Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/01/2010

46

S'il est vrai que le troisième lundi du mois de janvier est le plus dépressif, alors je vous assure que le quatrième sera le plus jouissif, le plus enjoué. Car c'est le mien !

Et qu'il arrive après un dimanche où, en compagnie de mes amis chéris et , avec ,en pensée, les êtres chers lointains, la vie s'est encore mise à scintiller comme un trésor, parsemée de rires, de sourires, de larmes émues, de silences parlantes, de mots remuants sans dorure sans fioritures,  de voeux, d'élans d'amitié et d'amours, autant de pépites de l'existence et l'âme qui se plie à l'évidence :

La vie peut être tellement riche et belle !

Ainsi, pétrie de rêves et de désirs  je vais la croquer à pleines dents avec toutes ses chances et ses promesses.

 P.S.- Il y eut aussi des plats mitonnés en grande partie par ma mère et qui se dégustèrent à la mode roumaine : dans le désordre, en vrac, à l'envers (surtout que chez moi c'est comme chez le Petit Prince " tout petit " ) :

 

IMG_0101.JPG
 
des desserts :
IMG_0089.JPG

                                          le champagne ramené par Fiso : (désolée, je ne parviens pas à redresser la photo )

IMG_0096.JPG

                                   une déclaration collective d'amour de la part de mes copines : "On t'aime toutes" ( je vous l'avais dit ! )

                                                                        

IMG_0119.JPG
 
 
 
bien évidemment, mon parfum préféré :
 
IMG_0122.JPG
 
 
et moi !
IMG_0081.JPG
 
 
 
 

 

 

 

envoyée par TheSingingNomad

21/01/2010

à vot'coeur, Mesdames

Oui, j'aime les hommes. D'amour et d'amitié. Mais j'aime, ô combien, les femmes. Et elles aussi m'aiment. Même si je suis tellement decevante parfois, surtout lorsque je m'enferme, égoïstement, dans une passion qui prend de plus en plus de place. Mais si, parfois, j'en suis ressortie lancinante, étiolée, désemparée  pour crier au désespoir c'est vers les femmes, mes amies, mes soeurs que je me suis tournée. Elles ont épaulé mon coeur et tenu ma main. Elles ont attendu, patientes, tout en veillant à ce que je ne vende pas mon âme pour un "je t'aime", elles ne m'ont jamais adorée la nuit pour me quitter au petit matin. Elles ne m'ont pas caressée au sens du poil, ni toisée d'un regard accusateur. Compagnes de rêves, compagnes de folies et de rigolades, elles m'apaisent et me boostent.

Je l'ai encore senti ailleurs, ici... la semaine passée lorsque, en ouvrant ma boîte postale, j'ai découvert une enveloppe ficellée avec amour, pour moi, rien que pour moi, les timbres, le papier, les mots, tout était choisi avec délicatesse et j'étais ravie, heureuse d'être ainsi emportée dans les traces immuables d'un sentiment purificateur, évident et solide.

Oui, j'aime les femmes, comme le clamait  l'écrivain roumain Mircea Cărtărescu, mais pour d'autres raisons ou, peut-être les mêmes parfois...et, en essayant de le paraphraser, je dirais, tout simplement, je les aime parce que

 

elles assortissent leurs collants et leurs boucles d'oreille à leur blouse rose ou orange ou lilas
elles portent des dessus minuscules, élégants et changent chaque jour de chaussures et de vêtements
elles traînent de petits sacs à mains où l'on trouve pêle-mêle des bouts de papier , des stylos-bille,

des rouges à lèvres et leur portable délicat comme leurs doigts fins
elles peignent sur leurs ongles des fleurs ou des étoiles argentées ou dorées

elles se torturent dans les salles de fitness et les salons de beauté
elles sentent le jasmin,la vanille, le chèvrefeuille, la mer

elles sortent avec les amies en ville juste pour manger une glace pas pour parler affaires
elles écoutent de la musique ,les yeux clos,la tête ailleurs, en sourdine,
 et elles pleurent souvent durant les films
elles cuisinent pour de bon et avec passion pour les êtres chers

elles font briller les assiettes et leur foyer
elles peinent en automne pour remplir les réserves de conserves

elles souhaitent faire l'amour et non pas des acrobaties sexuelles
elles se font toutes douceur dans les bras de l'homme aimé
elles portent le doux fardeau de la graine ensemencée
elles respectent les personnes âgées

et s'arrêtent une seconde pour caresser la tête d'un bébé
elles s'achètent des fleurs et dispensent des fleurs et des sourires

elles débordent de vraie vie,

elles sont si fortes et tellement fragiles...

 

P.S.- Note 200 de ce blog, dédicacée à la féminité, n'en déplaise à mes chers visiteurs : )

envoyée par SandraMeirelles

" You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)"

11/12/2009

envol

Mes très chers,

ce sera, je crois, la dernière note de cette année. Ce week-end j'ai de la visite (je vous en parlerai après) et lundi je m'envole vers la France. Je vais vers le Sud pour retrouver mon Nord. L'année passée Grinch a volé mon Noël. Il a fait taire les chants, il a arrêté les manèges et éteint les lumières, il a démoli les murs de mes rêves.

