20/01/2008
A Bavarian Sugar Cookie
Ce livre est dédié " à un autre , quand il me donne sa main et me demande la mienne".
Cela m'a fait une fois de plus penser à cette communauté virtuelle où l'on s'attend, on se guette, on se rencontre, on se sourit, on se fait la moue, on s'épaule, on s'apprivoise, on se globulise, on se cicatrise.
Comme ces bonbons de chocolat de Meert, si différents comme formes et arômes et que les confisseurs parviennent à ranger quand même dans la même boîte.
Mais il y a, apparemment, une sorte de petits fours qui peuvent aussi aider
"lorsque nous nous sentons égarés dans la peur et le désespoir
dans la routine et la constance
le manque d'espoir et la tragédie
et, heureusement, lorsque nous n'avons pas les petits fours,
les Bavarian Sugar Cookies,
on peut trouver une consolation
dans la main qui nous touche d'une manière familiaire,
dans un geste d'amabilité et d'amour
un encouragement subtil
une caresse
Pour ne pas parler des gâteaux Danois invendus,
des secrets murmurés tendrement à l'oreille
ou bien des guitares Fender Stratocaster.
et, peut-être, à l'occasion, des fictions littéraires. "
Ce film, je le ressens comme une invitation à un petit dîner entre amis
réunis devant une tasse de thé
Une invitation à un bonheur calme,
practicable puisqu'il renonce à l'inaccessible.
" Car il faut se souvenir de tout cela, de toutes les anomalies, les subtilités que l'on considère de simples accessoires d'une journée et qui, en fait, sont présentes avec une noble but.
They are here to save our lives . "
Et si, parfois, on oubliait la vaisselle dans l'évier jusqu'au lendemain ?
On ne comptait plus les pas ni les heures ?
On offrait au lieu de recevoir ?
La vie serait peut-être, comme dirait ma fille, meert-veilleuse.
13:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Livre, Les autres, Alice Ferney, Stranger than fiction, film, vidéo, chocolat
Commentaires
Par tes mots tu fais encore appel à nos sens, sur une douceur qui se déguste. Tu parles de ce univers virtuel si particulier, si difficile a quitter, si doux à retrouver, on est tous a se demander pourquoi on y tient tant mais c'est une evidence souvent, comme trouver une note après tes silences, comme un cadeau qu'on n'attendait pas et qui est là, offert.
Je t'embrasse fort.
Écrit par : Bougrenette | 20/01/2008
Oublier la vaisselle dans l'évier jusqu'au lendemain .... je l'ai fait souvent avec mon mari, au début de notre mariage. On rentrait du travail et on se mettait à faire la vaisselle. Puis on mangeait et on laissait la vaisselle dans l'évier... trop fatigués. Puis il y a eu mon bébé et là on a fait la vaisselle après le repas du soir...
Ah ! les bonbons, en ce moment on a les chocolats fins.
Bonne semaine.
Écrit par : elisabeth | 20/01/2008
Bougrenette > Au fait, c'est moi qui suis comblée, car votre présence par ici est un cadeau. A cookie ?
elisabeth > Puis les enfants s'en vont et il y a de moins en moins de vaisselle... Tu as raison, il s'git des chocolats fins, parfois ma langue identitaire me dicte de faux amis.
Écrit par : Dana | 24/01/2008
Les commentaires sont fermés.