13/02/2007
Ouverture...
Je voulais un blog... donc il fallait forcément choisir d'abord un titre.
Un titre qui ne soit ni trop long, ni trop prétentieux, ni trop gnangnan ou eau de rose.
Ce titre a jailli un matin, lorsque j'ai posé le regard sur ces deux figurines enlacées que l'on m'a offertes à Noël.
D'habitude on y met le sel et le poivre, mais moi je les garde précieusement sur mon bureau.
Leur image a fait ressurgir mon conte préféré du temps où je souriais sans rides.
C'est l'histoire d'un roi dont la fille cadette lui déclare un jour : "Je t'aime comme le sel dans les plats." Il est très vexé et il la relègue à la cuisine où elle commence à lui préparer des plats sans sel...
Essayez d'imaginer... pourriez-vous en manger ? Des plats fades, maladifs, qui ne font pas briller nos yeux, qui ne donnent aucune envie d'y goûter, qui laissent indifférents nos sens.
Si un jour on nous interdisait le sel, on ouvrirait fébrilement le placard pour épicer un peu notre vie, pour lui rendre le goût, la saveur.
Avec un peu de poivre, par exemple !
18:00 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : femmes, écriture, humeurs, journal intime, journal personnel
Commentaires
On a souvent tendance à ne pas apprécier le quotidien à sa juste valeur...
Écrit par : Miss Lo | 07/02/2007
Bonsoir
Mais elles sont trés jolies comme ça enlacées c'est original.
Écrit par : noisette | 07/02/2007
j'aime beaucoup les contes, c'est quoi le nom de celui dont tu parles ? m'a l'air vachement bien ..
bienvenue sur hautefort ^^
Écrit par : Lully | 07/02/2007
.
Je souhaitais mettre le premier com, mais les filles ont été plus rapides (et sympas)... je m'incline, bon prince...
Cool l'horloge !
Bises
Écrit par : BW | 08/02/2007
Miss Lo : C'est exactement ça. Atteints de "précipitation chronique", on passe souvent à côté de l'essentiel.
noisette : Oui, je les aime bien moi aussi. C'est naïf peut-être, mais ce "couple" inédit me suggère une tendresse infinie. Les deux entiers d'un même Baiser.
Lully : Au fait il s'agit d'un conte roumain qui s'appelle "Comme le sel dans les plats" (traduction littérale). Les trois filles du roi l'aimaient comme le sucre, comme le miel et... comme le sel. Si tu veux, je te raconte la fin, mais je suis sûre que tu l'as déjà devinée.
Bon prince : Rassure-toi, je ne me réveillerai pas sans toi.
Bises salées poivrées .
Merci pour l'horloge. Elle est fixée à l'heure française en plus...
Écrit par : Dana | 08/02/2007
Bonjour Dana, tu commences bien ton blog. Avec des amoureux enlacés.
Merci pour ton commentaire chez moi.
Écrit par : elisabeth | 08/02/2007
Bonjour ,c'est depuis le blog d'elisabeth que je suis venue ici
et je ne le regrette pas :ces deux figurines sont tres attendrissantes et ce que j'y lis me plait beaucoup
Moi aussi je fonctionne avec l'odorat ,et comme les madeleines de proust souvent la simple odeur du pain sortant du four reveille avec elle un foisonnement de souvenirs
longue vie à ton blog
Écrit par : estelle | 09/02/2007
L'odeur du pain sortant du four... les mains de la grand- mère...le brillant de nos yeux émerveillés...on ne guérit jamais des souvenirs d'enfance.
Merci à toutes et à tous pour cet accueil chaleureux au sein de la communaute "hautetfortienne".
Écrit par : Dana | 09/02/2007
Elles sont mignones ces deux formes enlacées, on dirait des barbapapas. Voilà, moi aussi, je n'ai pas tout à fait guéri des souvenirs d'enfance. barbatruc !
Écrit par : castor | 11/02/2007
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