09/09/2011
cherche hymne désespérément
Il y a plus d'un an déjà que le gouvernement roumain et son meilleur allié, le FMI (tu sais, des gens qui se paient des chambres d'hôtel à 3000 euros, service y compris ! ) , ont diminué de 25% les salaires des budgetaires ( mais pas ceux des compagnies d'Etat, hein, on peut pas prendre le risque de fâcher la RATB, la SNCFR, la Poste ) tout en faisant passer la TVA de 19% à 24%. Tout cela sur fond de côte unique d'imposition, pauvres, riches, la clientèle politique doit préserver son pognon pour financer des magouilles..
"Désormais, la rigueur doit devenir un mode de vie" clamait le Président. Et les Roumains ankylosés, soumis, d'honorer leur maître de pensée, tels les chrétiens qui observent sans réchigner les commandements de Dieu.
Comme par miracle, malgré ces temps de disette, on a réussi à trouver de l'argent pour construire des patinoires ! et des stades avec des installations nocturnes dans des villlages dépeuplés, vu que la plupart des jeunes sont partis travailler à l'étranger.
Cette fièvre bâtisseuse à culminé avec la National Arena, stade inauguré avec pompe lors du match nul Roumanie-France. Nul sous tous rapports...
Coût du stade : 90 millions euros.
Coût du gazon maudit : 130 millions euros.
Je vous l'accorde, chers supporters, rien n'est trop cher pour vos idoles précieuses (entre nous, je trouve déjà moyennageux d'avoir une idole, alors se prosterner devant un Dieu de stade...) qui touchent des salaires hallucinants...
Seulement voilà. Sous les yeux ébahis des spectateurs, tel un vernis de mauvaise qualité étalé vite fait sur les ongles d'une ménagère qui veut se faire belle pour une soirée et qui se craquelle le lendemain, des morceaux de gazon se détachaient à chaque coup de pied. Seul avantage : cela a permis aux deux équipes de justifier leur échec.
Une fois de plus la perception de la Roumanie a été mise à mal et j'ai eu un pincement de coeur. Comme si notre image n'était pas suffisamment ternie à l'étranger par les rroms et les hackers !
Pour ceux qui connaissent le "fonctionnement" de la classe politique roumaine, impossible de ne pas penser à encore une histoire de magouilles et de détournement d'argent.
Impossible de ne pas penser aux temps de la dictature du "communisme à visage humain", où l'on accrochait des pommes aux branches lors du passage du Grand Chef. Où l'on plombait des trous à la va vite pour rapporter la fin des travaux à terme.
Pour donner encore plus de vraisemblance à ce retour en arrière, le grand artiste qui a interprété l'hymne national a modifié de son initiative les vers, afin d'éviter le prénom de l'empereur "Traïan", le même que celui de notre président (mais porté sans gloire et sans panache). Il redoutait des huées dans le public...Il a donc répété trois fois la même strophe comme un disque tout égratigné.
Dans les années '80, la censure interdisait des pièces de Shakespeare, de Caragiale, car on y croyait deceler des références à Ceaușescu. Voilà que l'Artiste, ayant gardé les reflexes de son angoisse politique , s'autocensure.
Pour cette raison, plusieurs personnalités roumaines ont proposé de revenir à l'hymne d'avant 1989 : "Trois couleurs" . Le problème est que le jaune est désormais la couleur du PNL et le rouge celle du PSD !
A y réfléchir, pourquoi pas un hit de Inna, si prisée à l'étranger, hit dont beaucoup de Roumains (les footballeurs surtout) connaissent les paroles par coeur ?
09:30 Publié dans humeurs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : football
05/09/2009
match point
Ce soir, le big face to face et lhommequiapportelesommeil qui n'arrête pas de sourire.
Moi aussi d'ailleurs. Jaune.
De toute façon ce sera la faute de Voltaire. Et du temps. Et du Stade de France qui porterait la poisse!
Et puis peu importe puisqu'il y aura, que ce soit la France, que ce soit la Roumanie qui gagne, une victoire à célébrer.
Et un départ, hélas...
A très vite.
21:47 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : football