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30/01/2010

ce n'est pas que pour les zenfants !

Hier pendant que je galérais pour enseigner les mois de l'année en musique, à un moment donné, tout est parti en vrille !

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( vous remarquerez que ce n'est que la seule fille qui garde son sérieux, comme pour appuyer le célèbre cliché qui veut que les garçons mettent plus de temps à mûrir )
Emportés par la musique et par l'avant-goût des vacances, les potaches m'ont littéralement oubliée et, comme des show-men en herbe, se sont mis à avaler la joie de vivre dégagée par la chanson, pour ressortir un monde plus drôle, innocent et attendrissant destiné à faire tournoyer aussi le mien  et m' y entraînant irrésistiblement.
J'ai eu du mal à continuer de faire la prof sérieuse dans le brouhaha qui m'entourait et me faisait une trève enjouée des réformes et des lois politiques qui pleuvent sur nos têtes et amenuisent nos budgets.
Pour préserver la grâce, on est allées, des collègues et moi, dans le "restaurant de Fiso", histoire de nous régaler avec les célèbres "papanași":
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 ( je sais, c'est du hard, et encore vous ne sentez pas les volutes miellées, vanillées, chaleureuses qui s'en élevaient, demain, j'arrête, je vais vous raconter  ma forme et  mon intellect . Même si je me demande quel intérêt peuvent procurer les tribulations d'une quadra occupée par le renforcement musculaire, les coups de poings dans l'air , le shake du bassin et les mouvements de mérengué ).
Par contre, sauriez-vous me donner une réponse à cette question existentielle (vu que la fin des soldes approche) :
j'achète les boots ultragold qui se marient avec ma nouvelle doudoune ou les bottines grenat qui iront avec mes nouveaux gants ?
Dans l'espoir d'une réponse qui devine mes pensées secrètes, je vous embrasse fort et vous dis à bientôt, car j'envisage de passer quelques petits jours loin de l'écran.
Bisous  : )
P.S. - Je vous laisse découvrir Barbara Beghin que moi-même j'ai écoutée sur le blog de JanSheng,
celui qui offre chaque jour des musiques, de l'humour, de l'imaginaire. Merci...

28/01/2010

Entrez dans ma vie...

Il y a, en ce moment ,quelques sujets qui me donnent envie de râler un peu, au risque de briser l'image de douceur ; ) En attendant, je vous fais lire ces mots  que je dédie à une très chère amie. Y trouvera-t-elle quelques réponses à des questions qui la taraudent ?

Si vous avez appris à tirer à l'arc pas pour lacérer mon âme mais pour chasser les nuages noirs

La solitude, les silences pesants , les vides envahissants

Si vous avez la patience de m'apprendre à attraper la lumière entre mes doigts

Et à renaître pour me réjouir de tout cela

Si vous aimez l'odeur de ma peau, le goût de mes lèvres, le son de ma voix

Et surtout si vous vous aimez vous à travers moi

Si vous savez me faire pousser des ailes si j'ai envie de voler

Si vous êtes mon miroir fidèle dans lequel je n'aurai plus jamais peur de me réfléter

Si vous êtes prêt à vivre avec moi sur une île lointaine ou dans les terres

Les plus arrides qu'on rendrait fertiles avec notre présence

Car nos caresses et nos pensées ardentes seront le moteur de notre existence

Si pour vous aucun obstacle n'est trop grand

Et que vous osiez nager , si c'est le cas, comme les saumons à contre courant

Si, quoi que je dise, quoi que je fasse, sans fléchir, avec un sourire

Vous me tendez la main et guidez mes pas

Si vous êtes assez fort pour soulever tout ce qui me semble lourd, même les mots

Si vous ne vous lassez jamais de me combler d'affection

D'usiner les plus rares métaux de votre coeur pour en faire

L'alliance unique de notre union

Ne dites rien... Mais tissez au jour le jour

Un collier de calme et de paix autour de mon cou

Entrez... si vous avez envie de vivre une histoire forte, vivifiante

Sans fatique qui relèguerait la tendresse à plus tard

Sans échappatoires. Un amour à plein temps

Avec suffisamment de réserves pour nous et pour notre destin

Si vous savez être à la fois mon ami, mon aimant, mon confident

Et m'emmener au royaume de la félicité et de la liberté

Au-delà des rives de la passion , des limites de l'entendement

Entrez... mais je vous préviens

Je ne vous permettrai pas de me manipuler, d'essayer de me changer

Je ne vous promets rien

Surtout pas d'être un ange, une fée, une perle rare, un diamant

Je serai moi-même. Et je vous aimerai. Tout simplement

Entrez Dans Ma Vie... mais sur le pas de la porte arrêtez-vous un instant

Enlevez vos bottes, faites une prière et marchez doucement...



Si vous trouvez que mon amour est trop exigeant

Je vous prierais poliment de rebrousser chemin



Et n'oubliez pas de refermer la porte derrière vous en sortant !


" Nous reconnaissons une passion à sa façon de consentir au rien si elle n'obtient pas le tout. " (J. Starobinski)


Merci...

envoyée par MUSE

25/01/2010

46

S'il est vrai que le troisième lundi du mois de janvier est le plus dépressif, alors je vous assure que le quatrième sera le plus jouissif, le plus enjoué. Car c'est le mien !

Et qu'il arrive après un dimanche où, en compagnie de mes amis chéris et , avec ,en pensée, les êtres chers lointains, la vie s'est encore mise à scintiller comme un trésor, parsemée de rires, de sourires, de larmes émues, de silences parlantes, de mots remuants sans dorure sans fioritures,  de voeux, d'élans d'amitié et d'amours, autant de pépites de l'existence et l'âme qui se plie à l'évidence :

La vie peut être tellement riche et belle !

Ainsi, pétrie de rêves et de désirs  je vais la croquer à pleines dents avec toutes ses chances et ses promesses.

 P.S.- Il y eut aussi des plats mitonnés en grande partie par ma mère et qui se dégustèrent à la mode roumaine : dans le désordre, en vrac, à l'envers (surtout que chez moi c'est comme chez le Petit Prince " tout petit " ) :

 

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des desserts :
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                                          le champagne ramené par Fiso : (désolée, je ne parviens pas à redresser la photo )

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                                   une déclaration collective d'amour de la part de mes copines : "On t'aime toutes" ( je vous l'avais dit ! )

                                                                        

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bien évidemment, mon parfum préféré :
 
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et moi !
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envoyée par TheSingingNomad

21/01/2010

à vot'coeur, Mesdames

Oui, j'aime les hommes. D'amour et d'amitié. Mais j'aime, ô combien, les femmes. Et elles aussi m'aiment. Même si je suis tellement decevante parfois, surtout lorsque je m'enferme, égoïstement, dans une passion qui prend de plus en plus de place. Mais si, parfois, j'en suis ressortie lancinante, étiolée, désemparée  pour crier au désespoir c'est vers les femmes, mes amies, mes soeurs que je me suis tournée. Elles ont épaulé mon coeur et tenu ma main. Elles ont attendu, patientes, tout en veillant à ce que je ne vende pas mon âme pour un "je t'aime", elles ne m'ont jamais adorée la nuit pour me quitter au petit matin. Elles ne m'ont pas caressée au sens du poil, ni toisée d'un regard accusateur. Compagnes de rêves, compagnes de folies et de rigolades, elles m'apaisent et me boostent.

Je l'ai encore senti ailleurs, ici... la semaine passée lorsque, en ouvrant ma boîte postale, j'ai découvert une enveloppe ficellée avec amour, pour moi, rien que pour moi, les timbres, le papier, les mots, tout était choisi avec délicatesse et j'étais ravie, heureuse d'être ainsi emportée dans les traces immuables d'un sentiment purificateur, évident et solide.

