29/04/2012
work in progress
depuis le temps, mes visiteurs doivent en avoir marre de tomber sur la même image, sur la même chanson, au fait, je n'appartiens à aucune des catégories recensées par G.Brassens, je suis tout simplement un cas désespéré; et dire que je me croyais capable d'une fidélité bloguesque à toute épreuve...mon pantalon saumon avec sa ceinture dorée frôlerait-il le bling-bling ? et à quoi le marier ? le haut blanc ou le gris perle ? et si je mettais cette robe évanescente dont le bas balance au rythme de mes pas ? j'aurais l'impression de porter du bonheur, tout aussi léger, tout aussi fugitif
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Qu'écrire donc ? répondre au tag de Lancelot ? après, faut que j'entame d'abord un peu de sérénité, recenser une fois de plus les stats ? fastoche, c'est toujours le bachert qui l'emporte, talonné par le perce-neige, même si l'air embaume le lilas, j'ai cru même sentir les acacias, j'ai jamais vu des châtaigniers en fleurs en ce moment de l'année, tout fout le camp, même la vieille sagesse populaire, j'aurais pas dû enfiler le petit pull noir hier, il est trop impregné de souvenirs et du sel de la Bretagne, faut éviter de secouer la boule de neige sinon c'est rudement difficile l'attente, et cette nostalgie qui me chatouille le coeur, allez, je vais écrire ce fichu rapport, ça me changera les idées, et puis vérifier les devoirs des stagiaires, merde, y en a qui ont encore posté sous docx, pire que les potaches, vivement que ce stage finisse, je m'ennuie de soigner ma forme et de retourner à une frugalité salvatrice, une fashion thérapie serait aussi de mise
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vite, la télécommande, quel faux-cul ce nouveau premier-ministre, il surfe sur l'essentiel, c'est ecoeurant ce brouhaha qui entoure la chute du gouvernement, tu parles des réformes et d'austérité, je ne voudrais pas croiser DSK, "on est lâche, hein ? et même pleinement déguelasse" (F.Dard), il était délicieux ce tiramisu, non, je ne vais pas culpabiliser, on dirait qu'ils y ont glissé des bulles de félicité, t'as vu, j'ai pas grignoté la tuile, dis donc, 31 degrés demain, j'ai hâte de sentir le vent du large, je mets du vernis rouge ou bien mauve ? est-ce qu'elle va aimer le cadeau, j'adore notre complicité fructueuse, dommage que je n'y puisse rien contre ses fêlures d'âme, mais je me délecte de sa façon d'envisager des choses de la vie, je vais changer de musique, celle-ci me fiche le blues
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mon PC rame, la vie sait parfaitement pointer ses agréments, un théâtre à ciel ouvert quoi, j'espère que la nuit ne va pas encore me faire son coup de pleine lune
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play ?
20:30 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : feist
30/09/2007
" La haute probabilité de l'improbable "
" Je comprends clairement aujourd'hui que j'allais vers toi, et toi vers moi, depuis très longtemps. Bien que ni toi ni moi ne le sachions avant de nous rencontrer, il y avait une certitude insouciante qui fredonnait gaiement, accompagnant notre ignorance, assurant que nous nous rencontrerions. Comme deux oiseaux solitaires survolent les grandes prairies portés par les voies célestes, toutes ces années et toutes ces vies nous sommes allés l'un vers l'autre.
Le voyage est une chose étrange. En chemin, j'ai levé les yeux et tu marchais à travers les herbes vers ma camionnette un jour d'août. Rétrospectivement, cela semble inévitable- il n'aurait pas pu en être autrement- ce que j'appelle la haute probabilité de l'improbable. " ( Robert- James Waller - Sur la route de Madison)
Comme quoi, le bonheur est un voyage vers un pays d'amour et de tendresse.
Pour qu'un jour on arrive dans les bras de ceux qui enjoliveront notre vie
Débrideront nos plaies et feront flamboyer nos coeurs
Ceux que l'on aimera et qui nous aimeront en retour.
Ici c'est l'automne indien doux comme le miel
Et beau comme une rencontre.
Feist- THE LIMIT TO YOUR LOVE
20:40 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : amour, rencontre, Feist, vidéo