16/03/2007
Femme... perce-neige
Chaque printemps je te regarde sous une lumière nouvelle : la lumière d'une année qui s'est écoulée.
Car pour moi, l'année commence avec toi. Et la fascination que j'éprouve en te regardant s'affranchit des limites des sentiments humains.
De toutes les "fleurs", tu es la seule qui fait frémir mon âme ! Toi, plus fraîche, plus rayonnante d'un printemps à l'autre, symbole permanent de ce lent retour à la vie de toute la nature.
Comme il fut long cet hiver ! Et l'attente... plus longue encore ! Tu m'as manquée, je t'ai cherchée dans chaque trace de mes pas , j'ai arpenté la terre pour te retrouver et toi, tu es apparue quand je ne t'attendais plus. J'ai laissé la fenêtre ouverte pour toi et les vitres commençaient à givrer de tant d'hivers d'attentes.
Et tu t'es montrée enfin, plus vivante, plus belle que jamais, symphonie de non-dits, mélodie des ailes et sourire.
Ne brise pas la douceur qui m'enveloppe en te regardant, laisse-moi te chérir, t'admirer, te respirer , laisse-moi lire chacun de tes pétales qui s'ouvre à peine, ne me dis pas que tu veux me laisser seul jusqu'au prochain printemps !
Je suis si bien avec toi ! Même si j'ai parfois du mal à t'appréhender, c'est une douce souffrance et je revis de t'avoir retrouvée. Je ne m'appartiens plus, je suis immatériel et je t'offre mon âme.
Un pétale... deux pétales... Me voilà fleur à tes côtés.
Qui remercier pour ce miracle ? Le soleil ? Le vent ? Le printemps ? Le perce-neige ?
18:32 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amour, printemps, saisons, fleurs, hiver