Oui, j'aime les femmes, comme le clamait  l'écrivain roumain Mircea Cărtărescu, mais pour d'autres raisons ou, peut-être les mêmes parfois...et, en essayant de le paraphraser, je dirais, tout simplement, je les aime parce que

 

elles assortissent leurs collants et leurs boucles d'oreille à leur blouse rose ou orange ou lilas
elles portent des dessus minuscules, élégants et changent chaque jour de chaussures et de vêtements
elles traînent de petits sacs à mains où l'on trouve pêle-mêle des bouts de papier , des stylos-bille,

des rouges à lèvres et leur portable délicat comme leurs doigts fins
elles peignent sur leurs ongles des fleurs ou des étoiles argentées ou dorées

elles se torturent dans les salles de fitness et les salons de beauté
elles sentent le jasmin,la vanille, le chèvrefeuille, la mer

elles sortent avec les amies en ville juste pour manger une glace pas pour parler affaires
elles écoutent de la musique ,les yeux clos,la tête ailleurs, en sourdine,
 et elles pleurent souvent durant les films
elles cuisinent pour de bon et avec passion pour les êtres chers

elles font briller les assiettes et leur foyer
elles peinent en automne pour remplir les réserves de conserves

elles souhaitent faire l'amour et non pas des acrobaties sexuelles
elles se font toutes douceur dans les bras de l'homme aimé
elles portent le doux fardeau de la graine ensemencée
elles respectent les personnes âgées

et s'arrêtent une seconde pour caresser la tête d'un bébé
elles s'achètent des fleurs et dispensent des fleurs et des sourires

elles débordent de vraie vie,

elles sont si fortes et tellement fragiles...

 

P.S.- Note 200 de ce blog, dédicacée à la féminité, n'en déplaise à mes chers visiteurs : )

envoyée par SandraMeirelles

" You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)"

17/01/2010

Envie de romance ? C'est par là...

 

envoyée par hollywoodreams

 

 

envoyée par ImNotThere 100

Si vous avez le coeur à soupirer par ces temps neigeux, offrez-vous "Bright Star", le nouveau film de Jane Campion, histoire inspirée par la vie du poète John Keats et sa relation étrange et chaste avec sa voisine Fanny Brawne.

"He was a dreamer. She was a realist. But every word he wrote inspired the rapture of first love. "

Une rencontre d'âmes ardentes. Des accords tacites et silencieux.

Des conversations parfois surprenantes nimbées de lyrisme et d'humour.

Une complicité atteinte de l'aile de l'éternité.

Vertige de la passion exigeante d'absolu.

Dur combat entre les principes, la tête et les tripes.

http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/keats.html

15/01/2010

je ne saurais être qu'un(e) ami(e)

si longtemps que...

je te perçois à côté de moi comme si la distance était relative ainsi que le temps
tu es une personne présente et lointaine à la fois

je sens mon être intérieur vibrer et se réchauffer de ta pensée
nos âmes se sont reconnues et réjouies de se retrouver

tu me fortifies et réveilles mes énergies paralysées
avec ton sourire radieux, tes mots tendres tu amadoues mon coeur glacé

j'ai une envie folle de me purifier de mon passé dans tes bras
je brûle de te caresser et te sentir palpiter en moi

je rêve de nos corps tordus, contractés, gémissants
enlacés à leur passion envoûtante

et même si l'on reste si seuls, chacun de son côté,
j'ai l'avenir gravé dans les lignes de tes mains

non, je ne saurais être qu'un(e) ami(e)
si longtemps que tu es l'étoile qui brille dans mon ciel gris

si longtemps que toi et moi c'est pas une histoire qui prend fin au matin
si longtemps que je sens...que je n'ai jamais aimé autant

 

Pourquoi j'ai eu envie de sortir de derrière les fagots ce texte écrit à quatre mains, il y a longtemps ? La réponse est plus que prévisible. Ma vie radote. J'ai perdu un ami. Et ce n'est pas à prendre avec la légèreté du fameux cliché : "un de perdu... " Non, un ami perdu est une grande tristesse. Un pas, encore un, vers la mort dans l'âme. Je savais que j'étais maudite, mais pas à ce point. Au point de ne pouvoir garder qu'une poignée d'amis, même pas, hommes-amis je veux dire.

