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01/03/2010

c'est tag, docteur?

 

 Bonjour mes chers amis, merci de vous avoir inquiété, ici, ailleurs, désolée de ne pas avoir eu la force de répondre à vos commentaires, je le ferai plus tard, là je me prépare à aller au taf, je vais mieux en ce moment, ce n'est pas un rhume, c'est encore un de ces boulets que je vais probablement traîner jusqu'à la fin, mais ce n'est pas la peine de s'apesantir sur l'impossible, pour l'instant ça va, je "gère", j'essaie de dédramatiser, mon corps rebelle me sert encore bien, même si je refuse médocs, toubibs, vaccins, analyses, j'aime pas. Mais comme je maîtrise comme personne l'art de tomber malade pendant le week-end ou les vacances, le rétablissement se fait plus vite.

Enfin, bref, positivons, la maladie a cela de bon qu'elle permet de perdre vite fait les deux-trois kilos en plus, qu'elle nous ramène à l'essentiel surtout, pendant ces journées passées loin du brouhaha quotidien et plutôt clouée au lit, j'ai pris le temps d'écouter "mes" musiques, de rêver, de réflechir, de lire dans le moments de répit vos mots et penseés, c'est vrai, la vie est parfois chahutée par de petits troublions, mais il y a des événements qui viennent magnifier des journées autrement anodines. De plus, on est dorloté, choyé, on te prépare de petits plats légers, comme dans l'enfance,on te parle d'une petite voix suave : ), on t'appelle juste pour te demander "ça va mieux aujourd'hui ?" Et on soupire d'aise, on reprend du poil de la bête et on se démène pour s'en sortir.

Je pensais hier au tag de Chriss, ma fleur de l'îlet, "7 choses sur une île déserte", elle a si bien répondu, tout prévu, que je serais prête à l'y accompagner pour une semaine ou deux. Pas plus. A force d'avoir vécu sur une île, pas déserte,non, mais loin de mon amour, de ma famille, de mes amis, de mon chez moi, j'ai failli perdre mes repères et je sais que je ne serais plus jamais tentée de recommencer. Never say never ? Il faut l'avoir vécu pour s'en rendre compte.

Je vais vous decevoir peut-être, mais je suis une citadine incorrigible, volage et futile, j'ai besoin de sorties, d'un minimum de clinquant, je suis pétrie de désirs, assoiffée de rencontres, d'expériences, je raffole de ces coups de fils qui mettent du peps dans les journées, de ces complicités et ces accoitances essentielles, vitales. De mes moments avec mes copines, où l'on envoie tout valdinguer pour prendre du bon temps et s'éclater.

Avec qui je partagerais mon lit, ma vie sur une île déserte ?

Contre quel torse mince et musclé reposerait ma tête ?

Qui m'envelopperait d'un de ces regards qui me font scintiller de partout ?

A qui je lirais des passages de mes livres préférés et ferais écouter des morceaux coup de coeur ?

Qui me tiendrait la main lorsque je crapahuterais sur les rochers ?

A qui j'offrirais quelque fruit exotique déniché lors d'une balade ?

Avec qui je m'extasierais devant un paysage qui s'offrirait au détour d'une falaise escarpée ?

Avec qui j'écouterais le bruit des vagues et le frissonnement du vent dans les feuilles ?

Avec qui je regarderais les jours décliner et le soleil s'éteindre dans l'océan ?

Avec qui je referais le monde en sirotant une tasse de thé et en grignotant de petits gâteaux ?

Non, je suis terrifiée à l'idée de devoir un jour vivre dans l'isolement.

Je me nourris d'amour et d'amitié. Sans cela, je m'étiolerais, je déperirais.

Alors, de grâce, ne m'envoyez pas sur une île déserte. Quelque pathétique que cela puisse paraître, je perds le goût du tout si partage il n'y a point.

Passez plutôt, si vous avez le temps et l'envie, me voir ici, dans mon petit coin accueillant avec vue sur la colline.

 

En attendant, je vous offre, selon la tradition roumaine, ces petits pendantifs que l'on accroche au revers ou au poignet au début du mois de mars, pour nous préserver du froid, du mal et du mauvais oeil : )

 

Je vous embrasse.

 

 

 

 

Commentaires

Et puis, tout aussi horrible pour moi...une île déserte occupée...à deux...Au bout de combien de temps on arrive à se détester faute de pouvoir respirer ?...
Bon rétablissement...

Écrit par : hélène | 01/03/2010

Les îles ne sont jamais désertes. On fini toujours par trouver à qui parler. Mais ne t'en fais pas, les avions se détourneraient d'eux mêmes pour savoir te retrouver, ton coeur bat si fort qu'il résonne de tous côtés.
Soigne toi bien, résiste, il est des maladies qui vivent avec nous et pas que "contre" nous, on passera toujours, tu le sais, à force ;) Je (nous) t'embrasse...

