05/12/2007
Lettre pour I.
Oui, je sais que demain matin tu regarderas furtivement tes souliers avec, au fond du coeur, un petit espoir. Et même si tu n'y vois rien, tu sentiras sûrement quelque chose de soyeux, quelque chose d'onctueux et surtout la magie de ces soirées-là , où vous riiez assises en tailleur dans le hall , en train de lire les petits mots.
Tu te rappelles le film dont je t'ai parlé ? On y disait que chaque tour de magie consiste en trois actes : la promesse, le tour et le troisième, le plus important, le prestige, le retour. Il est grand- temps que je m'applique à ne plus rater mes retours.
Je t'aime bien, je te garderai les meilleurs gâteux.
Père Nicolas
Stefan Banica
21:55 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : père Nicolas, fêtes, le Prestige
25/11/2007
Vérité(s)
Mon dernier coup de coeur, cette voix qui rajoute de l'humanité au documentaire de Al Gore.
Il nous émeut et nous fait réfléchir dans un monde où, d'une façon générale, tout devient sujet de réfléxion.
Le temps, l'amour, le bonheur.
Melissa Ethridge- I Need To Wake Up
14:58 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : blog, Un Incovenient Truth, vidéo
18/11/2007
Reply
Juste pour te rassurer, chère Bougrenette,
parfois j'écris pour me taire
de même que je m'absente pour puiser à l'envie
dans le jardin des rêves
Des rêves féconds qui nourrissent mes élans
je rêve...et j'attends
Une attente qui fait désormais partie de ma vie
Quelquefois , un frisson
Ou un coeur en chamade racontent mon impatience
Et je laisse parler les regards et les silences.
: )
" Le Temps a deux visages , il a deux dimensions : la longueur est au rythme du soleil, l'épaisseur au rythme des passions . " ( M. Haddad )
22:00 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, blog, amitié
03/11/2007
Moi aussi
Un feu, un verre de vin, une confession.
Deux solitudes qui s'apaisent l'une l'autre pour atténuer leur effet corosif.
Une femme rompue.
Un homme qui cultive dans son souvenir le jardin secret d'un amour vaincu par sa lucidité.
Impuissant devant le passé qui se venge dans sa mémoire.
Un homme qui manque du courage de s'affronter.
Qui ne s'accorde pas le droit de se tromper.
Aimer et ne pas oser.
Aimer et s'éloigner.
Pour porter jusqu'à la fin le fardeau d'une âme captive de son indécision.
La vie comme elle devient.
" Je ne savais pas qu'on pouvait aimer autant. Enfin, pas moi en tout cas, je pensais ne pas avoir été programmé à aimer ainsi. Les déclarations,les insomnies, les ravages de la passion, tout cela était bon pour les autres. D'ailleurs, rien qu'à entendre le mot passion j'avais envie de rire. La passion, la passion ! Je la plaçais quelque part entre l' hypnose et la superstition... C'était presque un mot honteux dans ma bouche. Et puis, tout s'est retourné contre moi quand je m'y attendais le moins. Moi... Moi j'ai aimé une femme. " ( Anna Gavalda- Je l'aimais)
Bruce Springsteen- SECRET GARDEN
20:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : amour, littérature, Anna Gavalda, vidéo, Bruce Springsteen
31/10/2007
Matrioska
Matrioska naît de l'idée que de nombreuses épaisseurs se superposent dans les choses que nous voyons. On parle de ce principe lorsqu'on observe " une relation de type objet à l'intérieur d'un objet similaire" ( Wikipédia).
Cédric Klapisch se sert de cette metaphore dans son film, " Les Poupées Russes" , pour suggérer la quête de Xavier . Sa soif de trouver la " dernière ". Elle.
" J'ai repensé à toutes les filles que j'avais connues, avec qui j'avais couché ou même que j'avais seulement désirées. Je me suis dit qu'elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer de ce jeu- là , on est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres. On peut pas l'attraper directement, il faut suivre un cheminement.
Il faut les ouvrir, l'une après l'autre, en se demandant à chaque fois : est-ce que c'est elle la dernière ? "
Si seulement...
