26/04/2009
vantardise
Bravo pour votre français ; je crains bien de ne jamais arriver a parler aussi bien le roumain."
17:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : écriture, cinéma, vidéo, amitié, rencontres, gribouillages
18/11/2007
Reply
Juste pour te rassurer, chère Bougrenette,
parfois j'écris pour me taire
de même que je m'absente pour puiser à l'envie
dans le jardin des rêves
Des rêves féconds qui nourrissent mes élans
je rêve...et j'attends
Une attente qui fait désormais partie de ma vie
Quelquefois , un frisson
Ou un coeur en chamade racontent mon impatience
Et je laisse parler les regards et les silences.
: )
" Le Temps a deux visages , il a deux dimensions : la longueur est au rythme du soleil, l'épaisseur au rythme des passions . " ( M. Haddad )
22:00 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, blog, amitié
08/08/2007
Futur dans le Passé
Il lui dit de couper ses cheveux plus courts, de ne plus chanter, de ne plus faire de pirouettes sur le marché de Noël, de ne plus lire Coelho, de ne plus pleurer, ce n'est qu'une pièce de théâtre, de ne plus pleurer, ce n'est qu'un film, d'éteindre la lumière quand ils font l'amour, de ne pas embrasser ses lèvres, de ne plus écrire de poèmes, de lui dire pourquoi elle est venue.
Pourquoi?
Et il lui dit
de laisser ses cheveux pousser jusqu'à ses épaules, de chanter, de faire des pirouettes, il l'accueillira dans ses bras si le vertige la prend, de lui lire du Coelho le soir de sa voix empreinte de douceur chantante dont il adore l'accent slave, de pleurer, il est là pour essuyer ses larmes, de ne pas éteindre la lumière, il a envie de lire le bonheur dans ses yeux lorsqu'il lui offre son corps en cadeau, d'écrire, de lui écrire, de faire tout ce qu'elle veut, n'importe quoi.
Seulement ne pas lui dire ce qu'elle est venue lui dire.
Elle le regarde.
Elle aurait envie de lui dire que ça fait partie du jeu, l'un offre , l'autre reçoit, c'est la règle, de ne pas pleurer, toutes les histoires finissent mal, toutes les chansons sont tristes.
Lui dire qu'il souffrira à son tour, qu'il devra être très fort pour porter la douleur qu'il a provoquée, que c'est toujours ainsi , l'un s'en va, l'autre demeure, personne n'est à sa place.
En silence, elle le regarde. Elle lui a dévoilé ses défauts et ses faiblesses, son regard ardent a appelé le sien, plus près, de plus en plus près, jusqu'à ce que la proximité ait accentué les différences, ait éclairé des coins obscurs.
Elle aurait mille choses à lui dire.
Mais elle a perdu sa voix tout en essayant de l'appeler, elle a perdu le toucher tout en essayant de sentir ce qui les a reliés il y a une éternité, dans une nuit aux saisons mélangées.
Elle ne lui dit plus rien.
Souriante, fière, elle se détourne de son plus grand amour avec une nonchalance digne du plus insensible des hommes politiques.
Jusqu'à ce que les besoins des autres l'assèchent de nouveau et qu'elle soit obligée de mendier du combustible pour une âme divine.
Amy Winehouse- Love is a losing game
22:13 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : amour, désamour, écriture, vidéo
09/07/2007
En souvenir de...
" Pour toi, Dana, en souvenir de notre chère amitié... "
On m'avait offert ce livre il y a des mois, mais ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai découvert ce petit mot discrètement glissé , pourtant je l'ai relu deux fois déjà.
Je me suis , une fois de plus, rendu compte qu'on ne peut rien contre les souvenirs, oui, Monsieur Proust, vous aviez raison. Par un mot, une chanson, un parfum, un regard ou un silence, le passé nous est rendu avec , peut-être, une valeur émotive dont étaient dépourvues les moments réels.
Si seulement on pouvait déposer ces souvenirs dans un fichier, les archiver pour qu'ils encombrent le moins possible notre mémoire et les supprimer quand on n'en a plus besoin.
Mais on ne peut pas mettre un souvenir à la porte. On peut juste le laisser, comme le vin, s'équilibrer dans sa qualité définitive .
En espérant qu'avec le temps...
Oui, " le temps n'a pas de mémoire. Je l'avais oublié. Le temps n'a pas de mémoire, il est un artiste. "
Le temps est le bienvenu, il nous métamorphose.
De prof on devient maître, d'ami on devient âme- soeur, de bloggueur on devient poète, de femme on devient ange.
