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30/09/2007

" La haute probabilité de l'improbable "

" Je comprends clairement aujourd'hui que j'allais vers toi, et toi vers moi, depuis très longtemps. Bien que ni toi ni moi ne le sachions avant de nous rencontrer, il y avait une certitude insouciante qui fredonnait gaiement, accompagnant notre ignorance, assurant que nous nous rencontrerions. Comme deux oiseaux solitaires survolent les grandes prairies portés par les voies célestes, toutes ces années et toutes ces vies nous sommes allés l'un vers l'autre.

Le voyage est une chose étrange. En chemin, j'ai levé les yeux et tu marchais à travers les herbes vers ma camionnette un jour d'août. Rétrospectivement, cela semble inévitable- il n'aurait pas pu en être autrement- ce que j'appelle la haute probabilité de l'improbable. " ( Robert- James Waller - Sur la route de Madison)

Comme quoi, le bonheur est un voyage vers un pays d'amour et de tendresse.

Pour qu'un jour on arrive dans les bras de ceux qui enjoliveront notre vie

Débrideront nos plaies et feront flamboyer nos coeurs

Ceux que l'on aimera et qui nous aimeront en retour.

Ici c'est l'automne indien doux comme le miel

Et beau comme une rencontre.

Feist- THE LIMIT TO YOUR LOVE

12/09/2007

Moi, je vous dis Vous

J'avoue que j'ai été touchée par le passage et les mots de mes lecteurs fidèles.

Surtout que le français n'est pas ma langue identitaire.  Mais c'est décidément la langue de mon coeur.

Cela m'a fait réfléchir, une fois de plus, au besoin de partager qui nous pousse l'un vers l'autre.

Peu à peu on dégraffe son âme, on enlève son armure, on se présente avec ses faiblesses, ses doutes, ses ressentis, ses émois sans la moindre peur d'être blessé.

On se laisse entraîner par  le besoin de se livrer avec la sûreté avec laquelle on plonge dans un sommeil bienfaiteur.

Cette présence d'autrui nous incite à rester agiles, vivants, à transformer en mots et lumière les  pensées, les veillées.

Car un blog n'est autre chose qu'un lien entre " toi" et " moi " , un pont sur lequel l'idée et le sentiment se donnent rendez- vous et se promènent gracieusement.

Je vous offre la poésie suivante dont j'ignore l'auteur et une chanson de Rosie Thomas qu'on m'a fait découvrir très récemment.

Je caresse les mots comme on caresse l'âme
D'une langue à venir
Mots jadis abîmés, aujourd'hui pleins de vie
Demain, qui sait, porteurs de ce qui fut non-dit
Je caresse les mots comme on caresse l'âme
D'une langue à venir
Mots libres de se plaindre, d'évoquer des sourires
Mots furtifs et déjà brûlants de tous les délires
Je caresse les maux comme on caresse l'âme
D'une langue qui soupire
Verbe vierge encore d'une syntaxe habile
Où la phrase indispose avant que d'être lue
Je caresse les mots d'un trésor à venir
Comme on caresse l'âme aux lèvres d'un sourire
Le silence se tait
Les coeurs ont tant à dire

Rosie Thomas- from the album " These friends of mine"

10/09/2007

Rentrée

Retour en douceur après une si longue pause.

Ingrate que je suis, submergée de joie, je me suis si longtemps absentée.

La toile s'est teintée de silence, le bonheur s'est dessiné sur la peau. S'est empreint sur le coeur.

Aussi passager fut-il.

L'automne est là depuis quelques jours. Le soleil joue à cache- cache avec la pluie.

Ce n'est pas pour me déplaire, j'ai besoin du changement des saisons, cela me ramène à l'enfance.

Mais ça rend quand même un peu triste de voir les herbes fanées couchées par le vent.

Vous voyez, ma voix est bien faible pour l'instant, mais je ne voulais pas vous laisser sur un silence.

 

Green  Day- Wake Me Up  When September Ends

 

20:18 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : rentrée, automne, vidéo