Beth Gibbons( la voix de Portishead) & Rustin Man- MYSTERIES
23:24 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : film, Beth Gibbons, vidéo, Les Poupées Russes
30/10/2007
Dor de Toamnă
feuilles d'argent et de miel , brumes du ciel
chauds les marrons, mélancolies, frissons,
pensées cuivrées, souvenirs rouillés,
Dor
automne
" recouvre mon coeur
de l'ombre d'un arbre ou plutôt
de l'ombre de ton corps"
Paolo Nutini live in Paris- Autumn leaves
19:45 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : automne, vidéo, Paolo Nutini
28/10/2007
Si par hasard
11 minutes. Reliés autrement à l'amour que ceux de Paolo Coelho. Dans le roman de Paul Guimard, ce sont les minutes qui séparent le train d'un jeune agent de publicité du train d'une actrice débutante, perdue un peu dans le monde des vedettes.
En guise de témoin, un vendeur de billets de loto de la Rue Le Havre, qui , sans croire à la chance, voudrait être quand même l'élément " réparateur " de celle de François et de Catherine.
Et au- delà de tout cela , ou au - dessus ! le hasard avec ses plans et ses minutes à lui.
J'ai souri à la pensée que , s'ils avaient vécu en R. , leurs trains auraient eu plus de chances de se croiser. Alors qu'avec la précision française il faut vraiment convoiter un petit retard.
Pour que l'attention du hasard daigne se poser sur nous.
Par un bonheur...
" La personne que je vais aimer hésitera souvent sur l'attitude à adopter, sur les gestes à faire. Elle ne verra pas le monde en noir et blanc. Elle connaîtra le gôut des solitudes où l'on s'égare. Et nous nous avancerons épaule contre épaule, coeur contre coeur, comme deux acrobates sur un fil instable, et on se tendra la main afin de retrouver notre équilibre. "
Katie Melua- Spider's web
10:50 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : amour, rencontre, hasard, vidéo, livre, Paul Guimard
21/10/2007
Eclat(s)de rire
Un article que je viens de lire m'a ramenée au film que l'on a vu hier , au club des ados, avec mes élèves.
Je voulais leur faire connaître un film culte, mais j'ai cédé devant leur détermination à s'amuser , à se dégourdir après une semaine difficile.
Alors on a choisi " Ratatouille".
Je bricolais sur l'ordi , interrompue de temps en temps par un éclat de rire commun.
Je continuais de travailler, le sourire aux lèvres.
Tout en nous apprenant que " la seule chose imprévisible de la vie c'est son imprévisibilité", le petit Rémi nous a aidés à briser les résistances dans un formidable exutoire.
Quoi de plus rassurant que de se bidonner, de s'esclaffer, de se tordre de rire.
Pour se montrer que l'on est vivant.
Pour rétablir le contact avec l'autre.
Et aussi avec soi-même.
Reste à expérimenter live la magie de la mémoire involontaire lorsque nous aurons trouvé la recette du célèbre plat.
Le Festin- Camille ( Ratatouille Soundtrack)
19:41 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : pensées, blog, cinéma, Ratatouille
08/10/2007
Définition (2)
" Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. " (Marc Lévy- Et si c'était vrai...)
assumer le risque d'être heureux
ne pas être radins de coeurs
ne pas accrocher trop haut son idéal de peur de le toucher
se permettre le luxe d'être perméable, vulnérable, trébuchant
au lieu de rester cloués dans les sabots de la certitude
ouvrir dans son corps des portes
pour sentir, voir, goûter, toucher
oser
08:45 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : blog, rencontre, Marc Lévy
30/09/2007
" La haute probabilité de l'improbable "
" Je comprends clairement aujourd'hui que j'allais vers toi, et toi vers moi, depuis très longtemps. Bien que ni toi ni moi ne le sachions avant de nous rencontrer, il y avait une certitude insouciante qui fredonnait gaiement, accompagnant notre ignorance, assurant que nous nous rencontrerions. Comme deux oiseaux solitaires survolent les grandes prairies portés par les voies célestes, toutes ces années et toutes ces vies nous sommes allés l'un vers l'autre.
Le voyage est une chose étrange. En chemin, j'ai levé les yeux et tu marchais à travers les herbes vers ma camionnette un jour d'août. Rétrospectivement, cela semble inévitable- il n'aurait pas pu en être autrement- ce que j'appelle la haute probabilité de l'improbable. " ( Robert- James Waller - Sur la route de Madison)
Comme quoi, le bonheur est un voyage vers un pays d'amour et de tendresse.
Pour qu'un jour on arrive dans les bras de ceux qui enjoliveront notre vie
Débrideront nos plaies et feront flamboyer nos coeurs
Ceux que l'on aimera et qui nous aimeront en retour.
Ici c'est l'automne indien doux comme le miel
Et beau comme une rencontre.
Feist- THE LIMIT TO YOUR LOVE
20:40 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : amour, rencontre, Feist, vidéo