J'avais déjà perdu l'homme avec  qui j'écrivais ces lignes. Celui que j'avais accompagné sur le chemin d'une guérison et qui m'accompagna sur le chemin d'une cicatrisation. De là, jaillit une perle de passion, parsemée d'écueils, d'embûches, mais aussi d'une tendresse qui s'affranchit de l'espace-temps pour nous relier quelque part dans l'univers, d'un bout à l'autre de la terre. On a eu beau décider de n'être "que" amis, malgré tout bouclier, toute sagesse, ce fut un amour qui s'empara de nous. Un amour vaincu par l'éloignement, la technologie, le temps et le désenchantement.

Désormais, à défaut de pouvoir offrir un amour passion, je ne peux offrir que mon amitié. Car mon con de coeur est resté enchaîné d'une manière insensée à cet amour supraterreste qui vient et revient dans ma vie pour m'amadouer et mieux me blesser. Il n'y a rien de noble dans la détresse et je lui préfère de loin la joie, évidemment.

La joie et l'harmonie  que seule l'amitié peut procurer à ceux dont le coeur s'est refermé sur un amour en partance.

Mais les hommes n'en veulent pas, de mon amitié. Avec une seule exception (merci l'AMI ! ). 

" je te demande pardon, mais je suis tombé amoureux " m'a dit un jour monhommelointain

"  je ne saurais être qu'un ami " m'a écrit plus tard L. " je m'en veux d'essayer de t'oublier, mais je suis un très mauvais ami, il faut arrêter c'est tout. Je suis trop faible pour persévérer... "

 " il y a plus que d'amitié entre nous, laisse-toi emporter avec moi " ce furent les mots de mon latin lover

  " tu es trop jolie pour être une amie " m'a écrit récemment S.

...

J'ai imploré L. de rester dans ma vie. Mais il était usé  de porter tout seul le poids de l'amour qui l'accablait. (Pourtant c'est mon amitié qui est plus précieuse que mon amour qui, lui, me rend irrationnelle, possessive, invivable.)

 Et tous les autres d'ailleurs. J'aurais tellement aimé qu'ils y restent. Ils me grandissaient, ils remplissaient mon coeur d'émois, ils me faisaient rire, ils m'ouvraient les yeux, ils me faisaient découvrir des merveilles, des mots, des films, des musiques, me rendaient forte et fière de moi. Mon corps ne frissonnait pas de leurs caresses, mais mon esprit comblé chavirait.

 " tu es trop jolie pour être une amie "

Tu parles ! Même pas vrai. " The beauty is in the eye of the beholder".

Je n'ai jamais mendié l'amour. Mais je vous prie, mes chers amis, le peu qui me restent, de ne plus me déserter.

Je vous promets de bien m'en tenir.

Je ne ferai pas les yeux en coulisses et je n'aguiserai pas mon regard.

Je ravalerai mes rires et mes remarques coquines.

Je ne mettrai pas de lingerie ou de fringues ostentatoires.

Je maîtriserai ma déraison. J'essaierai au moins...

Je la jouerai "low profile" si c'est le cas.

Je serai consensuelle et ne ferai aucune attaque surnoise à vos sentiments.

Accordez-moi donc la présomption d'innocence et ne larguez plus les amarres !


14/01/2010

épices recherchées

Je vous le promets : seletpoivre ne vas pas virer en blog cuisine. Mais la visite récente du "Poivre de Kampot" égaré mystérieusement par ici, alors qu'il tourne la roue au Cambodge, m'a fait sourire et rappelé les recherches récentes de ceux qui atterrissent ici :

vidéo film sel et poivre

problèmes de sel

signification de je te poivre et je te sel

filles poivre et sel nues

sel poivre chouette

salière poivrière hugs

comment sortir du poivre dans une soupe

 

Peut-être aurez-vous des solutions , des réponses pour les chers visiteurs !

En attendant, n'oubliez pas de booster la vie,

de lui donner du panache et du piquant

avec une pincée de sel,

et un soupçon de poivre fût-il de Kampot !

 

Introduction au Poivre de Kampot

Au Sud du Cambodge dans la région de Kampot, des petits fermiers cultivent un poivre considéré comme l'un des meilleurs du monde. Certains fermiers cultivent le poivre de Kampot de façon biologique c'est à dire sans pesticides ni engrais chimiques. L'engrais naturel utilisé est à base de végétaux et de déchets de crabes. Le poivre de Kampot, plante grimpante, est cultivé sur des tuteurs en bois mort. De plus, afin de faciliter l'écoulement des eaux, les champs sont légèrement surélevés sur un terre-plein.

