12/06/2008
A l'est...du nouveau
Mais pas grand-chose en fait.
Seulement, c'est les grandes vacances qui débutent demain. Et j'ai enfin fini ce mémoire qui m'empêchait de vagabonder sur le net autant que je le voulais.
Il reste l'examen dans quelques jours, le bac et puis je vais disposer comme une reine de mes journées !
Il pleut ici et j'aime cette odeur qui suscite l'imaginaire et des souvenirs qui affleunt aux accords de cette belle chanson que je suis en train d'écouter.
Mais ce n'est pas que la musique, c'est aussi le clip cette fois.
Qui m'a fait penser à M. , à ses larmes et à sa moitié d'orange.
A Val et à son ange.
A Brigitte et à sa soif d'absolu.
A if6 et à son "temps des choses qui n'adviendront pas".
A Jeanne car on y retrouve un peu de Marc Lévy, histoire de conserver une part d'enfance en soi, une part de rêve.
A Elisabeth qui aime tellement les contes.
Il est question de cette petite voix qui nous envoûte avec des mots ayant la couleur et le souffle de la vie
et que l'on a parfois du mal à faire taire.
Malgré tout.
Même si.
Et parce que c'est inutile d'édifier des châteaux si on n'y habite pas...
" Même si tu ne le vois plus sourire
Même si tu ne le sens plus venir
Même si tu souffres de l'avoir perdu
Même s'il y a tout un monde entre vous
Même si tu ne peux plus l'appeler
Même si la vie vous a effrayés
Il t'a aimée. Il t'a tellement aimée."
FLORIN CHILIAN- Chiar dacă ( Même si)
11:13 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : amour, florin chilian, blog, rencontres, vidéo
07/05/2007
Avec un cerveau d' enfant
« J’ai connu des femmes réelles, des femmes imaginaires, des femmes de rêve, des femmes des livres, des femmes des films, des femmes des clips, des femmes des revues pour adultes. Chacune différente et chacune ayant quelque chose d’autre à offrir. Je suis tombé amoureux de quelques-unes et à chaque fois ç’a été pareil : le premier signe que je puisse l’aimer a toujours été que je ne pouvais plus, à la regarder, penser « comme elle est bonne » . Même si elle l’était .
Les hommes ont le cerveau impregné d’hormones. Même l’intellectuel le plus distingué est pareil, même lui s’imagine en train de faire l’amour avec cette jeune fille ennuyée, indifférente, inconnue .
Mais quand on connaît la plus merveilleuse femme du monde, celle que l’on peut aimer, le signe est, il doit l’ être, de ne plus voir ni les jambes ni les « balcons », comme si les hormones du sexe et de l’agressivité se seraient retirés de son cerveau tuméfié et l’auraient laissé innocent comme le cerveau d’un enfant et translucide comme les cornes de l’escargot . On fait l’amour avec un cerveau d’homme, mais on aime avec un cerveau d’enfant, confiant, dépendent, désireux d’offrir et de recevoir de l’affection.
Les femmes merveilleuses de ma vie, toutes celles que j’ai vraiment aimées et qui ont répondu avec amour à mon amour , ont été en quelque sorte décorporalisées, ont été joie pure, névrose pure, expérience pure. La sensualité, parfois menée très, très loin n’a été que l’ingrédient d’une aventure complexe et épuisante de l’esprit.
Il n’y a donc pas pour moi « la plus merveilleuse femme » au sens de 90-60-90, ni dans celui de blonde, brune ou rousse, grande ou petite, vendeuse ou poète. La plus merveilleuse est celle avec laquelle j’ai pu avoir un enfant virtuel nommé « notre couple », « notre amour ».
Mircea Cartarescu – Pourquoi aimons- nous les femmes
FLORIN CHILIAN- ZECE ( DIX)
" Dix hasards étranges et un miracle
T'ont amenée chez moi
Dix peintres ne cessent de s'étonner
De ta beauté "
Vous vous rendez compte? Etre le miracle de quelqu'un...
09:18 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : amour, Mircea Cartarescu, Florin Chilian, vidéo