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18/11/2012

de fil en aiguille

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Chers vous tous,

Il y a si longtemps !

Par paresse, par lâcheté, par renoncement, par lassitude, par manque d'envie ?

Pourquoi ? Je ne le sais pas très bien moi-même; ou si, mais je préfère le taire. 

Car, comme disait mon cher F.Dard, "depuis le temps que l'on se pratique, on a fini par bien se connaître,

l'univers on se l'est enfin mis au point, et on a une façon bien à nous, maintenant, de se parler et de se comprendre".

Mais ce qui est le plus important, c'est la constance avec laquelle certains de vous m'écriviez, me faisiez signe pour me dire que vous étiez plus forts que mes sileces, que mon éloignement de cet espace n'affectait pas la tendresse que vous gardez pour moi, que vous ne vous résigniez pas à m'oublier, certes, FB a facilité aussi une autre forme de contact, moins élaboré, mais pas moins vrai pour autant. 

Admirables amis ! Par cette force, par cette patiente obstination, cette inépuisable indulgence qui presque toujours me fait défaut. J'ai l'air d'une égoïste par rapport à toutes ces marques où j'ai puisé un grand réconfort, engourdie comme je l'étais dans une douce torpeur. Moi qui redoute l'isolement, l'incommunication ! J'ai la trouille de sombrer dans l'abîme de mes propres pensées au point de ne plus ressentir le besoin de les partager

Il est vrai que les blogs déclinent. Du moins, c'est mon ressenti. Certains de vous ont changé de maison, de ville, de vie. Ont abandonné leur blog pour ressurgir ailleurs. Quand un blogueur se tait, je préfère l'imaginer heureux, épanoui. J'avoue, dans cet espace dit virtuel, c'est, paradoxalement, l'assiduité qui m'effraie, pas le silence. Surtout si  je le devine comblé. 

Moi-même, quand j'aurai fini cette note, je n'aurai rien dit ou si peu. Il n'importe. Les mots, de nouveau, auront des ailes de "mon écorce à votre coeur". 



18/03/2010

oups...I did it again !

Breaknews : pour mes amis blogueurs de OB,  je ne peux plus, pour l'instant,  vous laisser des comms depuis chez moi, tout se bloque dès que je clique sur le lien.

Un nettoyage de printemps s'impose !

Après que j'irai mieux. Vous allez me prendre pour une abrutie, mais j'ai encore attrapé froid, comme je suis pas discipliné, "ce qui fait mon charme" (Merci Ed  : ) ) c'est en plein milieu de la semaine cette fois-ci !

Sinon, une élève m'a apprise hier , pendant que l'on parlait gastronomie et convivialité, qu'aux Etats Unis, lorsque l'on demande le sel on reçoit aussi le poivre, car on considère que " salt and pepper are married and they travel together".

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Je vous embrasse et  vous laisse écouter cette chanson de Lôlô (du groupe Lôlô sy ny tariny) , ami croisé sur le net et qui, il y a quatre-cinq ans, a abandonné son métier d'ingénieur pour se re-consacrer à sa passion : la musique.

 

 

22/02/2010

questions existentielles

Il y a de telles questions qui, apparemment, turlupinent certains de mes visiteurs.

Je vous les soumets, peut-être auriez-vous les réponses, histoire de mettre un terme à leur tourment  :

- Sel bénit, quoi faire ?

- Médaille de saint et de sainte, quoi faire ?

- Quel était le prix du poivre à la Renaissance ?

- Comment faire du sel aux épices ?

- Que voir en Roumanie ? ( là, je vais m'en charger )

- Comment faire taire un coq ?

Je vous embrasse, seize your day !

 

10:50 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : blog, recherches, vidéo

05/02/2010

2012

Non, je ne vais pas vous parler du célèbre film. Je l'ai vu et il ne m'a pas trop impressionnée. Enfin, beaucoup moins que d'autres comme "La Guerre des Mondes" ou "Cloverfield" .