Thiefaine et Zazie- AVEC LE TEMPS
20:53 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amour, souvenir, écriture, vidéo, Malek Haddad, Zazie
07/07/2007
Où s'en va-t- il ?
Il reste en toi. Profondément rentré dans tes tripes ou flottant légèrement au creux de ton ventre. Volontairement ignoré , accidentellement oublié , impregné de parfum lointain.
Tu es persuadé qu'il s'est éparpillé sur une surface de plus de 2000 kilomètres, mais, au fait , tu en portes les traces sur ton corps et tu te réveilles en pleine nuit sûr d'avoir entendu sa voix.
De temps en temps quelqu'un te demande ce qu'elle est devenue et tu hausses les épaules : " bof, ce n'était qu' une... qu' un... enfin ... " , tu trouves encore dans un fichier une photo que tu as oublié d' effacer , une fleur séchée , une babiole qu'elle t'avait offertes.
L'amour a commencé à se délaver vaincu par l' ennui et le désenchantement et la confiance a péri vaincue par la technologie.
Et la techonologie nous a prouvé que les anges n'existent pas, ce ne sont que des prétextes pénibles pour ne pas admettre qu'un simple être humain , sans rien de transcendent, est capable, du bout du monde , de rouvrir ton coeur et de réveiller la force d'amour que tu croyais ensevellie en toi.
Avec le simple risque de te préserver de l'ordinaire et de la futilité de l'existence.
Malgré tout ça, l'amour, quand il s'en va, il reste en toi.
The Corrs - ANGEL
21:12 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, blog, amour, désamour, vidéo, musique, The Corrs
05/07/2007
Si les nuits pouvaient parler
ces nuits où l'on sent son souffle doux et tiède avec, en lui, le murmure du sommeil
où il devient présence et que sa peau en éveil brille dans le noir avec la sensibilité d'épiderme qu'elle entraîne
ces nuits...cette chaleur surnoise qui vous parcourt , cette fièvre à l'instant où il vous approche
la lumière de la rue filtre à peine par les raies du store et vous devinez en ombre chinois sa silhouette
et vous vous abandonnez à ses lèvres, à ses étreintes essoufflées
alors que des mains émues, égarées sur votre corps, soulèvent dans votre poitrine des volcans d'émotions
des mains qui vous dessinent ...qui vous caressent le cou, la gorge à la naissance de vos seins
et vous sentez son corps tendu de désir comme la corde d'un instrument de musique
ces nuits...où il vous murmure des histoires,vous réchauffe,vous berce doucement
pour vous endormir au creux de sa tendresse
un amour rassurant, petite illusion d'oasis, de paradis
des nuits abreuvées de larmes, de sourires, de soupirs, de rêves
des nuits remplies de ces silences qui grondent
ou de ces silences qui appellent
nuits d'amour et de prière
ces nuits...
Bob Marley & Lauryn Hill- Turn your lights down low
22:05 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : écriture, blog, amour, vidéo, Bob Marley, Lauryn Hill
01/07/2007
Tu ne peux pas
Tu ne peux pas me construire un coin de paradis
Et le déserter comme un cambrioleur,sans prévenir,
Tu ne peux pas ignorer ma présence
dire de venir et ne jamais le faire
oublier mon anniversaire et me laisser seule a Noël.
"Quelqu'un , avant toi, était expert en ces trucs-là" .
Tu ne peux pas neiger dans mes
cheveux l'hiver d'une âme glacée.
Ou détourner ton regard en me voyant passer.
"Quelqu'un a déjà fait tout ça, bien longtemps avant toi".
Tu pourrais, par contre, m'embrasser
et frissonner comme un peuplier dénudé.
M'abriter au coeur de ton aiselle
et rendre heureux mes seins
creuser dans mon corps des sentiers de désir
qui se répondent et s'attisent
entendre le cri de mon émoi, de mon plaisir
et m'abreuver de tes baisers comme d'un précieux elixire.
Tu pourrais être mon echappée vers l'infini
et me compter les étoiles quand j'ai du mal à m'endormir.
Tu pourrais colorer mes rêves éveillés
Tu pourrais, tout simplement, m'aimer
T'asseoir à côté de moi
Et rester. Comme il se doit.
Taxi- Cineva înaintea ta
11:00 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blog, écriture, amour, désamour, vidéo, Taxi
29/06/2007
Le cinquième jour
" Le cinquième jour il fit les avions. Si on les prend pas , on peut les regarder passer."
Du départ il n'en reste que la fièvre et ce regard avec quelque chose au fond qui se démène.