J'ai eu peur, j'avoue. Peur de commencer à détester cette période, peur de ne plus pouvoir rouvrir mon coeur, peur de m'aigrir. Je me suis rabougrie comme un arbre en hiver sous la grande main de la tristesse qui pressait, une fois de plus, sur mes épaules.

Mais hier, monhommelointain mais si proche m'a écrit " tu as un regard si innocent" et je me suis rassurée. Sa belle voix d'alcôve m'a purifiée du passé et sauvée de l'avenir. Une fois de plus, sa voix m'a recomposée et sortie de l'épouvante.

Il est, lui aussi, une sorte de codega -cette personne qui, dans la Venise médievale, marchait devant toi avec un réverbère pour te guider, pour tenir à distance les démons et les voleurs, pour te mettre en confiance et pour te protéger de l'obscurité.

Je vous souhaite donc des fêtes sereines et étincellantes,

des rencontres souples et riches de sens

des journées légères et flamboyantes

et je vous offre, pour changer, un petit texte que j'ai écrit il y a quelques ans en NZ :

"Vous avez certainement entendu le célèbre chant de Noël "On the first day of Christmas", la variante humoristique Maori est la suivante : " On the first day of Christmas/ My true love gave to me/ A pukeko in a ponga tree/ On a second day of Christmas/ My true love gave to me two kumara/ On the third day of Christmas... et ainsi de suite jusqu'au twelfth day of Christmas/ My true love gave to me/ Twelwe piupius swinging/ Eleven haka lessons/ Ten juicy fish heads/ Nine sacks of pipis/ Eight plants of puha/ Seven eels of a swimming/ Six pois a twirling/ Five-big-fat-pigs/ Four huhu grubs/ Three flax kits/ Two kumara/ And a pukeko in a ponga tree".

Et maintenant les explications.

Si on demande à un néo-zélandais le nom d'un oiseau il répondra certainement: pokeko. C'est une sorte de poule au bec rouge et aux ailes bleues que l'on voit partout, dans l'herbe, surtout dans les régions marécageuses.
Le ponga tree est la fougère argentée, on la trouve le long du pays, dans les régions boisées. Ses propriétés antiseptiques sont reconnues et son tronc vénimeux était utilisé en temps de guerre.
Kumara , la patate douce, a été apportée en Nouvelle- Zélande par les premiers waka ( barques) et cultivée par la suite avec art. Ses qualités: zéro cholesterol, zéro graisse, très peu de sodium. Une excellente source de calcium, de potassium et de vitamines.
Flax kit est un petit panier et les huhu grubs sont des insectes néo-zélandais qui vivent dans des arbres sans vie et contribuent à leur pourrissement. Ils mesurent environ quatre centimètres et sont mûrs après deux-trois ans. On dit qu'ils sont déliceux grillés et avec de la crème, mais je n'ai aucune envie d'en goûter.
Le big- fat- pig vous le connaissez , c'est le porc que l'on mange à Noël dans certains pays, inutile de donner des explications.
Les poi sont des balles blanches que les femmes Maori font tourner avec beaucoup de grâce et qui, autrefois, étaient utilisées dans les entraînements pour les combats. C'est aussi le nom d'une danse culturelle que vous pouvez apprendre en allant sur le site http: // www. homeofpoi. com /lessons/poi_lessons.php
Les eels sont des anguilles : la légende dit que Maui ( celui qui a pêché l'île du Nord et a fait beaucoup de prouesses) s'est fâché contre le dragon des eaux parce que celui-ci avait séduit sa femme pendant qu'elle se baignait , alors il l'a coupé en morceaux. Mais comme le dragon était immortel, chaque morceau est devenue une créature, la queue, par exemple, tombée dans l'eau s'est transformée en anguille.
Puha est une petite plante, très riche en vitamine C, qui ressemble à la laitue, aliment essentiel de la cuisine Maori.
Autrefois délicatesse de cette cuisine, pipi est une petite huître qu'on peut manger directement dans la mer.
Ceux qui ont des estomacs sensibles devraient éviter les têtes de poisson - fish heads- éventuellement les remplacer par une bouillaibaise , miam.
Haka c'est la danse traditionnelle Maori jouée d'habitude par les Maori avant les combats , afin de démontrer aux adversaires leur pouvoir et leur détermination.
Piupiu c'est toujours une fougère utilisée comme remède pour des problèmes dermatologiques ou intestinaux.

Tena koutou , tena koutou, tena koutou katoa!

A tout le monde, d'ici , d'ailleurs, de l'au -delà!

Je vous embrasse fort,  je vous donne rendez-vous au mois de janvier !

Et, bien sûr, une séquence de mon film préféré de Noël : )

 

 

 

 

21/11/2009

du coq à l'âme

Une note décousue et rapide, histoire de m'excuser de ne pas avoir répondu à vos commentaires touchants qui témoignent de grandeur d'âme et du  désir de chacun de s'enrichir d'une odysée nouvelle, sur terre ou, comme dans le roman de Mircea Eliade, par des Noces du Paradis. Les filles,  on va s'envoler ensemble alors, comme dans un conte préféré de mon enfance, celui des douze princesses danseuses qui se sauvaient par la fenêtre chaque nuit et revenaient le matin avec les robes en lambeaux et les escarpins complètement abîmés sans le moindre souvenir de leurs errances. Il faut veiller à ce que la vie ne prenne pas son envol sans nous !