2012 c'est le nombre des commentaires reçus sur ce blog depuis que j'ai pointé mon nez sur H&F. Comme vous le constatez, la terre ne s'est pas éventrée, les océans ne se sont pas démontés, les ciels n'ont pas tremblé dans leur indifférence.

Même le blog va continuer son voyage, à mon rythme, tantôt assidû, tantôt tellement lent, selon mes humeurs, mes ressentis, mes égarements et la géographie de ma vie.

Trois ans depuis son ouverture par mimétisme, par caprice, par envie.

Parmi les premiers commentateurs, Elisabeth qui est toujours là et que je remercie from the bottom of my heart.

Il y a trois ans, elle m'écrivait " Tu commences bien ton blog. Avec des amoureux enlacés."

La célèbre salière poivrière qu'on m'avait offerte et qui a donné le nom du blog.

Elle est toujours là. Comme ceux qui sont apparus peu de temps après. Il y en a aussi qui sont partis, que je n'ai pas su retenir, que j'ai deçus peut-être, qui n'ont plus trouvé d'intérêt à mes notes ou qui, tout simplement, ont déserté le monde des octets. Même celui qui m'a aidée à le créer m'en a remise au vent. C'est pas grave. D'autres regards, d'autres mains délicates m'ont semée, m'ont cueillie.

D'autres viendront,  d'autres s'en iront.

C'est un voyage, je vous l'ai dit.

Comme l'amour, comme la vie.

Chacun s'achemine à son rythme.

Je pensais à un cadeau pour JanSheng, celuiquimesouhaitebonnenuit. C'est lui qui a posté ce 2012ème commentaire.

Un dîner avec moi, comme les stars ? On est si loin, hélas. 

Une note sur mon blog ? Pourquoi pas ?

Mais je vais faire ma rebelle et te demander : JanSheng, que veux-tu en cadeau ?

Pour tous, en attendant, ce morceau de l'album "AMBIENTAL" du groupe roumain "Directia 5" :

Un alt fel de a spune : TE IUBESC !

Un alt fel de a spune :

MULȚUMESC !

Laissez-vous envahir par la musique tout en lisant ces mots sur l'amour et l'amitié que Léna m'a fait découvrir et qui m'ont noué les tripes ( vous me connaissez déjà : une fleur bleue, un coeur à vif qu'un rien chamboule : ))

Lettre ouverte de Julos Beaucarne :

 "Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent. Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les coeurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles... En attendant, à vous autres mes amis d'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers. Julos Nuit du 2 au 3 février"

Faire du rêve avec du vent... quel magnifique exploit !

Je vous embrasse fort...

 

 

 

envoyée par Danette222

12/10/2009

think up !