Ces gouttes de pluie acide - mince, elle a un goût salé ! - pour effacer dans tes souvenirs le parfum de sa peau, cet espace vide au bout de tes doigts, elle est où cette main qui a effleuré ta main qui a effleuré son âme ?
Et ces mots voyageurs, insouciants, tantôt éthérés, inconsistants, tantôt lourds comme des serments.
Des mots qu'on écrit dans un pays et qu'on lit dans un autre, des mots qui défient le temps et l'espace. Et qui traduisent là- bas l'âme d'ici.
Comme je les envie d'avoir le don de l'ubiquité !
Douloureux, anachroniques mots.
Si seulement vous pouviez combler ces espaces vides !
Empty Spaces - FMA MVA
12:16 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, blog, Le Huitième Jour
10/05/2007
Les acacias
L' autre jour, en entrant en classe, j'ai froncé les sourcils. Toutes les fenêtres étaient larges ouvertes et il y avait un courant d'air terrible. Mais les élèves s'en fichaient.
Je me suis dirigée, d' un pas décidé, vers la fenêtre la plus proche et là, je me suis figée. Juste devant moi , un acacia fleuri dont j'ignorais l' existence , tendait ses grappes vers moi.
J'ai fermé les yeux - car ce n'est que les yeux clos que l'on peut s'abreuver d'un tel parfum - et j'ai senti...
Le goût des crêpes étranges préparées par ma mère
La soie des lèvres qui , une nuit d' été, ont goûté des fleurs d' acacia sur les miennes
Amadouée, je suis revenue à ma place, pour finir , à grand- peine, le cours.
Car j'entendais mon âme qui ne cessait de frissonner, de murmurer cette chanson d'un troubadour moderne roumain :
" Les acacias sont devenus fous
De tant de printemps
Ils se promènent , l'âme au vent
Elle est ivre, elle aussi, la forêt
Et, il se passe, il paraît
Quelque chose avec le monde tout entier
Oui, les acacias sont devenus fous
Et tu veux que je sois sage ? "
Pendant tout ce temps, évidemment, les fenêtres de la classe sont restées larges ouvertes.
TUDOR GHEORGHE- Salcamii ( Les acacias)
12:33 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, blog, Tudor Gheorghe
22/04/2007
Les Arbres de l'Amour
Il y a à Auckland un petit parc où le conseil local et les parents ont planté un arbre pour chaque enfant né en 2003. Il y en a de toutes les formes et de toutes les tailles et j'aimerais bien réunir ces enfants histoire de voir s'ils ressemblent à leur arbre.
Un jour, en m'y promenant, j'ai eu l'idée d'imaginer les amours comme ces arbres uniques de la Nouvelle Zélande.
J'ai vu des amours délicats, purs comme les petites fleurs blanches du NGAIO. Des amours comme les KAURI, arbre sacré et sage dont le bois est d'une solidité et d'une résistance à l'eau incroyables. Mais, lorsqu'on entaille l'écorce d'un KAURI, la sève s'échappe constamment et la blessure ne cicatrise jamais...
Il y avait aussi des amours savoureux comme le goût des feuilles du CHOU- PALMISTE et des amours un peu hésitants, trébuchants comme les KOWHAI qui ont besoin de six jusqu'à dix ans pour bien fleurir et s'épanouir ou, au contraire, des amours "inflammables" comme le MIMOSA d'HIVER qui a une croissance rapide mais une durée de vie relativement courte !
Des amours envahissants, dévorateurs comme un RATA qui commence à pousser par une graine déposée au sommet d'un arbre lequel va devenir son support et qui, en faisant descendre, petit à petit , des racines aériennes, finit par étrangler son arbre support !
Mais mes amours favoris sont les POHUTUKAWAS, les "arbres de Nöel " de la Nouvelle Zélande , qui resplendissent en fait presque toute l'année de leur manteau rouge vif, remplis de leurs magnifiques fleurs. Ce sont des amours heureux, sereins, solides dont les racines peuvent longer les rochers tout en prenant des formes très tourmentées. Car ce n'est que pour chercher le meilleur chemin pour soutenir par la suite tout le poids de l'arbre adulte. De l'amour grand, mûr...
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux amours stériles, aux amours voués à l'échec dès le début. Aux amours qui restent à distance ou à ceux qui se consomment dans le noir, par écrans interposés. Des amours clandestins...J'ai pensé aux amours effrités , naufragés, artificiels , surfaits. Aux amours irréalisés, qui se sont arrêtés à mi-chemin ou qui, comme disait une amie, ont été écourtés par une réalité trop brutale.
Des forêts qui auraient pu être... Des forêts qui ne le seront jamais...
22:37 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Nouvelle Zélande, arbres, amour, écriture