Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2012

de fil en aiguille

IMGP0166.JPG

Chers vous tous,

Il y a si longtemps !

Par paresse, par lâcheté, par renoncement, par lassitude, par manque d'envie ?

Pourquoi ? Je ne le sais pas très bien moi-même; ou si, mais je préfère le taire. 

Car, comme disait mon cher F.Dard, "depuis le temps que l'on se pratique, on a fini par bien se connaître,

l'univers on se l'est enfin mis au point, et on a une façon bien à nous, maintenant, de se parler et de se comprendre".

Mais ce qui est le plus important, c'est la constance avec laquelle certains de vous m'écriviez, me faisiez signe pour me dire que vous étiez plus forts que mes sileces, que mon éloignement de cet espace n'affectait pas la tendresse que vous gardez pour moi, que vous ne vous résigniez pas à m'oublier, certes, FB a facilité aussi une autre forme de contact, moins élaboré, mais pas moins vrai pour autant. 

Admirables amis ! Par cette force, par cette patiente obstination, cette inépuisable indulgence qui presque toujours me fait défaut. J'ai l'air d'une égoïste par rapport à toutes ces marques où j'ai puisé un grand réconfort, engourdie comme je l'étais dans une douce torpeur. Moi qui redoute l'isolement, l'incommunication ! J'ai la trouille de sombrer dans l'abîme de mes propres pensées au point de ne plus ressentir le besoin de les partager

Il est vrai que les blogs déclinent. Du moins, c'est mon ressenti. Certains de vous ont changé de maison, de ville, de vie. Ont abandonné leur blog pour ressurgir ailleurs. Quand un blogueur se tait, je préfère l'imaginer heureux, épanoui. J'avoue, dans cet espace dit virtuel, c'est, paradoxalement, l'assiduité qui m'effraie, pas le silence. Surtout si  je le devine comblé. 

Moi-même, quand j'aurai fini cette note, je n'aurai rien dit ou si peu. Il n'importe. Les mots, de nouveau, auront des ailes de "mon écorce à votre coeur". 



07/11/2010

l'intelligence

Il y a des visiteurs qui arrivent sur mon blog en tapant "intelligence du coeur". C'est un syntagme picoré chez M. Lévy ( ben oui, je suis blonde, donc supposée nunuche, alors j'ai lu ! D'ailleurs c'est encore lui qui rameute le plus de lecteurs grâce à l'histoire du "bachert", merci M.L :)  )

http://seletpoivre.hautetfort.com/archive/2007/10/08/defi...

Quant à l'intelligence tout court, aux définitions "techniques" des dicos je  préfère celles de Frédéric Dard, réunies dans un texte envoyé par mon Phileas et que j'avais promis en suprise à EC. Le voilà:

 

" L'intelligence, c'est ce qui permet à un individu de communiquer avec tous les autres. Elle implique, non seulement la compréhension, mais également la bonté. Partant de là, j'affirme, je clame, qu'il n'existe pas de salaud intelligent.

L'intelligence, c'est la tolérance. Elle ne doit s'insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses point culminants, qu'elle devient tyrannique, répressive, contraignante.

L'intelligence, c'est la main tendue, le sourire tendu, le coeur tendu. Elle se nourrit davantage d'amour que de culture.

L'intelligence, c'est la fantaisie. C'est le grain de folie qui ne doit jamais germer, mais qui pimente si bien la grisaille quotidienne.

L'intelligence, c'est la modestie foncière, la permanence de la notion de la fin dans l'esprit d'un homme.

L'intelligence, c'est la charité, c'est faire sienne la douleur des autres.

L'intelligence, c'est le respect de la paix sous toutes ses formes, c'est l'amour de ce qui est juste.

L'intelligence, c'est la mémoire d'un bonheur qu'on n'a jamais connu, mais qui nous sert d'espoir.

L'intelligence, c'est de dominer ses bassesses pour rester disponible.

L'intelligence, c'est regarder, entendre, toucher, humer, goûter le monde en tentant d'affiner ses sens au maximum pour en avoir une plus délicate perception. "

                                                                               (Frédéric Dard)

Et pour vous, l'intelligence ?

 

 

 

( Léo Ferré, le misogyne adorable et insolent  pour lequel "l'intelligence des femmes est dans les ovaires")