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17/07/2007

Mon premier amour

J'ai revu il y a quelques jours mon premier amour. C'est comme ça que je l'ai toujours appelé.

Même si ce fut plutôt un amour de " fan " à son " idôle".

Une grande histoire impossible.

Même si on n'a fait que s'effleurer.

Quelques caresses affublées d'une grâce suave.

Quelques baisers enfiévrés.

Quelques balades main dans la main aveuglés et sourds au monde et à la raison.

Une énorme tendresse qui perdurera.

Je l'ai su au moment où, après tant d'années, nos regards se sont croisés.

Je me suis sentie comme dépouillée à moi- même et attachée à lui par un magnétisme étrange.

Comme lui, j'ai fermé les yeux et  me suis laissée envahir par sa voix feutrée:

" Dans les bras de qui, les regards de qui te touchent

Les regards de qui et les bras de qui t'enlacent

Envoie- moi des nouvelles de nous "

Je ne suis pas allée lui parler à la fin du spectacle. Par lâcheté. Par orgueuil aussi.

Je me suis contentée d'emporter la braise de son regard et l'ombre de son sourire beau et serein comme une nuit étoilée.

VICTOR SOCACIU- Căruţa cu flori

07:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : amour, vidéo, folk, Victor Socaciu

09/07/2007

En souvenir de...

 " Pour toi, Dana, en souvenir de notre chère amitié... "

On m'avait offert ce livre il y a des mois, mais ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai découvert ce petit mot discrètement glissé , pourtant je l'ai relu deux fois déjà.

Je me suis , une fois de plus, rendu compte qu'on ne peut rien contre les souvenirs, oui, Monsieur Proust, vous aviez raison. Par un mot, une chanson, un parfum, un regard ou un silence, le passé nous est rendu avec , peut-être,  une valeur émotive dont étaient dépourvues les moments réels.

Si seulement on pouvait déposer ces souvenirs dans un fichier, les archiver pour qu'ils encombrent le moins possible notre mémoire et les supprimer quand on n'en a plus besoin.

Mais on ne peut pas mettre un souvenir à la porte. On peut juste le laisser,  comme le vin, s'équilibrer dans sa qualité définitive .

En espérant qu'avec le temps...

Oui, " le temps n'a pas de mémoire. Je l'avais oublié. Le temps n'a pas de mémoire, il est un artiste. "

Le temps est le bienvenu, il nous métamorphose.

De prof on devient maître, d'ami on devient âme- soeur, de bloggueur on devient poète, de femme on devient ange.

Thiefaine et Zazie- AVEC LE TEMPS

07/07/2007

Où s'en va-t- il ?

Il reste en toi. Profondément rentré dans tes tripes ou flottant légèrement au creux de ton ventre. Volontairement ignoré , accidentellement oublié , impregné de parfum lointain.

Tu es persuadé qu'il s'est éparpillé  sur une surface de plus de 2000 kilomètres, mais, au fait , tu en portes les traces sur ton corps et tu te réveilles en pleine nuit  sûr  d'avoir entendu sa voix.  

De temps en temps quelqu'un te demande ce qu'elle est devenue et tu hausses les épaules : " bof, ce n'était qu' une... qu' un... enfin ... " , tu trouves encore dans un fichier une photo que tu as oublié d' effacer , une fleur séchée , une babiole qu'elle t'avait offertes. 

L'amour a commencé à se délaver vaincu par l' ennui et le désenchantement et la confiance a péri vaincue par la technologie.

Et la techonologie nous a prouvé que les anges n'existent pas, ce ne sont que des prétextes pénibles pour ne pas admettre qu'un simple être humain , sans rien de transcendent, est capable, du bout du monde , de rouvrir ton coeur et de réveiller la force d'amour que tu croyais ensevellie en toi.

Avec le simple risque de te préserver  de  l'ordinaire et de la futilité de l'existence.

Malgré tout ça, l'amour, quand il s'en va, il reste en toi.

 

The Corrs - ANGEL

 

05/07/2007

Si les nuits pouvaient parler

ces nuits où l'on sent son souffle doux et tiède avec, en lui, le murmure du sommeil

où il devient présence et que sa peau en éveil brille dans le noir avec la sensibilité d'épiderme qu'elle entraîne

ces nuits...cette chaleur surnoise qui vous parcourt , cette fièvre à l'instant où il vous approche

la lumière de la rue filtre à peine par les raies du store et vous devinez en ombre chinois sa silhouette

et vous vous abandonnez à ses lèvres, à ses étreintes essoufflées

alors que des mains émues, égarées sur votre corps, soulèvent dans votre poitrine des volcans d'émotions

des mains qui vous dessinent ...qui vous caressent le cou, la gorge à la naissance de vos seins

et vous sentez son corps tendu de désir comme la corde d'un instrument de musique

ces nuits...où il vous murmure des histoires,vous réchauffe,vous berce doucement

pour vous endormir au creux de sa tendresse

un amour rassurant, petite illusion d'oasis, de paradis

des nuits abreuvées de larmes, de sourires, de soupirs, de rêves

des nuits remplies de ces silences qui grondent

ou de ces silences qui appellent

nuits d'amour et de prière

ces nuits...

Bob Marley & Lauryn Hill- Turn your lights down low

 

 

04/07/2007

Tryo à Arras

Tryo live Arras 29. 06. 2007 - Serre- moi

 

 

Voilà ma petite, à ta demande, ce clip de Tryo, ça me fait un drôle d'effet de savoir que tu étais là ( je n'ai pas posté Apocalypticodramatic car, après en avoir lu l'histoire je l'ai trouvée trop triste).