Les garçons, vous l'aurez lu, "ça" n'est pas exigeante une femme, souvenez-vous cette vieille chanson de Bryan Adams, aimer une femme c'est se frayer un chemin vers son monde, entendre chacune de ses pensées, voir chacun de ses rêves, lui dire que c'est elle que vous attendiez , que vous espériez, lui dire qu'elle est unique, tell her that she's the one, l'effleurer, la respirer, la goûter au point de la sentir vous traverser, circuler en vous du bout des doigts jusqu'à la plante des pieds , s'enivrer de son regard et y voir vos enfants pas encore nés, lui donner confiance, la serrer dans vos bras avec douceur, la traiter avec droiture.

Sans parler de ces petits gestes quotidiens comme lui apporter le petit déjeuner, lui tenir le manteau, lui donner un coup de fil juste comme ça pour prendre son pouls, lui masser les pieds le soir, lui réchauffer ses petites mains froides, lui...

C'est guimave, pathétique ? Peut-être. Mais je suis sûre que tout homme porte en sa besace une paire d'ailes...

Je veux aussi remercier Tifenn pour le prix "awesome blogger", mais , comme je me suis pratiquement mise à nue lors de l'autre note, je ne vais pas vous bassiner encore avec mes secrets. Juste peut-être vous dire que, même si mon nez pourrait rivaliser avec celui de Cléopâtre, un jour un homme m'a dit " j'adore ton profil " et donné ainsi un coup mortel à de vieux complexes.

Bon, ceci dit, dans quelques heures je vais m'envoler pour de vrai. Je pars en stage en Bulgarie pour quelques jours. La valise est au milieu de la pièce et je la regarde de travers en me demandant comment pourrais-je y faire rentrer toute la pile de trucs que j'aimerais emporter ! Il est grand-temps que je m'assagisse.

Je vous embrasse et vous offre ce poème de Nichita Stănescu, celui qui donne comme personne des leçons de géométrie et de vol.

A bientôt.

Tout d'abord tu serres tes épaules
ensuite tu t'élèves sur la pointe des pieds
tu fermes les yeux
et te bouches les oreilles.
Tu te dis à toi-même :
maintenant, je vais voler.
Après quoi, tu dis :
je vole
et c'est juste cela le vol.


Tu serres les épaules
à la manière des rivières qui se rassemblent dans un seul fleuve.
Tu fermes les yeux
pareillement aux nuages qui encerclent le champ.
Tu te hausses sur la pointe des pieds
telle la pyramide qui s'élève sur le sable.
Tu renonces complètement à l'ouïe
l'ouïe de tout un siècle
ensuite tu te dis à toi-même :
maintenant, je volerai
dès ma naissance jusqu'à la mort.
Après quoi tu te dis encore :
je vole -
et c'est bien cela le temps.


Tu rassembles tes rivières
pareillement à tes épaules
tu t'élèves sur le bêlement des chèvres
et dis : Nevermore
et tout de suite après : froufrou - flûte !
tu bats tes ailes de quelqu'un d'autre,
et ensuite
tu deviens ce quelqu'un d'autre
et celui-là sera
à jamais ce quelqu'un d'autre.

 


 

 

envoyée par rsebik

17/11/2009

mille et une raisons

parce qu'il sait quand je ne suis pas bien, même si je m'efforce de faire des blagues au téléphone, et qu'il arrive le samedi soir lorsque je suis en train de regarder un documentaire  avec des billets pour le concert de Diana Krall bien qu'il déteste les concerts, les bruits, l'agglomération

parce qu'on s'habille pin-up et que l'on danse enlacés en se regardant au fond de l'âme  et parce qu'il connaît  toutes les paroles car il avait piqué mon CD et qu'il  l'avait écouté en boucle pendant toute une semaine

parce qu'il porte une veste en cuir et qu'il se déplace lentement, d'un air un peu rêveur et absent, parce qu'il est parfois mal rasé et que ses vêtements sentent la lessive, parce  qu'il me fait des baisers au goût de miel et qu'il a des mains de neurochirurgien

parce qu'il est abonné à Science et Vie, et qu'il jure parfois comme Larry Flint, parce qu'il ne me parle pas de bouffe et de ses ex , mais qu'il m'invite à manger sans me dire que le restaurant est à 300 km.

parce qu'il fait de la  place pour mes fringues dans son armoire et qu'il abrite mes rêves sous son toit

parce qu'il refait le monde avec moi , et que l'on boit du champagne sans motif spécial, parce qu'il me chante "One" quand il est un peu ivre 

parce qu'il soupire quand je le touche et que ses yeux s'embuent lorsque je le regarde

et parce que , lorsqu'il ouvre ses bras pour m'accueillir, c'est comme s'il m'apprenait à voler

 

envoyée par eaglerocktv