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Aujourd'hui j'ai fait écrire à mes élèves des déclarations d'amour. Avec lesquelles on a, par la suite, édifié un mur des sentiments. Incomplet encore, il y a toujours des retardataires... Vous devez nous trouver bien naïfs, enfin, plutôt moi...Mais on se protège comme l'on peut! A part cela, j'ai toujours eu un réel attachement à des choses futiles.
J'ai bien conscience que ma vie est assez facile, tandis que d'autres, ici et là, tout près ou tout loin de moi, sont en butte à mille dificultés.
La Roumanie est morose, bien que les températures soient douces, anormalement élevées pour la saison. Oui, il paraît que le temps reste le seul à faire des efforts et le vase est sur le point de déborder.
Une journée de grève des budgetaires est passée inaperçue. On ne peut pas, comme les cheminots, paralyser les routes. Les enseignants ne produisent que de la matière grise. Une denrée de peu de prix!
On nous menace de l'augmentation de la T.V.A. Les rues, les boulevards sont éventrés par des travaux interminables et les tilleuls ont perdu leurs feuilles d'un coup, ce jaune si doux que j'adore.
La monnaie nationale décline vaincue par un euro de plus en plus fort.
On assiste, avec effarement, au dévelloppement des nouvelles formes d'incivisme et des comportements affligeants. On pourrait en faire des thèmes de débat avec les élèves...Maigre consolation.
La campagne électorale, soporifique, pour les présidentielles l'emporte sur les problèmes des gens. Une foule de candidats, un désert d'idées...Nous sortons d'un quinquennat agité et le prochain s'annonce encore plus mouvementé.
Deux ministres de l'Education en huit mois et chacun éprouve le besoin de laisser son empreinte. Je réforme, donc je suis. Mais, à chaque mouture, les changements sont loin d'être révolutionnaires. On fait glisser des thèmes, on allège un peu, on saupoudre par ci, par là et le tour est joué. Des programmes de plus en plus rébarbatifs pour les élèves.
Le sentiment d'être ballotés par des événements qui nous dépassent, nous emportent sans que nous maîtrisions quoi que ce soit. Vous imaginez que, dans ces circonstances, le Prix Nobel de la littérature passe inaperçu. Dommage de rater une grande occasion de ramener les  jeunes vers la lecture.
Voilà de quoi devenir bougon, soupe-au-lait. D'ailleurs, "Urania" a prédit pour les Verseaux de gros coups de gueule pour cette semaine. Alors je boude. La télé. L'actualité. Je me contente de lire, de rêvasser, d'écrire un peu. D'écouter de la musique dans la maison silencieuse. Et le vacarme des souvenirs "lentement s'élever/Au bruit des carillons qui chantent dans la brume". Quoiqu'aucun feu ne crépite dans ma cheminée et que je sois assise en tailleur devant mon portable, quoique non plus aucun carillon ne résonne, d'une manière générale ma vie est belle, oui. J'ai de la chance. Malgré ces propos effleurés par le découragement, mes moments de cafard sont passagers et le spleen vite oublié.
D'ailleurs, je vais me replonger dans la préparation des cours.
Demain je vais ressentir sur mes joues la fraîcheur matinale, recroiser sur mon chemin des élèves qui vont me dire: "Bonjour, Madame" et le plaisir de leur répondre un mot gentil, de leur sourire, d'aborder une nouvelle journée avec l'assurance d'en faire une belle journée...

 

envoyée par gabihey

03/10/2009

Jeanne chez moi

La semaine passée, ma boîte aux "trésors" envoyée par Jeanne m'est parvenue. Même pas la patience d'arriver jusqu'à chez moi. Assise à la terrasse d'un café, je les ai pesés, reniflés, caressés, en essayant d'en faire le lien avec tel ou tel de ses billets.

De retour chez moi, le coeur sautillant, vif, comme une giboulée de grêle,  j'ai essayé de leur trouver une place, histoire de pouvoir m'en réjouir encore et encore et de ne pas oublier que, quoi qu'il arrive, H&F m'aura permis de rencontrer des gens dont l'amitié gracieuse, invisible est prodigue en saveurs, en "vertus purificatrices".

Je t'embrasse fort, ma Jeanne , et je t'offre ces photos prises avec mon vieux  portable car j'oublie toujours d'acheter des piles : (

le grigri que va trimbaler l'un de mes sacs :

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 les chocolats dont mes amis vont se régaler aujourd'hui même :

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 une petite touche de bleu qui se marie à merveille avec le canapé et les fauteuils :

 

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 la fameuse coloquinte dotée d'esprit de contradiction !

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et, en bonus, quelques-unes  de mes cloches : )

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J'oubliais, j'en profite pour rassurer Charles, je ne suis pas unijambiste ! (je sais, y a toujours trop de câbles qui traînent chez moi )

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 P.S.- Toujours pour toi, ma Jeanne, un fragment de "notre" livre (chuuut!) :

 

" Elle aimait tellement être contre lui. Elle aurait voulu que ce moment ne s'arrête jamais. Ecouter des vieilles chansons, danser, sentir son corps contre le sien, encore et toujours. Elle était redevenue une femme. Il y avait un espace où danser à nouveau. Lentement, inexorablement, elle rentrait chez elle, dans un endroit où elle n'était jamais allée.

Il faisait chaud. L'humidité montait et on entendait des bruits de tonnerre au loin vers le sud-ouest. Les phalènes se pressaient contre le grillage, fascinés par les bougies, attirés par le feu.