 

Historique du Poivre de Kampot

Au Cambodge, la culture du poivre est attestée depuis le XIIIème siècle. Mais c'est à partir de la fin du XIXème siècle que les poivrières connurent leur apogée. Pendant la période coloniale, le poivre d'Indochine était devenu une denrée d'importation de premier ordre. La saveur du poivre de Kampot lui a rapidement conféré le statut d'un des meilleurs poivres au monde. Les grands chefs de cuisine français l'ont adopté pour son arôme et ses saveurs uniques.

 

Toutefois, les évènements douloureux des années 70 au Cambodge ont stoppé la production de poivre de Kampot. La renaissance de la culture du poivre dans la région est récente et nous fait redécouvrir cette épice tant appréciée des grands chefs cuisiniers.

 

Les 3 poivres de Kampot (Noir, Rouge, Blanc)

Les poivres de Kampot quel que soit leur couleur rouge, blanc ou noir sont un seul et même fruit issu d'une liane: le poivrier "Piper Nigrum". La couleur du poivre évolue suivant la maturité des grains.

La baie de poivredirectement cueillie sur la liane (poivre vert) est le fruit non encore arrivé à maturité. Il est généralement servi frais ou conservé dans de la saumure.

POIVRE DE KAMPOT NOIR - baies parvenues presque à maturité, puis séchées au soleil.

POIVRE DE KAMPOT ROUGE - fruit arrivé à pleine maturité dont l'écorce devient rouge.

POIVRE DE KAMPOT BLANC - baies à pleine maturité débarrassées de leur péricarpe rouge dans l'eau, puis séchées au soleil.

                                                  http://www.kambody.com/poivredekampot.htm

 

 

 

 

Bjorn Berge - coup du coeur d'aujourd'hui.

C'est long, mais j'adore. Merci Simon !!!

12/01/2010

brèves de trottoir

1. - Voilà. Ca fait 2 euros. Parce que c'est vous.

    - Merci, Monsieur.

   - Je vous en prie. Dites-donc, elle est très jolie, la demoiselle. Comme Madame quand elle était jeune.

 

2. - Monsieur, pourriez-vous nous dire ce qui se passe ? -

   - Rien de grave. En raison d'un problème technique, le train est parti sans nous.

 

3. - Madame, voulez-vous que je vous montre les vertus de ce produit détachant ?

   - Un peu plus tard, là je suis pressée.

  - Mais je m'ennnnuiiie, moi !

 

4.  - Vous avez de beaux yeux, Madame. Voulez-vous m'épouser ?

 

5. -  Une bouteille d'Armagnac, s'il vous plaît.

   - C'est pour offrir ?

    - Non, je me régale tout seul.

 

6.  - Regarde ces jolies chaussures, j'ai trop envie de les acheter.

    - T'as acheté aussi un deuxième placard ???

 

7.  - Mais c'est incroyable, ils nous laissent attendre sans rien expliquer. J'ai des impératifs, moi !

    - Moi aussi. Je dois être au boulot demain.

    - Si c'est pour le boulot, Madame, ne vous en faites pas !

 

 

 

11/01/2010

c'est de saison...dixit Jeanne

Je sais...en ce moment vous devez être nombreux à détester le blanc ( avions ratés, routes impratiquables, rendez-vous annulés, connexions perdues etc. et dans le désordre).

Mais Jeanne nous a invités à sortir nos APN pour quelques clichés blancs et j'en profite pour faire d'une pierre deux coups, voire trois : lui faire plaisir, vous embarquer à retardement dans mon périple toulou-zen et vous inciter, peut-être, à savourer l'hiver.