Écrit par : Tifenn | 01/03/2010

Jolie coutume que ces petits bracelets et vive le printemps ! J'adore le printemps et je vais le voir un peu cette année. Je ne suis pas allée en mars en France métropolitaine depuis 22 ans. Merci pour ton bracelet, je suis bien protégée maintenant !
Je t'en envoie un tout aussi virtuel mais plein de douces pensées, déjà pour que tu ailles mieux et surtout pour que tu ne te retrouves jamais seule sur une île déserte.
Je me retrouve dans tout ce que tu décris, sans partage, nulle joie !
Je t'embrasse fort dans ta maison avec vue sur la colline !
Chriss

Écrit par : Chriss | 01/03/2010

J'adoooore cette chanson. Elle me rappelle quelque chose mais impossible de mettre un nom, une histoire...ça me reviendra peut être...
Une ile déserte pour quelques jours pourquoi pas.
L'idée d'un retrait me conviendrait, histoire de savourer le silence, et de faire le point...

Il serait peut être utile de voir un toubib, histoire de savoir. Peut être qu'un traitement existe...

Bonne nuit Dana, bisous

Écrit par : JanSheng | 01/03/2010

Voilà que je m'inquiète un petit peu plus. Mais comme je sais que tu n'es pas sur une île déserte, je me dis que tu dois être entourée. Je suis passé ayant vu que nous étions ce soir l'une à côté de l'autre dans le classement des blogs h&f les plus commentés. En ajoutant le mien de com, je nous place à égalité !
Merci pour tes petits cadeaux roumains et cette voix. Je t'embrasse.

Écrit par : Ed | 01/03/2010

alors là , c'est bien dit , plutot que de se demander comment on arriverai à survivre sur une île déserte , nous devons nous protéger pour que cela n'arrive jamais
Loin de tout , térrifiée par les dangers , la nuit qui tombe , bouh ....cela me rappelle le film " seul au monde " avec Tom Hanks

Je n'aime pas quitter mon pays non plus , je n'aime pas l'exil , comme toi j'ai besoin de la présence des miens

bises ma Dana

j'aime bien les petits bracelets aussi

Écrit par : Jeanne | 02/03/2010

Ah ah, à lecture de cette note, je comprends mieux certaines affinités avec certaines blogueuses que je connais....

Bon, je te re-bise et j'espère que cette fois ça va vraiment mieux.... A très vite !

Écrit par : Lancelot | 03/03/2010

joli texte..qui encontre beaucoup d'échos en moi...
bon rétablissement Dana
bisous
Pascal

Écrit par : arachnée | 03/03/2010

Elle existe cette île ma Dana...pas vraiment déserte mais chaleureuse...et d'ailleurs tu la connais c'est Lille ;-)

Moi itou suis une incorrigible citadine, la ville, les passants, les odeurs, les parfums, les murs, les bouts de ciel entre deux immeubles, les ruelles sombres, les avenues éclairées, le chant de la rue dans les arbres, les terrasses, les espaces, les sourires des hommes que tu croises....

Bon c'est quoi cette maladie attention tu nous somatises quoi ?????


bises....

PS: je surveille ma boîte !

Écrit par : Bérangère | 03/03/2010

hélène > Sourire. Il faudrait essayer pour y répondre, l'idéal, en tout cas, ce serait que les deux commencent à se lasser en même temps. Bises.

Tifenn> Et quand même ils ne se détorneraient pas, j'utiliserais toutes les "trucs" apportés par Chriss pour allumer des feux au milieu de mon île déserte ! Je sais que tu vis aussi avec une maladie et tu nous as même raconté l'avantage que tu sais en tirer...Je t'(vous)embrasse fort, aussi.

Chriss > Je pense à toi en ce moment, tu dois être en train de survoler ton île pour regagner la métropole. Avec mon bracelet, rien à craindre et le printemps sévit chez nous déjà, j'espère qu'à Paris aussi. Parfois j'aimerais maîtriser l'art du secret, mais ça doit relever d'un entraînement martial, comme celui requis pour le karaté. J'ai raté le start ; )
Gros bisous et pensées pour toi cette nuit, fleur de l'îlet.

JanSheng > Après, si tu cliques dessus, tu peux écouter d'autres chansons de Tudor Gheorghe (c'est son nom), une sorte de haïdouk du folk roumain. Dernièrement, il a sorti des albums de reprises symphoniques dédiées aux quatre saisons. OK, je verrai un toubib, plus tard... sourire... c'est ce que je dis depuis des mois.
Bonne nuit, JS, bisous.

Ed> Je suis assez fainéante pour les commentaires, j'aimerais installer cette option qui permet de répondre à chacun, mais je dois encore galérer, je sais pas comment faire. T'inquiète pas davantage, ça roule, c'est souvent de ma faute car je me fais mal toute seule, comme une grande, mais ça ne va pas durer, promis. Bises.