Il ne faisait plus qu'un avec elle maintenant. Et elle avec lui. Elle écarta sa joue de la sienne, et le regarda de ses yeux noirs, il l'embrassa et elle lui rendit son baiser, un long baiser tendre, une longue rivière. "

 

Et Elle :

 

envoyée par kaarekjohnsen

Ajout de dernière minute, à la demande de Charles auquel je ne peux rien refuser, la chaussete orpheline qui coiffe à présent mon doudou :

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13/09/2009

j'ai gagné!

http://anecdotesdhieretdaujourdhui.hautetfort.com/archive...

 

Ma Jeanne nous a provoqués il y a quelques jours de nous lancer dans " le jeu du 10.000ème commentaire" sur son blog.

Et me voilà l'heureuse gagnante d'un colis suprise, avec, en plus, un commentaire indigne dans lequel j'accusais Didou de tricherie. Je pensais ne pas m'en sortir indemne , par contre, le prix me revient accompagné d'un bonus :  les félicitations de ses lecteurs, sans rancune, sans jalousies. Dire si la vie est juste.

 Mais, comme Jeanne le dit " c'est le jeu , on a pris du bon temps et j'imagine que cela aura permis de petits liens entre vous " .

 Des rencontres virtuelles. Et parfois des amitiés solides, qui ne se briseront pas sur le réel.

Merci ma Jeanne, je t'embrasse fort, en espérant de le faire un jour "pour de vrai".

Et je m'en vais trimballer mon coeur endimanché dans les ruelles de ma petite ville, avec, aux pieds, mes ballerins dorés de "princesse des Carpathes".

 P.S.- Didou, si tu me donnes ton adresse, je t'enverrai un prix de consolation : )

 

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14/06/2009

and the prize goes to...

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La fin de l'année scolaire s'accompagne, inévitablement, de distribution de prix aux élèves les plus mériteux. Mais cette fois-ci c'est particulier, je viens d'en recevoir un de la part de Chriss. Une belle surprise, comme je les aime. Surtout qu'elle a récemment découvert ce blog. Quant à moi, je la lisais en silence, car j'aime sa fraîcheur, son optimisme, son humour et son empathie par rapport à tout ce qui fait remuer l'âme.
Depuis son îlet elle dispense du soleil et des sourires et nous attire, tel un aimant, vers son univers. Merci Chriss!
 
                                    Règlement du prix Award  

1- Exposer le prix

 

2- Mettre l'url et la bannière de la personne qui vous l'a offert

 

3- Récompenser 6 sites ou blog que vous admirez en expliquant votre motivation

 

4- Avertissez les personnes concernées

 

5- Insérez le règlement du prix

 

6- Insérez le lien ci dessous.

 

http://graficando.jimdo.com/award-stars-light/

 Difficile de choisir, tellement je suis attachée à tous ceux qui figurent dans ma liste d'amis. Ma M. d'amour et mon blog-trotter préféré sont en vacances, alors je les laisse tranquilles avec leurs ressentis qu'ils vont sûrement coucher sur les pages de leur blogs, afin de nous émerveiller encore. Et je viens de taguer cinq autres qui ,eux aussi,  mériteraient ce prix, mais je ne peux pas exagérer  et leur donner de nouveau des devoirs de vacances.

Alors, c'est avec un plaisir exquis que je vous annonce les élus:

ELISABETH  (http://boulevarddesresistants.hautetfort.com) , poète, écrivain(e) dont les histoires me ramènent souvent aux temps inscouciants où je souriais sans rides. Et parce qu'elle a été présente, dès le premier jour de l'ouverture de mon blog, au mois de février 2007, et sa fidélité n'a jamais fléchi depuis.

