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31/12/2011

autant que possible...et plus si infinité

 

Amis lecteurs,

juste un court passage par ici, histoire de vous souhaiter une nouvelle année où  tous les rêves  que vous chérissez éclosent et vous éblouissent. Je ne suis pas douée pour les voeux, alors je vous offre ce texte d'une de mes écrivaines préférées, je vous embrasse et vous donne rendez-vous l'année prochaine ici ou ailleurs.

Quant à moi, je ne forme pas de résolutions, je ne fais pas de promesses. J'attends que la vie tienne les siennes ; ) Car, comme dirait ce sacré Léo, "j'ai devant moi des tas de projets de bonheur ".

"Ce qui nous fait désespérer, c'est que nous voulons trouver un sens universel à la vie tout entière et que nous finissons par dire qu'elle est absurde, illogique, vide de sens. Il n'existe pas de sens universel, cosmique, pour le tout, il n'y a que le sens que nous donnons chacun à notre vie, un sens individuel, une histoire individuelle, comme un roman personnel, un livre pour chaque être humain. On se trompe en cherchant l'unité absolue. Ce qui me semble juste, c'est de donner autant de sens que possible à sa propre vie. Par exemple, je ne me suis pas engagée dans aucun des mouvements politiques, que je trouve pleins de fanatisme et d'injustice, mais en face de tout être humain je me conduis de manière humaine et démocratique.

Je donne à chaque être humain son dû. Je néglige classe sociale et richesse. C'est à l'esprit, aux qualités humaines que je suis sensible, et aux besoins, pour autant que je puisse les satisfaire. Si nous faisions tous ensemble ce que je fais de mon côté, il n'y aurait ni guerre, ni pauvreté. Je me suis considérée personnellement responsable de tout être humain qui est venu à moi. "




 

 

 

 

18/12/2011

"cette sensualité mélangée de douceur..."

Je ne l'ai appris que ce matin en cliquant sur un lien du Blogit. 

Miss Perfumado, la Reine Mornas est partie, dans son petit pays , "poor country full of love". 

Malade, mais indisciplinée, elle n'aurait pas voulu renoncer à la cigarette, aux graisses, au chocolat.

"Je n'ai pas de force, pas d'énergie". Humaine, authentique dans cet aveu, comme dans ses apparitions sur scène ou dans ses interviews. 

Elle imaginait que " e doce morrer no mar" et son désir a été exaucé...

Je l'écoutais en boucle il y a 5-6 ans. Je sais que tout le monde va en parler, moi-même je vais l'écouter encore pendant 2-3 jours. Ensuite je mettrai sûrement d'autres musiques pour accompagner mes activités. 

Mais elle restera  pour moi la légatrice de certaines prières païennes, de certaines  injonctions qui débanalisent tout :

" bésame, bésame mucho/ Como si fuera esta noche/ La ultima vez" 

" dixa'm more ta sonha/ Na sombra di oju maguadu" 

" Nha cretcheu levanta pàm bem/Levantà pa'm bem beja-bo/Pàm caricia-bo en bâ face"

 Celle grâce à laquelle des milliers de gens ont appris à lire et à écrire. Exploit qu'aucun ministre de l'éducation ne saurait réussir. Parce qu'elle était foncièrement solidaire avec les gens démunis. 

Avec elle, avec ses musiques, on se sentait comme dans une arche de Noë où l'on aurait embarqué tous les sentiments...Et si l'on fermait les yeux, le temps d'un concert, le temps d'une chanson, on pouvait même franchir, nu-pieds, la porte du paradis sur terre. 

"Et ainsi
Avec ma paix retrouvée
Je pourrais suivre la route de mon étoile
Qui s'est mise à briller"