Et un fragment de la chanson en guise de bonus :

"Embrasse- moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout pour te voir partir et viens!
Emmène- moi là- bas
Donne -moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole -moi
Et laisse- toi tranquille à la fois
Mille fois entrelassons nous
Et lassons nous même en dessous
Serre -moi encore serre- moi
Jusqu'à étouffer de toi "

 

je me demande qui m'aimerait pas dormir ainsi dans les ailes d'un ange : )

20:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vidéo, musique, Tryo

01/07/2007

Tu ne peux pas


Tu ne peux pas me construire un coin de paradis

Et le déserter comme un cambrioleur,sans prévenir,

Tu ne peux pas ignorer ma présence

dire de venir et ne jamais le faire

oublier mon anniversaire et me laisser seule a Noël.


"Quelqu'un , avant toi, était expert en ces trucs-là" .


Tu ne peux pas neiger dans mes

cheveux l'hiver d'une âme glacée.

Ou détourner ton regard en me voyant passer.


"Quelqu'un a déjà  fait tout ça, bien longtemps avant toi".



Tu pourrais, par contre, m'embrasser

et frissonner comme un peuplier dénudé.

M'abriter au coeur de ton aiselle

et rendre heureux mes seins

creuser dans mon corps des sentiers de désir

qui se répondent et s'attisent

entendre le cri de mon émoi, de mon plaisir

et m'abreuver de tes baisers comme d'un précieux elixire.

Tu pourrais être mon echappée vers l'infini

et me compter les étoiles quand j'ai du mal à  m'endormir.

Tu pourrais colorer mes rêves éveillés

Tu pourrais, tout simplement, m'aimer

T'asseoir à  côté de moi

Et rester. Comme il se doit.

 

Taxi- Cineva înaintea ta

 


29/06/2007

Le cinquième jour

" Le cinquième jour il fit les avions. Si on les prend pas , on peut les regarder passer."

Du départ il n'en reste que la fièvre et ce regard avec quelque chose au fond qui se démène.

Ces gouttes de pluie acide - mince, elle a un goût salé ! - pour effacer dans tes souvenirs le parfum de sa peau, cet espace vide au bout de tes doigts, elle est où cette main qui a effleuré ta main qui a effleuré son âme ?

Et ces mots voyageurs, insouciants, tantôt éthérés, inconsistants, tantôt lourds comme des serments.

Des mots qu'on écrit dans un pays et qu'on lit dans un autre, des mots qui défient le temps et l'espace. Et qui traduisent là- bas l'âme d'ici.

Comme je les envie d'avoir le don de l'ubiquité !

Douloureux, anachroniques mots.

Si seulement vous pouviez combler ces espaces vides !

 

Empty Spaces - FMA MVA

 

28/06/2007

Franco- fun

Il y a chaque année un jour spécial: celui où je deviens reine .

C'est le jour de l'oral du bac , le jour où tous me parlent gentiment et s'affairent autour de moi : "un verre d'eau ? un petit café? une pêche ? ah, vous préférez les abricots? tout de suite !"

C'est ce qui s'est passé aujourd'hui et j'ai même pas pu vérifier l'effet de ma nouvelle coupe des cheveux. C'est pas évident lorsque l'on a le fouet !

Les élèves me dévisagent et cherchent mon regard afin de m'amadouer.

Et je m'amuse à faire semblant d'être sévère, hautaine, inaccessible.

Parfois leur "prestation" m'incite et me procure une sensation de bien être intellectuel; c'est un vrai échange.

Mais trop souvent je fais des efforts pour que mon sourire ne devienne grimace devant leurs réponses assomantes:

"Le sport est une chose importante , mais les jeunes ne sont pas conscients de cette chose"

"Les romans policiers présentent un certain intérêt car ils sont très intéressants"

"Marcel Proust a écrit une ballade des pendus"

Je réussis à dissimuler mon amertume.

Heureusement, il y a cet élégant jeune homme qui doit avoir très sérieusement préparé son bac:

"Le français ce serait comme un homme charmant qu'on rencontre et dont on tombe amoureux" ( Carla Bruni)

Ha! Si tu savais jeune homme !

Comme il est difficile de s'éclipser hors de ce charme.

Ce français fait de secrets, de complicités, de souvenirs, de promesses, de déchirures, de mensonges, de sourires, d'attentes, de brûlures.

Il faut être sourd, aveugle pour ne pas se laisser emporter dans le sortilège du français habile comme un amant à la voix d'alcôve.

Alors, mes chers élèves, ce français, vous l'aimez quand même?

"oui, oui, très beaucoup" : )

 

Zazie - La Vie en Rose

 

25/06/2007

Les fourmis

Difficile, voire un peu étourdissant  que de lire Vian par cette canicule.

Si rien de ce qu'il  "raconte " n'est envisageable dans notre monde,

tout est possible dans son monde à lui.

Comme un savant il mélange sarcasme et esprit ludique, cruauté et innocence

avec une frénésie du langage envoûtante.

On dirait les rythmes de Dizzy Gillespie.

 

Dizzy Gillespie Big Band 1947 - Groovy Man

19:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Boris Vian, vidéo, Gillespie

Nuro Shavo

Hara - NURO SHAVO (Feat. Tamango)

 

Allez, on se lâche un peu, c'est les vacances

Rythmes sauvages

Terre assoiffée d'une pluie vivifiante

Des visions de jardins et de bois frais

Le temps enfin retrouvé de vivre

" je dors avec les étoiles

et je danse avec les rêves

Nuro Shavo, Nuro Shavo

Enivrés par les nuits

les yeux pleurent, les lèvres sourient

le coeur s'écrie :

C'est l'été dans ta vie !

Hop, hop "

( un clin d'oeil à M. le Président

et un nouveau défi linguistique pour toi, cher HK )

07:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Hara, vidéo, musique, Nuro Shavo