"Dans la salle des jeunes près du terrain se trouvent des disques et une chaine Hifi. Juliette branche la chaine et pose un disque sur la platine. Lionel arrive, attiré par la musique. Il invite les filles présentes à danser. Juliette danse 3 slows avec lui, puis un passo-dobble, une marche et sur une chanson de Claude François, il laisse la place aux "clodettes" car il avoue ne pas savoir danser comme elles. Juliette écrit le lendemain sur son petit carnet : "ce que j'ai vécu hier soir est merveilleux, j'ai cru rêver...". (Le Journal de Juliette)

FISO (http://2yeux2oreilles.hautetfort.com) une jolie femme adorable, active, franche, pétillante qui me fait voyager d'un bout à l'autre de la France et non seulement. Elle apprécie autant les nourritures terrestres que celle spirituelles et ses notes me font sourire et me mettent, souvent, l'eau à la bouche.

"J’entre donc à Casa Vino, 18 rue de Briord, un bar à vins design aux murs rouges, à proximité du château de la duchesse Anne. La carte propose vins italiens, planches de charcuterie-fromage et antipasti, lapin en osso bucco … Un homme aux cheveux mi-longs bouclés quitte la terrasse et me rejoint à l’intérieur.

« Bonsoir, je viens voir Armel ». « C’est moi ! » « Je suis Fiso, la blogueuse ».

On se fait la bise, on discute le temps d’un verre de vin, je promets de revenir goûter aux planches la prochaine fois et on file car un thiep nous attend à la maison. Au moment où j’écrivais ces lignes, la dorade avait pris une belle couleur et le riz cassé faisait la fête avec les légumes (manioc, gombos, chou, carottes et pommes de terre)" (Ciel bleu sur Nantes)

LOULA (http://yomoa.canalblog.com/) qui déborde d'un talent dont je suis admirative et dont les mains petrissent la terre ou la pâte fimo,  dessinent, photographient, jouent, et grâce à laquelle je découvre, avant de m'y rendre, Toulouse, la ville d'accueil-de ce moment- de ma fille.

"Des immeubles  composés de bureaux  envahissent un lieu où nous allons nous promener, près d'un lac.... une vieille ferme est encore là...je vais chaque fois lui rendre visite... un jour prochain elle ne sera plus là !! et j'aurai mal.." (Ce soir...)

 L'HOMMEAUBOISDORMANT(http://lhommeauboisdormant.blogspirit.com) parce qu'il nous raconte des histoires comme à des mômes aux chaussures délacées, il fait avec une rare grâce de la gymnastique de l'imaginaire et sème ses graines du jour pour que nous ne nous égarions pas et que l'on retrouve aisément le chemin vers son âme.

"Et je ne saurais pour aujourd'hui rien dire de plus tant il me semble que le pourquoi du comment de tout cela se trouve résumé en cette phrase simple, belle et universelle et dans laquelle je trouve une justification à mes blogs, à mes livres, à ma musique, à mon travail de conteur, à celui de directeur culturel, à mon rôle d'aimant et de père...

"Que nous grandissons et que le pas de l'un entraîne le pas de l'autre..."

Une preuve de plus que nous sommes bien reliés et interdépendants des uns et des autres..." (Ensemble)

 BERANGERE(http://lagravette.over-blog.com/) dont le blog vient de fêter ses quatre ans et à qui je souhaite une longue et belle continuation. Parce que ses notes me font souvent la chair de poule et parce que j'adore sa maison aux hortensias, ses portraits,  sa délicatesse , son humanité et son humour.

 "« Mesdames, Mesdames, (brouhaha) s’il vous plait, un peu de silence (la Présidente tape sur le micro), comme vous êtes bavardes, on se croirait dans la cour de l’école, (rires). Notre café se termine, j’espère que vous avez passé un bon moment (la salle répond OUI en chœur) l’équipe d’accueil vous remercie (debout sur l’estrade, l’équipe salue) surtout n’hésitez pas à contacter la responsable de votre quartier (les responsables lèvent la main en souriant) nous sommes là pour vous aider et inscrivez–vous au dîner de rentrée, c’est Jocelyne qui prend les inscriptions ( Jocelyne esquisse une petite révérence)  (rires) un excellent moyen pour vous faire des nouveaux amis, merci à toutes. (Applaudissements). "

 Quant au sixième prix, je me permets de l'accorder à mes lecteurs, fidèles ou de hasard, ceux qui s'attardent par ici le temps de quelques instants ou plus et auxquels je dédie ces mots de René Char piqués chez LHBD :

" Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de rébellion, de bienfaisance, sinon tu seras en retard sur la vie, la vie immédiate."