 A Toulouse, à part festoyer et associer plaisir des yeux et de la table,  j'ai fait du lèche-vitrine:

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ou bien je me suis laissé envelopper dans la pluie des lumières :

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en recensant les effluves plus ou moins alléchantes du marché de Noël :
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J'ai appris quel est "the new urban trends " :
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Au détour d'un étalage, je suis entré dans un jardin secret :
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pour qu'ensuite, me retrouver face à un monstre de glace :
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De retour chez moi, j'ai peiné à récupérer la fameuse Mégane qui fut  "blanchedansuneautrevie" :
 
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et affronté de nouveau les chères têtes blondes, tout aussi motivées que moi : )
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Voilà. Je viens d'ouvrir le placard à chaussures histoire de voir s'il contient quelque chose de blanc digne d'une diva. Le résultat devrait m'inviter à la modestie... Tant mieux, je n'allais pas vous faire trois fois le coup des jambes ; )
Faute de mieux, voilà quand même une photo en noir et blanc !
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13:03 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : voyages, hiver, blanc, fêtes, vidéo

10/01/2010

cellequiapportelesommeil(2)

"Un dimanche chez Dana

Condiments.JPGLorsque je soulève le rideau de la chambre de Dana, je découvre le paysage si familier de mon enfance, un mince manteau de neige qui me laisse à chaque fois rêveuse. Après un petit déjeuner roumain de jambon fumé et fromage proche de la féta, "Tu es la seule Française que je connaisse qui petit-déjeune salé", Dana m'entraîne dans les rues de sa ville et jusqu'à son lycée où elle transmet chaque jour son amour de la langue française qu'elle honore et parle à la perfection. Je ne suis pas la seule, je crois, à l'avoir longtemps crue Française.

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Sur les murs des couloirs du lycée où enseigne Dana, des photos témoignent de la beauté du Râmnicu Vâlcea d'antan. De coquettes maisons à arcades, des boutiques, des chocolateries. C'était avant que les terres des paysans ne soient réquisitionnées, et leurs maisons aussi. Les paysans sans terre se sont réfugiés en ville et pour loger tout ce monde, les maisons bourgeoises du centre-ville ont été confisquées, rasées et des immeubles construits à leur place. « Dis-lui ce que c'est, le communisme. Le communisme, c'est une maison pour tous, alors on réquisitionne ta maison et on y installe des locataires » martèle Dana. 

Elle m'entraîne dans un parc du centre de Râmnicu Vâlcea et en route, me montre les quelques maisons à arcades, typiques de la région et épargnées par les destructions. De nombreux passants la saluent, des élèves, une de ses collègues, désolée de mon passage éclair, me fait promettre de revenir. "Promis ? Promis !" dis-je en glissant à Dana "Tu sais que je n'ai qu'une parole, moi. Pas de grandes déclarations, pas d'effusions de sentiments, des actes, des preuves".

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A l'entrée du parc, désert en ce dimanche midi, un monument indique que c''est ici que fut chanté pour la première fois l'hymne national « Réveille-toi, Roumain ». Nous nous asseyons sur un banc couvert de neige mouillée et je fais défiler sur mon téléphone portable les photos de ceux qui me sont chers, famille et amis, blogueurs ou non.

Pour le déjeuner, Dana a choisi une maison réquisitionnée et convertie en restaurant. Une très belle demeure avec de part et d'autre du hall principal, des pièces séparées. Une jeune femme brune nous conduit dans un salon vide aux moulures dorées. L'endroit est sombre, douillet et ce coup de chaud après le froid du dehors, propice à la détente. On nous apporte les menus format papier journal jauni. Je fais entière confiance à mon hôtesse. « Tu veux goûter la soupe de tripes ? » demande Dana. Par prudence et parce que je n'aime pas les tripes version française, je choisis une ciorba (soupe qui se prononce comme sa cousine du Maghreb) de haricots blancs. Celle-ci est servie dans une sorte de pain surprise et contient, outre les haricots, des tomates, de l'ail et des côtes de porc fumé. Un délice très copieux. Dana choisit une soupe de tripes afin que j'y goûte, agrémentée d'un filet de vinaigre et de crème fraîche.

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C'est bon, sans le goût prononcé des tripes à la mode de Caen. Lorsque j'ai fini ma soupe, je racle l'intérieur de mon pain surprise, la mie est délicieuse, trempée de soupe. Dana ne résiste pas non plus.

