nous a déclaré que la France était  " une amie fidèle de la Roumanie, qu'elle ne trahira jamais . "

En d'autres mots, La France et la Roumanie " c'est du sérieux " ; )

Bon, je vous laisse, j'ai trois examens cette semaine et ça aussi c'est du sérieux.


LOUISE ATTAQUE

 

30/05/2007

Triomphe roumain à Cannes

« Le jury du 60ème festival de Cannes a décerné dimanche, le 27 mai 2007 au soir, la Palme d’or au film roumain 4 luni, 3 săptămâni si 2 zile ( 4 mois, 3 semaines et 2 jours ) , en tête d’un cinéma qui braque résolument les projecteurs sur le cinéma d’auteur le plus exigeant. » écrit Le Monde aujourd’hui.

Le jeune réalisateur, Cristian Mungiu était déjà un peu connu pour son film précédent, Occident présenté en 2002 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs .

Un « petit cinéaste » d’ un « petit pays » réalise avec un « maigre budget » un film émouvant, réaliste, cru sur un avortement interdit pendant le régime communiste.  

 J’ai vécu la réalité des années 70- 90 pendant lesquelles les femmes mouraient chaque jour chez elles ou dans des hôpitaux pour avoir recouru à des faux médecins, à des sages femmes , à des remèdes et pratiques parfois barbares qui les aident à avorter.

 Elles couraient en fait, un double risque : celui de mourir et celui d’être emprisonnées par la Securitate.

 Avec ce film on remonte dans le Bucarest de l’année 1987.

 Les avortement étaient interdits .

Les pilules contraceptives inexistantes.

Les privations de toutes sortes et la déprime omniprésentes.

 A tout cela s’ajoute l’absurdité d’un univers concentrationnaire, caractéristique d’une société « socialiste multilatérallement développée » .

 L’obligation du citoyen de toujours se justifier pour quoi que ce soit, devant les « autorités » , dans un climat d’infinie suspicion.

Cristian Mungiu n’affuble pas son récit d’hystérie ou de faux dramatisme.

C’est plutôt une étude/ analyse  de l’amitié et de la vie quotidienne mise en scène avec pureté et honnêteté.

En ce qui me concerne, je suis, à cette époque de ma vie, de tout mon être contre l'avortement et, si on me demandait mon opinion, je conseillerais toute jeune fille ou femme de donner la vie.

Et le film non plus, n'en plaide pas. Le cinéaste ne fait que présenter la situation d'une femme  soumise aux préjugés et à l'hypocrisie de l'ancien régime.

 4 mois, 3 semaines et 2 jours  sera présenté en soirée d’ouverture du Festival international du film « Transilvania » qui va commencer le 1er juin à Cluj – Napoca .

 

La vidéo de la cérémonie ici :

 

http://www.tvr.ro/articol.php?id=8319&c=99

 

12/05/2007

Eurovision 2007

Ce soir, la finale. La Roumanie sera représentée par le groupe TODOMONDO.

Une chanson que certains considèrent nulle, que d'autres apprécient et espèrent même une place sur le podium.

Enfin, peu importe, si longtemps que

" everywhere around the world

I love you it means the same "

TODOMONDO - Liubi, liubi, I love you

Personnellement, j'aurais aimé que ce soit Andra qui gagne la finale roumaine. Mais bon, vous savez tous ce qui arrive lorsque tout le monde a le droit de vote !

 

ANDRA & SIMPLU - Dracula my love

Allez, je vous laisse, je vais zieuter. Et que le meilleur (  ? ) gagne.

27/03/2007

Saisons et légendes

                                                          
La légende dit que le Soleil et le Froid sont tombés amoureux d'une belle fille du pays et , puisqu'elle ne voulait pas d'eux, ils avaient promis tous les deux de l'enlever le premier jour du printemps. Pour se protéger, la fille a mis ce jour - là , autour du cou,  deux fils de laine, un blanc et un rouge, le premier symbole du froid et de la neige, le deuxième , du soleil.
                                             
Depuis, le jour du premier mars, toutes les femmes roumaines portent au revers une petite médaille accrochée à un fil rouge et blanc. Pour célébrer la victoire  du mal sur le bien, du printemps sur l'hiver. Et pour préserver la santé, la jeunesse et la beauté.
                            
                            
                             
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