29/05/2010
esmeralda
Au cas où vous ne le sauriez pas, ksénia a l'habitude de donner des noms à ses plantes. C'est ce qu'elle vient de faire aussi pour ce bégonia qu'on m'a gentiment offert sans savoir que je suis une serial flower killer et j'ai pensé vous le montrer, car j'ai moi-même marre d'ouvrir le blog et de tomber sur le manteau sel et poivre.
Qui déferle dans mes veines
Qui cause ma déraison
Ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai
Sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai
Sans qu'un remords ne me vienne "
Il reste comme un endroit un peu mou dans la poitrine qui nous sauve de l’anémie de l’ âme et de la cécité sentimentale.
Non, je n'ai pas été taguée en rouge, mais je ne peux pas finir cette note sans vous recommander de toutes mes forces le visionnement de "Inglorious Basterds". Un film qui m'a émue et m'a secouée. Et d'où certaines vérités surgissent encore d'un certain humour. Des mots justes, simples, forts.
Une magnifique Esmeralda des temps modernes incarnée par Mélanie Laurent joue à la vie à la mort...
http://www.youtube.com/watch?v=IBk0-43GIdY
Sans oublier le personnage censé être négatif, mais qui m'a fait succomber à son charme... Si c'est vrai que Tarantino est un fétichiste des pieds, C.Waltz réussit merveilleusement à le transmettre. La scène où il enlève la chaussure de Diane Kruger a éveillé mon instinct de joueuse et je me suis ruée vers mon placard histoire d'en sortir une paire de souliers ( ?) rouges, avec, dans mes oreilles, la voix embrumée de C.W. " If the shoe fits, you must wear it ".
C'est vrai, il manquait son genou pour recevoir mon pied. Mais n'est pas Cendrillon qui veut, hélas !
21:25 Publié dans parfums de vie | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : movie, inglorious basterds, david bowie, esmeralda, tarantino, printemps
06/03/2010
atchoum !
Comme j'ai recensé au moins quatre "rhiniteuses" à cause du pollen (Chriss, Jeanne, Bérangère, Elisabeth) , je vous mets un lien vers le rhinohorn, un "truc" assez rigolo comme forme, destiné au lavage du nez, et qui, d'après les spécialistes norvégiens, en plus de calmer les allérgies, réveille et rafraîchit l'esprit.
«Le lavage du nez avec de l'eau tiède et salée desencombre et nettoie le nez en douceur. C'est un geste simple sans effets indésirables.
Le lavage du nez s'est montré très efficace dans la prévention et les soins de la sinusite et constitue également un complément très utile dans les soins des sinusites chroniques.
Très souvent les personnes allergiques aux pollens et aux poussières voient leur gęne diminuée en se lavant le nez avec de l'eau salée.»
Pour lire le mode d'emploi c'est par là :
http://www.phyto-perles.com/prg/prodView.asp?idproduct=386
http://www.yogaprosess.com/france/
Je sais que la neige des peuplieurs vous fera bientôt souffir. Pour l'instant, j'en suis épargnée, ce matin les arbres de ma colline étaient recouverts de blanc, ce qui n'est pas pour me déplaire, si longtemps que chez moi il fait chaud et que j'accompagne cette matinée d'un peu de rock et d'un thé asiatique ( c'est la faute à Bérangère qui m'a emmenée hier en voyage et a fait éveiller mes rêves d'Orient.)
Sinon, être prof en Roumanie en début du mois de mars, c'est un peu cela (c'est un peu risqué d'offrir tous ces pots à une serial flower killer ! Je fais de mon mieux, mais je vois déjà pâlir la dernière...) :
10:19 Publié dans n'importe quoi, n'importe quoi | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : rhinite, allergie, rhinohorn, printemps
01/03/2010
c'est tag, docteur?
Bonjour mes chers amis, merci de vous avoir inquiété, ici, ailleurs, désolée de ne pas avoir eu la force de répondre à vos commentaires, je le ferai plus tard, là je me prépare à aller au taf, je vais mieux en ce moment, ce n'est pas un rhume, c'est encore un de ces boulets que je vais probablement traîner jusqu'à la fin, mais ce n'est pas la peine de s'apesantir sur l'impossible, pour l'instant ça va, je "gère", j'essaie de dédramatiser, mon corps rebelle me sert encore bien, même si je refuse médocs, toubibs, vaccins, analyses, j'aime pas. Mais comme je maîtrise comme personne l'art de tomber malade pendant le week-end ou les vacances, le rétablissement se fait plus vite.