Nous ressortons du restaurant, grand éclat de rire lorsque Dana, à ma suite, lance un « au revoir » en français au serveur avant de pouffer dans sa main. Elle propose un peu de shopping. Il faut dire que le froid est vif et qu'un centre commercial est l'endroit idéal pour se réchauffer. Enfin, si on veut, vu que Dana m'entraîne dans la boutique de la seule marque de lingerie roumaine, Jolidon, et que, délaissant le body à ficelles dans lequel je ressemblerais à un rôti, je jette mon dévolu sur un superbe ensemble et finis dans la cabine d'essayage. Pour le prix d'un soutif en France, me voilà parée d'un beau 3 pièces.

« C'est l'heure du dessert » dit Dana. Je ne peux plus arquer après ma soupe de haricots mais nous revoici devant l'auberge des Haïdouks, entrevue un peu plus tôt. Dana m'explique que les Haïdouks étaient des voleurs qui prenaient aux riches pour donner aux pauvres. Un Robin des Bois roumain, en quelque sorte. Toute de bois verni, les guirlandes de loupiote de l'auberge invitent à y entrer. « C'est mon restaurant préféré, je dîne souvent là avec mes collègues » dit Dana. Les murs sont décorés de poteries, de peaux de cuir et de costumes traditionnels.

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Nous sommes frigorifiées. Je dédaigne la terrasse intérieure pourtant seule zone non-fumeurs et préfère me plonger dans l'ambiance de la salle. Les hauts parleurs diffusent des cantiques de Noel. De l'autre côté de la salle, un groupe d'hommes regarde la télé. Tout le mobilier est en bois, d'une belle couleur de miel. Des bocaux de condiments sont alignés sur les étagères et des grappes d'oignons pendues le long des murs. On n'a plus envie de quitter cet endroit. L'attente est longue dans les restaurants roumains et pendant que je filme et prend des photos, Dana parcourt un dépliant sur la ville « Sur 396 maisons de Râmnicu Vâlcea, 325 ont été rasées. Dis-lui ce que c'est, le communisme ! »

Je pensais manger un dessert et voilà que la serveuse pose devant nous une sorte de kefta. « C'est un mici, pour que tu goûtes », explique Dana, un mélange de viande hachée de porc et de bœuf.  Au secours, j'ai plus faim, moi ! Mais comment refuser quoi que ce soit à ses yeux pétillants et so sourire enchanteur ? Je le mange mais n'en garderai pas un souvenir ému. En revanche, quand la serveuse pose devant moi un papanasi à la confiture de griotte (ça se prononce papanache), c'est autre chose ... Qu'est ce que c'est bon, ce truc !! La pâte est moelleuse, la crème savoureuse et légère, je me régale.

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Sur le chemin du retour, Dana me fait découvrir son église. C'est sombre, intime et dépourvue de bancs, une église orthodoxe. Il fait nuit lorsque nous regagnons son appartement douillet. Dans un parc, les familles se pressent autour des décorations de Noel. Les enfants d'ici ressemblent à tous les enfants du monde, ils sont juste un peu plus emmitouflés.

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Une de ses amies nous a laissé un plat de chou farci. Assez pour 6 personnes, au moins. Après ça, je propose à Dana de regarder ensemble « Nous nous sommes tant aimés » d'Ettore Scola, que j'ai amené dans mes bagages. Allongée sur le canapé à côté de moi, elle confirme que je suis, désormais, Cellequiapportelesommeil ....

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Le lendemain, le cochon est dans le coffre, les valises aussi. Anka nous conduit tambour battant jusqu'à l'aéroport de Bucarest où moi, la française, je regarde partir mon amie roumaine qui s'envole pour la France où elle passera les fêtes. "C'est drôle, non ?" dit Dana. 

En la regardant s'éloigner, sa valise à la main, je me sens soudain seule et triste. Heureusement, après moins de trente minutes d'attente, mon téléphone bipe, comme convenu. Costel, mon taxi attitré, me tire enfin de mes pensées noires. "

La suite...au mois d'avril : )
Et pour couronner le tout, le montage fait par la merveilleuse Val. Merci à vous deux, je vous serre fort ...
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