J'y pense à chaque fois que l'envie d'abandonner ce blog essaie de me séduire et que la lassitude s'insinue...

Voilà, j'espère avoir bien rempli ma mission et ne pas avoir attisé des jalousies ; ) Je m'en vais de ce pas annoncer les concernés.

Je vous embrasse.

10/01/2009

Just like movies

Don Corleone n'est pas mort!

Aujourd'hui, en regardant les infos, j'ai entendu Poutine prononcer l'une des plus célèbres répliques de l'histoire du cinéma:

"I'm going to make him an offer he can't refuse."

Cette fois-ci "him" c'était la Roumanie à laquelle il proposait de vendre tout le gaz dont l'Ukraine a besoin pour une année entière. Il nous autorise même de le revendre à...l'Ukraine.

Je ne sais pas si on peut lui faire confiance, 50 ans de domination nous ont appris à avoir des réserves.

J'ai fui son sourire complice et son regard lourd-de-signification et je suis tombée sur un film de 2007, envers lequel les critiques n'ont guère été indulgents, mais, par le froid qu'il fait,  je le préfère  aux salades des politiciens. C'est bon de faire couler un peu de passion dans ses veines, même par procuration.

En plus, il convient à merveille à mon état d'amoureuse transie : )

" After 53 years, 7 months and 11 days and nights, my heart was at last fullfilled.

And I've discovered ,to my joy, that it is Love not dead that it has no limits. "

 

 

 

00:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poutine, marquez, vidéo, amour, blog

06/01/2009

Happy NewS Year !

Par quoi commencer? Evidemment par un grand merci pour tous vos commentaires, textos, mails, cybercartes et dromacartes : ) qui ont fait scintiller mon être d'une couche flambant neuve d'amitié et de tendresse.

Les nouvelles sont bonnes dans la mesure où :

- j'ai encore rencontré des gens resplendissants de beauté et de lumière

- je suis en bonne santé, heureuse, en équilibre

C'est normal, vu que Jupiter, "le grand bénéfique" est entré hier sous le signe du Verseau. Le mien !

- il  y a quelques jours un Monsieur sympa m'a appellée " Mademoiselle" (c'est vrai qu'il y avait une lumière tamisée dans la pièce)

- je n'ai pas grossi, malgré la montagne de friandises que j'ai savourées

- les seuls deux mots qui, en ce début d'année, ont amené les gens sur mon blog sont "perce-neige" et "bachert". Moitié, moitié.

Qui peut rechercher avec tant d'assiduité le printemps au coeur d'un hiver si rude ? Des rêveurs peut-être.

Quant au Bachert...Peut-on y voir un bon signe ? Non, je reformule. J'y vois un bon signe.

Il m'a déjà effleuré il y a quelques mois. Comme il y a quelques années. Une fois de plus je l'ai laissé s'en aller. Par coquetterie. Comme une rose froide et vaniteuse.

Sans le savoir, il m'a donné les moyens d'être forte. Désormais, plus personne ne mettra Dana au pied du mur.

Bien sûr que, malgré toutes ces futilités dont je vous fais témoins, je ne suis pas indifférente.

Ni à la crise financière. Ni à celle du gaz qui a frappé fort mon pays ce matin. Ni à la guerre absurde.

Mais je ne suis pas le roi Solomon, hélas.

Juste une reine du pied des Carpates , sans fève et sans couronne, qui ordonne avec succès et sagesse aux espoirs d'affluer et aux rêves d'éclore.

Il neige.

Et je suis ravie de cette capacité que possède encore mon coeur de se gonfler de bonheur parce qu'avec une couche épaisse de blancheur le monde change subitement d'apparence.

Même pas froid...