06/11/2010
say : "cheese" !
Pas grand-chose à raconter, mais j'ai promis à Jeanne de relever un défi, alors je m'y mets.
http://anecdotesdhieretdaujourdhui.hautetfort.com/archive...
La semaine fut plutôt calme, l'automne, l'automne... et le fil de l'actualité tranquille,la loi de l'éducation a été déclarée non-constitutionnelle, alors je n'ai râlé que contre le représentant du FMI, qui, pour moi, a les traits d'un spéculateur cupide, mais seule, devant le télé, ça compte ? Je sais que je devrais enrager plutôt contre nos politiciens ayant permis l'émergence de ces conditions qui nous mènent à la faillite du pays, pour paraphraser une formule populaire " la nuit tombe sur la Roumanie, et les nains qui la dirigent y sont des ombres immenses".
C'est à la Chine qu'on aurait dû demander de l'aide, surtout que l'on maîtrise à merveille le lancement des pigeons blancs dans le ciel !
Et hier, lors d'une réunion des profs, mon égo est entré en collision avec celui d'un collègue, mais on a mis cela sur le compte du stress et on a fini en fumant ensemble le calumet de la paix.
Plus de séances "psy" non plus. J'ai rendu le portfolio d'évaluation assaisonné d'un motto qui a dû beaucoup plaire à notre formatrice : " Quand j'ai envie de siffler, je siffle ! " . Avec le recul, je me rends compte qu'on a eu, quand même, de la chance, nous aurions pu tomber sur un "coach de la motivation" hypocrite et pédophile comme celui de Donnie Darko, qui assénait aux lycéens la théorie simpliste de la division du monde entre la peur et l'amour.
La semaine prochaine, on est appelés à "mettre à niveau" notre anglais, en vue de préparer les élèves pour le Bac International. Tu parles ! Comme si le bac d'avant n'était pas accepté par les universités de l'étranger. Mais pourquoi se gêner, puisque l'UE a de l'argent à gaspiller ?
Je vais donc passer du mode bouche arrondie pour prononcer les voyelles françaises, en mode Eliza Doolittle "the rain in Spain stays mainly in the plain"... (en NZ j'avais mal aux mâchoires au bout de quelques heures ). Ha, à propos de ce film, bonjour le cliché, vous vous souvenez, je suppose, qu'on la "préparait" pour être présentée à la Reine de la Transylvanie (! ) et au fameux linguiste Karpathy ! Ils ont quand même oublié de lui dire de glisser quelques gousses d'ails dans son sac à main, afin de se préserver des crocs d'un vampire affamé.
Donc, à partir de maintenant, plus de gros mots, plus de "magne-toi le cul", on va discourir, comme de véritables dames et messieurs, du temps et de la santé. Je piaffe d'impatience !
Sinon, pour cultiver mon côté oisif, aujourd'hui j'ai flemmardé, surtout que j'étais bredouille après le Bal des Bizuts. Je les avais accompagnés hier soir dans une boîte d'où je suis rentrée cinq heures plus tard sourde, les yeux larmoyants et la voix cassée. Que d'entendre leurs musiques, leurs bruits plutôt, je ne m'étonne plus qu'ils arrivent en cours le lundi matin en roulant sur la jante et qu'ils faille leur parler fort.
Et j'ai choisi, au pif, "La tête en friche", comme la mienne en ce moment, vu que je suis un peu survoltée. Encore un film qui nous fait croire en l'homme, humblement, et qu'on a envie de regarder lentement, afin d'annoter des répliques, qui, telles des pépites, ce serait utile de garder en tête :
" C'est une rencontre pas ordinaire, entre amour et tendresse. Elle avait pas d'autre adresse. Elle avait un nom de fleur, elle vivait au milieu des mots, des adjectifs, des verbes qui poussent comme des herbes. Y en a qui passent en force, elle est passeé en douceur, de mon écorce à mon coeur.
Dans les histoires d'amour, 'y a pas toujours que de l'amour. Parfois, 'y a même pas des "je t'aime". Pourtant, on s'aime.
C'est une rencontre pas ordinaire. Je l'ai trouvée par hasard, sur un banc de mon square. Elle était au milieu des mots, des noms communs, comme moi. Elle m'a donné un livre, puis deux, des pages qui m'ont éclaté devant les yeux.
Ne pars maintenant, que le temps attende, c'est pas l'heure,ma petite fleur, donne-moi encore un peu de toi, donne-moi encore un peu de ta vie.
Attends !
Dans les histoires d'amour, 'y a pas toujours que de l'amour. Parfois, 'y a même pas des "je t'aime". Pourtant, on s'aime. " Quoi ? Tous ces racontars rien que pour glisser un petit mot de la Jeanne ? Ben, oui !
19:24 Publié dans n'importe quoi | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : my fair lady, movie, depardieu, la provocation de jeanne
Commentaires
Il a l'air rafraîchissant comme tout ce film. Tu me donnes envie.
Allez, courage belle Dana, belle femme et de coeur...continue d'avancer, tu suis un beau chemin...
Écrit par : Tifenn | 06/11/2010
Mais il n'y a pas de rain in Spain !
Écrit par : Juntos | 07/11/2010
ah oui alors
tes mots glissent avec mes défis
Arme toi d'une gousse d'ail , ça peut servir quand même
je reviens un peu plus tard commenter davantage
bises du soir Dana
Écrit par : Jeanne | 07/11/2010
Je vois que les nains politiques sont la chose la mieux partagée par nos pays...
Écrit par : hélène | 07/11/2010
Dans la VF de 'My Fair Lady', Audrey Hepburn disait : "Dans le ciel serein d'Espagne il n'y a pas d'embruns". J'avais adoré ça, ado.
Pour te mettre à niveau en anglais, ils te remplissent la bouche de billes avant que tu ne prononces tes phrases, aussi ? ;)
Écrit par : Lancelot | 10/11/2010
Tifenn > Alors, tu l'as vu ? On y "raconte" bien les sourires venant après les larmes. Merci, ma copine du fond de l'âme : )
Juntos > Find another rhyme then !
Jeanne > Dis-donc, tu as réussi à faire turbiner des cerveaux avec ce défi . Mais...il n'y a pas de mot du vendredi cette semaine encore ?
Je réfléchis au tag des 8, c'est pas gagné, mon encrier est vide ! Je t'embrasse.
hélène > Oui. Le problème est que, par leurs méthodes, par leurs décisions, ils gangrènent les pays...
Lancelot > Sourire. Je préfère regarder les films en VO, même si, parfois, sans sous-titres je perds des éléments en route, mais au moins j'entends les "vraies" voix des acteurs.
J'aurai toujours, je crois, un problème de prononciation, ma bouche, quoi que j'y fasse, à tendance à s'arrondir...
Écrit par : Dana | 13/11/2010
Les commentaires sont fermés.