Enfin, bref, positivons, la maladie a cela de bon qu'elle permet de perdre vite fait les deux-trois kilos en plus, qu'elle nous ramène à l'essentiel surtout, pendant ces journées passées loin du brouhaha quotidien et plutôt clouée au lit, j'ai pris le temps d'écouter "mes" musiques, de rêver, de réflechir, de lire dans le moments de répit vos mots et penseés, c'est vrai, la vie est parfois chahutée par de petits troublions, mais il y a des événements qui viennent magnifier des journées autrement anodines. De plus, on est dorloté, choyé, on te prépare de petits plats légers, comme dans l'enfance,on te parle d'une petite voix suave : ), on t'appelle juste pour te demander "ça va mieux aujourd'hui ?" Et on soupire d'aise, on reprend du poil de la bête et on se démène pour s'en sortir.
Je pensais hier au tag de Chriss, ma fleur de l'îlet, "7 choses sur une île déserte", elle a si bien répondu, tout prévu, que je serais prête à l'y accompagner pour une semaine ou deux. Pas plus. A force d'avoir vécu sur une île, pas déserte,non, mais loin de mon amour, de ma famille, de mes amis, de mon chez moi, j'ai failli perdre mes repères et je sais que je ne serais plus jamais tentée de recommencer. Never say never ? Il faut l'avoir vécu pour s'en rendre compte.
Je vais vous decevoir peut-être, mais je suis une citadine incorrigible, volage et futile, j'ai besoin de sorties, d'un minimum de clinquant, je suis pétrie de désirs, assoiffée de rencontres, d'expériences, je raffole de ces coups de fils qui mettent du peps dans les journées, de ces complicités et ces accoitances essentielles, vitales. De mes moments avec mes copines, où l'on envoie tout valdinguer pour prendre du bon temps et s'éclater.
Avec qui je partagerais mon lit, ma vie sur une île déserte ?
Contre quel torse mince et musclé reposerait ma tête ?
Qui m'envelopperait d'un de ces regards qui me font scintiller de partout ?
A qui je lirais des passages de mes livres préférés et ferais écouter des morceaux coup de coeur ?
Qui me tiendrait la main lorsque je crapahuterais sur les rochers ?
A qui j'offrirais quelque fruit exotique déniché lors d'une balade ?
Avec qui je m'extasierais devant un paysage qui s'offrirait au détour d'une falaise escarpée ?
Avec qui j'écouterais le bruit des vagues et le frissonnement du vent dans les feuilles ?
Avec qui je regarderais les jours décliner et le soleil s'éteindre dans l'océan ?
Avec qui je referais le monde en sirotant une tasse de thé et en grignotant de petits gâteaux ?
Non, je suis terrifiée à l'idée de devoir un jour vivre dans l'isolement.
Je me nourris d'amour et d'amitié. Sans cela, je m'étiolerais, je déperirais.
Alors, de grâce, ne m'envoyez pas sur une île déserte. Quelque pathétique que cela puisse paraître, je perds le goût du tout si partage il n'y a point.
Passez plutôt, si vous avez le temps et l'envie, me voir ici, dans mon petit coin accueillant avec vue sur la colline.
En attendant, je vous offre, selon la tradition roumaine, ces petits pendantifs que l'on accroche au revers ou au poignet au début du mois de mars, pour nous préserver du froid, du mal et du mauvais oeil : )
Je vous embrasse.
11:48 Publié dans parfums de vie | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : amour, mărțișor, 1 martie, primăvara, printemps
22/03/2009
pas devant l'écran
Tiens, tiens, te revoilà! Je savais que tu allais revenir. Dès que ça commence à sentir le printemps, tu te mets à frémir. C'était quoi encore? La grisaille? Ton collègue hypocondriaque? Ou bien t'étais voir ailleurs si le ciel était plus clément? Ne t'avais-je pas maintes fois dit de ne plus courir les boutiques pendant les soldes, de toute façon tu tombes toujours sur le truc le plus cher de tout le bazar . De ne plus lire les conneries de Beigbéder sur les amours sans durée, tu sais bien que tu couriras à ta perte la prochaine fois, ton sourire béat affiché sur ta frimousse. Je sais que les larmes te vont bien, mais il faut pas exagérer, bon sang! Y en a marre de tes chansons désolantes et dures, de tes gamineries. Allez, arrête de faire ton Ariane, regarde plutôt ce printemps généreux qui dispense un si joli soleil . Au fait, pourquoi tu as déserté nos rendez-vous quotidiens, pourquoi tu n'as pas répondu à mes messages? Je n'ai pas pu. Tu parles! Et ces tâches d'encre sur tes doigts?
P.S.- Tu m'as manqué.
