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13/11/2016

What my life would seem to me…

Fără el nu ar fi existat acele seri, acele nopți, acele clipe. Pivotal moments of my life. Acea noapte de vară în care am ascultat împreună în mașină I’m your man în timp ce eu gândeam I’m nobody’s woman.
 
N-ar fi existat acel capitol din carte. Elle posa sa main sur ma main droite qui tenait le lévier de vitesse et la caressa doucement. DANCE ME TO THE END OF LOVE... La nuit était devant nous, une belle nuit. -Je remets la chanson ? lui demandai-je. -Non, répondit-elle. Les instants passés ne reviendront plus. -Oui, mais on peut créer d’autres instants tout aussi magnifiques. -Non, dit-elle, avec une certitude étrange.
 
Și n-am fi dansat to the very end of the love în patio-ul luminat de razele lunii, martor și impas al unor promisiuni jamais tenues șoptite cu buze înroșite de vin de Bordeaux :Oh, my love, oh, my love, Take this waltz, take this waltz With its "I'll never forget you, you know!"
 
Și poate nu s-ar fi deschis niciodată băierele nopții pentru a-l lăsa să intre In my secret life pe ducele meu din Carinthia. Jumătatea mea de timus. Iubirea mea din urmă. Midva.
 
“so much of the world is plunged in darkness and chaos...” ,dar Leonard a adus armonie, sens și pasiune în viața mea. Chiar dacă uneori am călcat pe visuri spulberate, mă gândesc how broken I would be/What my life would seem to me If I didn’t have THAT love/To make ALL real.
 
„Steer your path”, go your way, my beloved Leonard! My heart will follow you. Year by year Month by month Day by day Thought by thought
“He can love the shape of human beings, the fine and twisted shapes of the heart. It is good to have among us such men, such balancing monsters of love.” Leonard Cohen
 
 

03/10/2009

Jeanne chez moi

La semaine passée, ma boîte aux "trésors" envoyée par Jeanne m'est parvenue. Même pas la patience d'arriver jusqu'à chez moi. Assise à la terrasse d'un café, je les ai pesés, reniflés, caressés, en essayant d'en faire le lien avec tel ou tel de ses billets.

De retour chez moi, le coeur sautillant, vif, comme une giboulée de grêle,  j'ai essayé de leur trouver une place, histoire de pouvoir m'en réjouir encore et encore et de ne pas oublier que, quoi qu'il arrive, H&F m'aura permis de rencontrer des gens dont l'amitié gracieuse, invisible est prodigue en saveurs, en "vertus purificatrices".

Je t'embrasse fort, ma Jeanne , et je t'offre ces photos prises avec mon vieux  portable car j'oublie toujours d'acheter des piles : (

le grigri que va trimbaler l'un de mes sacs :

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 les chocolats dont mes amis vont se régaler aujourd'hui même :

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 une petite touche de bleu qui se marie à merveille avec le canapé et les fauteuils :

 

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 la fameuse coloquinte dotée d'esprit de contradiction !

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et, en bonus, quelques-unes  de mes cloches : )

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J'oubliais, j'en profite pour rassurer Charles, je ne suis pas unijambiste ! (je sais, y a toujours trop de câbles qui traînent chez moi )

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 P.S.- Toujours pour toi, ma Jeanne, un fragment de "notre" livre (chuuut!) :

 

" Elle aimait tellement être contre lui. Elle aurait voulu que ce moment ne s'arrête jamais. Ecouter des vieilles chansons, danser, sentir son corps contre le sien, encore et toujours. Elle était redevenue une femme. Il y avait un espace où danser à nouveau. Lentement, inexorablement, elle rentrait chez elle, dans un endroit où elle n'était jamais allée.

Il faisait chaud. L'humidité montait et on entendait des bruits de tonnerre au loin vers le sud-ouest. Les phalènes se pressaient contre le grillage, fascinés par les bougies, attirés par le feu.

Il ne faisait plus qu'un avec elle maintenant. Et elle avec lui. Elle écarta sa joue de la sienne, et le regarda de ses yeux noirs, il l'embrassa et elle lui rendit son baiser, un long baiser tendre, une longue rivière. "

 

Et Elle :

 

envoyée par kaarekjohnsen

Ajout de dernière minute, à la demande de Charles auquel je ne peux rien refuser, la chaussete orpheline qui coiffe à présent mon doudou :

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11/02/2008

Beautiful

 Difficile de choisir parmi les chansons de Leonard Cohen.

Je l'ai connu  d'abord à travers ses vers et ses musiques

et plus récemment j'ai lu son roman

" Beautiful Losers "

une alchimie étrange , une sorte de délire

un monde de la souffrance et de l'extase issu de l'amour et des frustrations

un livre sur l'amitié et la compassion, l'amour et la haine

document  spirituel d'une époque avec ses thèmes : la politique, le sexe, les drogues

une vision tragique et mélancolique à la fois

roman sans intrigue, éloge de la mémoire et du temps subjectif

un contre-monde enlaidi par le désir rabaissé à une maso-mécanique plaquée sur du vivant

une manière particulière d'initiation à travers la souffrance et la perte

Le salut ?

La quête , la redécouverte de l'humanité humble mais vivante .