Écrit par : Dana | 03/03/2010

Jeanne> Oh, oui, "Seul au monde", quatre ans sur une île déserte, ça craint, j'ai eu de la peine pour lui, celui-ci et "The Terminal", voilà deux films qui m'ont jeté un froid, depuis, lorsque je prends l'avion, j'ai toujours sur moi une somme d'argent que j'appelle "l'argent du terminal", j'ai failli l'utiliser cet hiver lorsque mon avion, au lieu de se poser à Francfort, nous a emmenés à Zurich.
Je préfère de loin...les presqu'îles comme celle où vous allez vous rendre bientôt en amoureux : )
Bisous,ma Jeanne.

Lancelot > De mieux en mieux ! Et j'attends impatiemment le mois d'avril pour en découvrir d'autres, d'affinités...Kiss ans hugs.

arachnée> Je crois avoir compris que tu as déjà vécu sur une île. Ou sur plusieurs ? J'aime bien quand tu nous fais voyager, si longtemps que je suis pas obligée de m'y exiler ; ) Bisous.

Bérangère >Sourire béat. Lilleeee...la ville qu'on appréhende de découvrir et que l'on quitte en pleurs, comme dans le fameux film, j'adore cette ville, ses quartiers bourgeois, ses terrasses et ses moules-frites. Et ses petits apparts sous les toits qui laissent apercevoir un petit coin de ciel oblique.

Ben, je vais snober cette fichue maladie et n'en parlons pas.

Ta vraie boîte , très chère, celle desservie par les postiers sur vélos jaunes.
Je t'embrasse, bisous.

Écrit par : Dana | 03/03/2010

Moi pas malade non non, juste sourde aux tracs du monde ;D

Écrit par : Tifenn | 03/03/2010

Tifenn> Rires. Je te suivrai dans ce chemin. Bisous.

Écrit par : Dana | 04/03/2010

Ah ! le printemps qui commence à s'annoncer avec ta vidéo de perce-neige ! et dans les jours plus doux. Je ne connaissais pas cette tradition de mettre des pendentifs aux poignets.
Surtout, au sujet de l'ile, je ne souhaite pas vivre loin de ma famille, je me suis déjà plus d'une fois étiolée.
Et j'ai aussi la manie de tomber malade pendant les vacances et le week end. Nous sommes des êtres HUMAINS quoi... il y en a qui l'oublient.... Bonne fin de semaine.

Écrit par : elisabeth | 04/03/2010

Oui, je connais ce pendentif, mais il me semblait que c était plutot pour les hommes, en Gréce c est un peu comme un chapelet, mais plus court et avec des grains plus gros. J en avais recu un, mais je ne le trouve plus.
Je la vais recu d une.... j arréte je vais dormir
Bonne nuit, meilleure santé,Delfy va mieux
Latil

Écrit par : Latil | 05/03/2010

elisabeth > Si tu me files ton adresse postale (tu as mon email dans l'à propos) je t'enverrai quelques pendantifs accompagnés de leur fil blanc et rouge.Selon la tradition, il faudrait l'accrocher à une branche d'arbre à la fin du mois de mars pour qu'il t'apporte santé et prospérité : ) je vis déjà si loin de mon être le plus cher au monde, c'est dur...
Bon we à toi.

Latil > Mais tu sais tout, dis donc : ) C'est vrai qu'au début c'étaient les femmes qui en offraient aux hommes, cette tradition perdure encore dans le Nord du pays, j'ignore pourquoi dans les autres régions elle s'est inversée. Tu l'a reçue de la part d'une admiratrice, avoue. Ravie d'apprendre que Delphy va mieux.
Au plaisir.

Écrit par : Dana | 06/03/2010

Prompt rétablissement Dana!
Je ne peux que réagir à ce cris contre l'isolement et la solitude auxquel je souscrits à 200%. La solitude, c'est aussi pour moi la mort de l'âme. Il est malheureusement des isolements qui n'ont pas besoin d'expatriation. Amitié

Écrit par : psganarel | 06/03/2010

psganarel > Merci, pour l'instant ça roule ! M'isoler pour une semaine ou deux, dans un petit coin au bord de l'océan, avec un être cher, respirer un peu de liberté et d'air salé, cela peut redonner des forces à l'âme, après la vie peut mieux reprendre son cours. Quant aux murs et aux barbelés dont tu parles, je crois que personne n'en est exempt un jour ou l'autre. Au plaisir.

Écrit par : Dana | 09/03/2010

Tout comme toi ma Dana ! Je suis une citadine née, j'ai besoin de mouvement, de bruissements, d'agitation. Et puis surtout, sur qui ouvrirais-je mes yeux, sur quels mots s'attarderaient mes oreilles si on m'envoyait vivre sur une île déserte ?
(à bientôt .... ça se rapproche !!)

Écrit par : Fiso | 27/03/2010

Fiso> Oui, tout cela et ... avec qui ferais-je des flâneries en ville dans les boutiques griffés J. ? Oui, vivement le trip Thelma et Louise season 3 ; )

Écrit par : Dana | 27/03/2010

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