Radiohead- Creep
14:04 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : printemps, humeurs, vidéo, radiohead
04/04/2008
April
Je passe vite fait déposer quelques pensées, sinon je risque de me retrouver dans " trêve de blogs " chez ma chère B. : )
Mais j'ai une excuse : une fois de plus je respire l'ivresse des couleurs parfumées au milieu des villes où j'erre.
Des villes de plus en plus suffoquantes où palpite néanmoins un coeur vert de printemps.
Des souvenirs d'enfance et d'adolescence reviennent à la surface.
Pour donner le poids de l'éternité à des instants éphémères.
et quelques photos pour vous prouver que je vous suis fidèle même dans mes silences...
21:12 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : printemps, amour, vidéo, cat stevens
27/03/2007
Saisons et légendes
07:11 Publié dans légendes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : légendes, Roumanie, printemps, hiver, saisons
21/03/2007
Blanc
Tudor Gheorghe- Primavara ( Printemps)
Il devrait être là... mais alors qu'ici il pleut par giboulées sur ce décor jaune- rose- blanc, j'apprends que la France se pare du blanc de la neige.
Chez nous on l'appelle " la neige des agneaux". Elle ne tient qu'une journée, elle tombe seulement pour nous raviver un peu.
Blanc douceur, bénédiction,
foi, promesse, espoir , purification,
équilibre et paix,
Blanc vitalité et maternité,
pétale, aile, ange, page froissée,
petite perle née d'une blessure cicatrisée
Blanc du jour qui se lève vainqueur de la nuit
qui s'achève
délivrance, naissance, re- naissance
Blanc. Comme le silence.
Le groupe roumain Directia 5 :
"Obsesia"
19:50 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, neige, silence, blanc
16/03/2007
Femme... perce-neige
Chaque printemps je te regarde sous une lumière nouvelle : la lumière d'une année qui s'est écoulée.
Car pour moi, l'année commence avec toi. Et la fascination que j'éprouve en te regardant s'affranchit des limites des sentiments humains.
De toutes les "fleurs", tu es la seule qui fait frémir mon âme ! Toi, plus fraîche, plus rayonnante d'un printemps à l'autre, symbole permanent de ce lent retour à la vie de toute la nature.
Comme il fut long cet hiver ! Et l'attente... plus longue encore ! Tu m'as manquée, je t'ai cherchée dans chaque trace de mes pas , j'ai arpenté la terre pour te retrouver et toi, tu es apparue quand je ne t'attendais plus. J'ai laissé la fenêtre ouverte pour toi et les vitres commençaient à givrer de tant d'hivers d'attentes.
Et tu t'es montrée enfin, plus vivante, plus belle que jamais, symphonie de non-dits, mélodie des ailes et sourire.
Ne brise pas la douceur qui m'enveloppe en te regardant, laisse-moi te chérir, t'admirer, te respirer , laisse-moi lire chacun de tes pétales qui s'ouvre à peine, ne me dis pas que tu veux me laisser seul jusqu'au prochain printemps !
Je suis si bien avec toi ! Même si j'ai parfois du mal à t'appréhender, c'est une douce souffrance et je revis de t'avoir retrouvée. Je ne m'appartiens plus, je suis immatériel et je t'offre mon âme.
Un pétale... deux pétales... Me voilà fleur à tes côtés.
Qui remercier pour ce miracle ? Le soleil ? Le vent ? Le printemps ? Le perce-neige ?
18:32 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amour, printemps, saisons, fleurs, hiver
14/03/2007
Un printemps avec moi
Depuis presque deux années, mes saisons étaient mélangées et j'avais un peu de mal à les vivre .
Je ne m'y retrouvais plus. Je les voyais venir , mais c'était comme si j'étais absente.
C'est pourquoi , cette promesse d'un printemps si proche que la nature me fait, me donne de l'élan et fait frissonner mon âme.
Il montre le bout de son nez au coeur d'un hiver qui n'en est pas un. Les jours s'étirent imperceptiblement et la lumière s'égaie. Les fenêtres s'ouvrent pour accueillir le vent parfumé et le soleil.
Je vais bientôt pouvoir flâner sur les collines, m'enivrer des odeurs de la terre et des arbres.
Les mimosas se couvrent de grappes jaunes... Les jacinthes sur mon bureau exhalent de délicats parfums.
Bientôt les premières jonquilles, bientôt l'odeur des lilas et la neige des peupliers au- dessus de la ville.
Le soleil brille dehors même s'il fait encore frais. Il brille dans mon coeur aussi car il est quoi en fait , le printemps, sinon un état d'esprit ?
Voilà autant de raisons de se réjouir. Quoi qu'il arrive.
15:10 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : saisons, parfums, printemps, joie